Bonjour
Je dispose d'un appareil de type "bridge" haut de gamme qui me semblait jusqu'à présent cumuler pratiquement tous les avantages pour un amateur confirmé jusqu'à ce que je me mette à le comparer à un reflex.
La seule différence de taille qui m'a sauté aux yeux ( ils y en a bien d'autres) est la qualité des portraits.
Malgré tous mes efforts je n'arrive pas à créer un flou suffisant d'arrière plan pour mettre en évidence le sujet principal avec mon bridge.
C'est ce qui me décidera à acheter un reflex ou un hybride.
Cet état des lieux est sans doute commun mais me permet de soulever deux problèmatiques:
1- J'ai le sentiment que les reflex ( j'en ai eu plusieurs argentiques) exagèrent l'effet de flou bien au-delà de ce que l'oeil saisit; l'objectif n'est donc pas objectif. Ce sentiment est étayé par une expérience toute simple: observer un sujet, disons à 1m de distance; l'oeil fait la mise au point sur ce sujet au détriment de l'arrière plan; si un très bref instant ( j'insiste!) on observe alors le fond, ce dernier est bien évidemment un peu flou, mais, surprise ce flou est très peu marqué; ce qui est marqué et témoigne des distances de mise au point, c'est le dédoublement de l'arrière plan, dédoublement que ne peut pas traduire un appareil mono-objectif.
J'ai même crée artificiellement ce dédoublement avec Gimp2 par curiosité et pour avoir une idée du flou crée éventuellement par ce dédoublement. Le flou reste aussi insignifiant.
2- J'ai lu avec attention les éléments déterminant la profondeur de champ; il apparait que c'est essentiellement la taille du capteur; ce que j'admets volontiers vu que l'ouverture et la focale n'ont pas de rôle prépondérant sur "mon" bridge.
Mais je n'ai pas bien saisi les explications données faute de connaissance intime de la constitution des capteurs.
S'il ne s'était agi que de la taille des "pixels" du capteur , du moins ce que je crois être celle des éléments de sa mosaïque, j'aurai parfaitement assimilé les raisons car ces dernières me semblaient jouer le même rôle que la taille des grains d'halogénure d'argent . La mise en évidence du rôle de cette taille est très facile à réaliser ( voir le document joint) et il apparait que la profondeur de champ est d'autant plus faible ( qualité requise pour un portrait) que le cristal d'halogénure (le grain) est plus petit, toutes choses égales par ailleurs.
Peut-on reconduire l'explication de la faiblesse de la profondeur de champ du domaine argentique à celui du numérique .
En quoi alors un plus grand capteur disposerait-t-il de cellules plus petites?
Merci
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