influence du psychisme sur le soma
Est ce que l'insuffisance thyroidienne secondaire (donc TSH basse)et l'hypocorticisme peuvent être induits par un état psychique particulier?
Ca revient à poser la question "de la poule et de l'oeuf".Dans les cours, on décrit les effets sur le psychisme dont l'étiologie est le trouble endocrinien et non l'inverse.
Dans quelle mesure le mental peut-il influencer notre hypophyse?
je pense que oui. Ce n'a pas le mental qui agit sur le soma ou le soma qui agit sur le mental... ce sont les 2!
En faite les 2 sont liés! (c'est ce que se tue à nous dire les médecines orientales!) Le stress peut induire des modification physiologiques qui peuvent entrainner des troubles des certains organes, inversemment beaucoup de dérèglement de glandes agit très intensément sur la psychologie!
Je sais pas si le stress peut agir sur l'hypophyse, mais pourquoi pas! Il peut agir sur les glandes surénale, sur les gonades, sur le système digestifs, la peau...
Je ne suis pas toubib et ma réponse n'a pas la valeur de celle d'un homme de science; j'ai cependant été troublé lorsque j'ai appris que l'hypophyse se trouvait dans le cerveau ? Pourquoi être perchée là haut ?
Tout peut s'expliquer si l'on considére que cette glande est à la base du cerveau pour recevoir "en direct"des informations extrement complexes ayant été traitées par notre systéme cognitif.
exemple 1: Lire une lettre qui nous annonce une mauvaise nouvelle , c'est de l'information complexe, seul un cerveau peut analyser l'information et par cascade hormonale déclencher des états physiologiques particuliers.
exemple 2: Il fait soudain très froid et la réponse de mon corps est de frissonner, dans ce cas il n'y a pas besoin d'un systeme cognitif tres élaboré et centralisé pour déclencher une réponse physiologique.
Pour résumer le cerveau sert à traiter de l'information complexe qui servira à modifier la physiologie du corps afin de réguler ses paramétres. "L'état psychique particulier" dont parle Astride est ce processus de régulation. Il faut mettre dans l'ordre chronologique les séquences des phénoménes observés.!!
évidemment, mais tu oublie que l'orde peut être inversé!
par exemple, une carence, une exposition à une substance dangereuse ou un problème génétique peut provoquer un troubles de la thyroïde. Une fois déréglé (hyper ou hypothiroïdie) le déréglement hormonal va entrainer des troubles des l'humeurs, du comportement...
Donc le chemin inverse est également vrai!
exacte
a qui le dis tu ? j'en souffre personnellement de ces déreglements
c'était pour illustrer le fait qu'il n'y a pas "la poule ou l'oeuf" en premier!
Salut,
Jusqu'à preuve du contraire, le cerveau est la première glande endocrine du corps humain. la première et celle qui déclenche toutes les autres.
De plus, la pensée est le reflet d'une activité neuronale => Il n'y a pas de séparation entre le physique et le mental.
bof, pensez-vous que toutes les connexions synaptiques peuvent garder tous les souvenirs, toute l'intelligence, toutes les émotions de l'individu?
Physiquement cela ne tient pas debout, il faudrait un ordinateur aussi grand qu'une maison et encore pour emmagasiner la totalité de ce que nous sommes.
Sans problème. Cela dit c'est pas le sujet du fil: merci de faire une autre discussion au besoinEnvoyé par docteur vincent
salut,
Tout à fait raison : Il y a plus de 10 E+45 connections soit plus qu'un ordinateur grand comme la terre.
vas-y ouvre une discussion dessus, ça pourrais être intéressant!
Pour ma part je suis persuadé que notre cerveau contien tout! Mais on ne peux pas le comparer à un ordinateur!
Je reformule ma question pour les initiés.
dans les hypopituitarisme et les syndromes hypothalamiques, les etiologies citées sont organiques: trauma cranien,méningoencephalite ou tumeur de voisinage.Il existe une forme de syndrome hypophysaire frustre (insuffisance hypohysaire légere) avec amaigrissement, asthénie, hypotension.La maladie de Simmonds (forme grave cachexiante pouvant survenir à la suite d'un grossesse _cf Sheehan_ )ferait suite à des lésions de la region infundibulo-tubérienne (vers le 3e ventricule et la selle turcique)(mais peut-etre en rapport avec l'anorexie mentale selon les dernieres decouvertes...)
Donc tout ce que je lis est tres paradoxal.Mais face à un bilan thyroidien perturbé en faveur d'une insuffisance d'origine antéhypophysaire limite , cortisol limite , fonction ovarienne non bilantée et signes cliniques d'un petit syndrome depressif avec asthénie amaigrissement et céphalées et atcd de TC/PC...est-ce qu'on prescrit un TDM ou IRM cérébral ???
un p'tit conseil de confrere serait souhaitable, on s'inquiète svt à tort qd le patient est une amie...
Par avance merci
Bonjour,
Vaut il mieux prescrire une IRM à tort, dans ce doute, où bien attendre qu'il soit trop tard ?
C'est une question que se pose les médecins, bien souvent et où il est difficle de répondre.
ps : Tout est organique, quand même !
Bonjour,
Je comprends mal ce que tu veux savoir exactement, Docteur Astrid...
La médecine psychosomatique, c'est un autre abord que la médecine traditionnelle comme la phytothérapie de la thérapeutique actuelle chimique. On ne peut pas trop mélanger l'abord d'une question sur un mode physique, psychique ou psychosomatique: ça n'a pas de sens véritable.
Dans le cerveau, l'hypophyse est sous l'hypothalamus: c'est vraiment l'endroit de réactivité du cerveau au milieu intérieur (glucose, taux d'hormones, osmolarité,etc) et à un éveil comportemental selon les expériences acquises contenues dans le stock mnésique...
Psychosomatique ou pas, des événements extérieurs choquants peuvent très bien changer un fonctionnement hormonal. Dans la pratique quotidienne, on s'en aperçoit surtout au niveau de la thyroïde.
Et un chapitre particulier pour les ovaires et les anecdotes peu rationnelles souvent des couples qui parviennent à avoir un enfant parfois après de vraies galères...sans qu'on sache ni comment ni pourquoi...si ce n'est que, cette fois là, il y a eu déclenchement d'une ponte et fertilisation et implantation.
Est ce que ça répond un peu à ta question ? sinon, essaye de la reformuler autrement..
S'il s'agit du cas d'une amie qui t'inquiète, il faut au moins dire ce qu'elle a comme symptômes et examens biologiques perturbés.
Comment peut-on écrire cela ?
En réflechissant !
Oui mais bon, il n'y a aucune logique scientifique dans votre affirmation.
Bonjour,
Le premier livre que j'ai lu sur la médecine psychosomatique - c'était il y a 30 ans- commençait ainsi: médecine délaissée depuis plusieurs décennies au profit de la médecine sectorisée: somatique et psychique.... et on a encore du mal à l'époque actuelle à lui donner une définition vraiment claire. (influence du corps sur l'esprit, de l'esprit sur le corps)...
Aussi, de nos jours, on a l'attitude suivante en pratique quotidienne:
- analyse les éléments du somatique jusqu'au diagnostic le plus probable, voire de certitude selon examens complémentaires.
- faire ensuite la part du psychique dans l'histoire de telle pathologie sans support pathologique somatique décelable.
- si une composante intense fait ressortir l'importance de l'aspect psychosomatique, aborder alors le sujet sous cet aspect là.
bonjour,
J'en reviens à ce qui a été dit auparavant : On ne peut pas séparer le corps, de l'esprit => toutes les maladies sont psychosomatiques. Cela ne veut pas dire qu'elles ne sont que dans la tête des patients, bien au contraire.
Cela veut simplement dire que le malade est un tout, indissociable.
Oublions un peu Descartes qui, part peur des autorités religieuses, a mis l'esprit en dehors du corps.
Ben si tu veux refaire le monde sans Descartes, vas y, fais nous une théorie: mais il faudra aussi qu'elle soit acceptée par "le monde" comme celle de Descartes, Copernic, Freud, Einstein ...
Bon courage.
Euh, c'est déjà fait depuis les années 1960 par Melzack et Wall.
Le monde a été refait, il faut suivre le mouvement.
Bon, les combats de coq sur Topic c'est peut-être pas ce qu'il y a de plus intéressant: si tu veux dire qq chose en rapport avec le sujet, ne t'en prive pas.
Quoi qu'il en soit merci beaucoup pour votre laisser aller logorrhéique...voire combat de coqs....épatants!!!
Pour en revenir à ce cas clinique, la réalité des modifications de ses bilans bio fait pencher pour une affection organique.Je suspecte un micro adenome hypophysaire ou hypothalamique bref, l'imagerie le dira.
Est-ce que vous auriez des pistes étiologiques (même si ca n'apporte probablement rien en pratique thérapeutique) expliquant la survenue de ces adénomes....?
