Hello,
Petit débat que je vous soumet. Le coût de l'EPR en construction à Flamanville est de 3300 M€ (source EDF) pour 1650 MW. Or un cycle combiné type GE H de rendement 60% coûte 300 M€ pour 525 MW soit donc 900 M€ pour une puissance équivalente à l'EPR. Je pense qu'il aurait été plus judicieux d'investir les 2400 M€ de différence dans la recherche sur les cycles thermochimiques à source nucléaire pour la production d'H2 et les réacteurs HTR (5° génération) nécessaires à cet effet.
Sauf si je me trompe, mais il me semble que cet EPR est un prototype (clone d'un EPR vendu à la Suède ou un pays comme ça).
Donc, c'est 3300M€, c'est le cout de l'étude et du réacteur
Donc le débat, c'est : faut-il investir sur une nouvelle filière nucléaire ou investir dans l'amélioration de la production de tomates. C'est deux choses qui n'ont rien à voir
PS: la vente du clone dans un pays Nordique permet d'amortir une partie de l'étude
J'aime pas le Grec
BonjourOui, en fait, il s'agit de la Finlande; le pays le plus "écolo" de la planète, très bien pourvu en géothermie, et dont les responsables ont jugé (après pas mal d'études) que l'EPR était la meilleure solution pour répondre à leur besoin en énergie électrique.clone d'un EPR vendu à la Suède ou un pays comme ça
Chez nous l'EPR de "Flamanville" est en cours de construction et le futur "Penly" sera la troisième réalisation du type.
A+
Hello
A ma connaissance, l'EPR n'est pas une "nouvelle filière" nucléaire mais une version optimisée des PWR classiques. Le problème d'une
centrale nucléaire est qu'on immobilise d'énormes capitaux et il faut donc longtemps pour l'amortir. C'est un choix "peu réversible". Une centrale au gaz, c'est le contraire.
Ma question est ne vaut il pas mieux sauter une étape et oublier l'EPR pour passer directement à la génération suivante des réacteurs HTR et donc assurer la production au gaz en attendant leur mise au point?
Surtout que une fois le HTR mis au point avec une production d'H2 par cycle thermochimique SI, on peut continuer à faire tourner le cycle combiné à l'H2.
bonsoir
Il ne faut pas oublier que nos centrales (ainsi que bon nombres autres dans le monde) datent de 20 ans ou plus. Et à cet époque, elles étaient prévues pour 30-40 ans (pour rassurer le public? ou par défaut d'expérience) avec la possibilité de rallonger leur durée de vie si jamais ça vieillit bien...
C'est bien les réacteurs de 4e génération....mais qui ne seront pas opérationnels avant un petit bout de moment, même en y mettant les moyens financiers.
La population mondiale augmente en flèche.
La consommation d'énergie est en phase exponentielle
Les réserves d'énergie ne peuvent que diminuer dans les même proportions....tandis que leur prix prendront le chemin inverse.
Et si la jonction temporelle
"Energies Fossiles + Energie nucléaire PWR"-->"Energie Nucléaire 4e gén"
ne se coincide pas, alors quelles seraient les conséquences?
Hello,
Effectivement, on ne peut pas encore savoir à quelle date les réacteur HTR seront opérationnels au niveau industriel mais c'est justement l'intérêt des centrales au gaz: faible investissement donc vite amorti, donc dès qu'on est prêt, on construit le HTR et on fait le saut. Alors que l'EPR, on sera obligé de le faire tourner 50 ans quoi qu'il arrive et même s'il est dépassé.
A priori l'EPR n'a pas vocation à remplacer la totalité du parc életronucléaire français mais de la moitié, on semble espérer l'arrivée de la génération 4 en 2035-2040 pour remplacer le reste.Envoyé par alopex
Ce scénario a le mérite de répondre aux besoins à moyen terme et de laisser les options ouvertes pour 2030-2040.
http://www.areva.com/servlet/BlobSer...obnocache=true
Voir Page 26
un point de vue quelque peu simpliste (de la manière des Verts des années 80)
-On ferme les centrales nucléaires actuelles (fin de vie)
-L'énergie fossile devient horriblement cher dans 30 ans
-Les centrales 4e gén ne sont pas encore opérationnelles
->Comment serait la société???
