Bonjour
Je ne vois pas d'autres partie du forum où exposer ma demande.
Un ami a trouvé dans une brocante spécialisée l'objet dont je poste la photo infra et nous n'avons pas la moindre idée de ce dont il s'agit (on élimine le "détecteur electrolytique" a priori).
Si quelqu'un parmi les "anciens" a une idée, je le remercie par avance.
Voici la bête :
Est-ce que ça ne serait pas une pile de Daniell?
Un interrupteur à mercure ?
J'aime pas le Grec
bonsoir:si c'est une pile Daniell ,il y une électrode en Zn et l'autre en cuivre;vérifiable facilement;
cdlt
Et pas de contact possible entre les deux électrodes (ce qui n'est pas le cas ici)Envoyé par yaadno
Et les électrodes doivent être en série Zn ......Cu----Zn ......Cu (ce qui n'est pas le cas ici)
J'aime pas le Grec
il y a une poignée isolante sur une paire d'électrodes .
l'inter à mercure ? pourquoi pas .
Bonjour à tous,
Je ne pense pas que ce soit un interrupteur à mercure, car ce type d'interrupteur n'est pas fait pour être manipulé manuellement mais pas le mouvement du support sur lequel il est fixé, de plus la poignée en bois est petite.
Un appareil de laboratoire, peut-être pour contrôler différents liquides pour leurs réactions au passage d'un courant électrique sous diverses tension +/- importantes ainsi que leur résistance électrique.
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Non, ou alors elle serait en série - + + - ce qui n'aurait pas grand sens.
Précision : les métaux sont cuivre pour la poignée et alu pour les électrodes fixes.
Dernière modification par Bluedeep ; 30/11/2016 à 08h47.
Pas quelque chose d'aussi trivial; non. Le possesseur est un collectionneur "expérimenté" d'appareils électriques et radio électriques de la fin du XIXème et du début du XXème et il "sèche".
un "truc" pour tester différentes électrolytes.... ?
c'est vrai que c'est excitant
Et pourquoi pas ? On est dans les années 1900
L'interrupteur à mercure, c'est magique ! Pas d'usure, pas de rebondissement.
Je pense qu'il n'a pas servi uniquement dans les relais mouillés, les interrupteurs rotatifs pour bobine de Ruhmkorff et autres interrupteurs à bascule.
J'aime pas le Grec
La poignée est en cuivre, donc non isolante, donc ce n'est pas un interrupteur électrique.
Peut-on avoir une photo avec les tiges en alu hors des pots en verre ?
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Je le suis mal exprimé : les fils de la poignée sont en cuiivre. Ceux fixés sur la planchettes sont en alu.
Je vais essayer de l'avoir.Peut-on avoir une photo avec les tiges en alu hors des pots en verre ?
Déjà une photo de la poignée :
F1PQA-3.jpg
Et un autre de l'objet sous un autre angle :
F1PQA-2.jpg
Dernière modification par Bluedeep ; 30/11/2016 à 09h46.
Ah, les tiges qui sortent des pots en verre ne font pas partie de la poignée, peut-on voir le dessous de l'engins afin de voir si ces deux tiges en alu sont reliées aux deux borniers à vis ?
Le socle est-il en bois ou une autre matière ?
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Un prototype de générateur HHO fabriqué par Tesla . . .
Bonjour,
Fil en Alu c'est assez surprenant car fin XIXeme début XXeme l'alu était hors de prix.
Ne serait ce pas du fer ?
L'aspect des fioles, à ce que les photos en montrent, ressemble à celui que présente un récipient en verre ayant contenu du mercure.
Drôle de truc en tous cas!
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Bonjour à tous.
j'aime bien l'idée de l'inter à mercure, mais
on dirait que le bois est imprégné du liquide des fioles autour d'icelles.. Du mercure aurait pu goutter comme ça ?
Autre détail intriguant, les deux "bras" ne font pas la même longueur, alors que la facture globale est soignée, ça peut pas être un hasard, je me dis..
Bonjour,
Quelques similarités avec l'expérience de moteur homopolaire (fil tournant) de Faraday. Compatible avec le bain de mercure, manque juste un aimant dans chaque fiole. La poignée serait juste pour "sentir" l'effet à la main, plutôt que juste le visualiser, et essayer de le contrer, de l'inverser, etc... Sauf que ça manque de place.
Il y a un problème avec la présence de mercure et d'aluminium, ce dernier étant détruit (amalgamé) par le premier.
L'interrupteur "cheap" est plus plausible, les trous pouvant être le poste de rangement du contact. Pourquoi un côté est plus court ? Corrosion ?
Appareil de laboratoire ? Probablement,la technologie étant clairement orientée vers une manipulation occasionnelle ne nécessitant pas de dispositif complexe. Démonstrateur rudimentaire d'électrolyse ? Dispositif de réglage par variation de la profondeur d'immersion des électrodes ?
Désolé, j'apporte peut-être plus de questions que de réponses.
Nicolas.
Salut à tous,
Corrosion, peu plausible, quand même, elle aurait rongé un peu partout, et pas coupé proprement l'extrémité, non ?
Sinon, dessous, il y a quelque chose à voir ?
C'est un peu le sens de ma question: la différence est-elle volontaire ou due à une usure ?
Autres hypothèses:
Dispositif d'étude de phénomène électrolytique (test simultané des deux polarités).
Rien ne nous dit que cet appareil a eu un usage formel, c'est peut-être une partie d'une expérience qui n'a pas abouti à un résultat concluant et n'a donc pas laissé de traces historiques. Par exemple, cet appareil pourrait mettre en évidence le phénomène d'électrophorèse mais pas de l'exploiter. Seule l'usure du logement des broches dans la platine en bois nous indique une utilisation assez fréquente. Les traces de débordement ne ressemblent pas forcément à des traces de mercure, celui-ci ayant tendance à s'éparpiller spontanément alors que les traces montrent plutôt une stagnation et une imprégnation du vernis.
Expérimentation d'analyse médicale/diagnostic/caractérisation systématique d'échantillons, démonstrateur d'enseignement d'électro-chimie, les possibilités sont nombreuses... et sont peut-être autant de fausses pistes. Désolé, je sèche aussi.
Peut-être qu'il y aurait des historiens sur le forum de chimie ?
Cordialement,
Nicolas.
