Chauffage collectif, déperditions thermiques tuyauteries

[Nanard65]

Bonjour,

Je viens de lire ce fil de discussions instructif mais je n’ai malheureusement pas toutes les réponses à mes questions.

Une installation de chauffage collectif de 1982 comporte 2 chaudières B1 peu isolées de chacune 243kw en toiture. Un circuit primaire de 42 + 44 mètres de tuyaux en acier de 90mm vont vers le sous-sol où la redistribution du chauffage et de l’eau chaude sanitaire vers les étages s’opère.
Je souhaite faire un calcul de déperditions uniquement sur ce « circuit primaire » mais je suis un peu perdu dans les formules à appliquer par rapport aux coefficients de conductibilité des différents matériaux et les autres paramètres.

Température constante de 65° à l’aller
Température d’environ 45° au retour
Longueur totale de 42 mètres pour l’aller
Longueur totale de 44 mètres pour le retour
Vitesse de 40m³/h

Isolation tuyauterie d’origine (1982) d’environ 2cm de laine de verre renfermant aller et retour avec cerclage PVC, ceci sur 39 mètres.
A chaque étage, l’isolation s’interrompt et il y a contact franc entre une chape intérieure en béton armé et la double tuyauterie, ceci sur 25,5cm X 11 étages (sols tièdes à chauds sur 1 mètre environ). Ce doit être ici une importante déperdition.

La chaufferie en toiture est sur-ventilée. Sur les 44 mètres de retour, 8 mètres sont à nu dans ce local.
La station de régulation en sous-sol est quasi hermétique, les surfaces exposées (circuits, circulateurs, échangeurs, eau sanitaire, …) sont nombreuses, les murs extérieurs de ce local sont tièdes.

J’ignore s’il existe des données manquantes mais ça me ferait bien plaisir d’avoir un petit coup de main.
D’avance, merci.
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[invite896757ff]

Les traversées de dalles et la tuyauterie intra muros ne peuvent pas entrer dans les pertes, car participent au chauffage général de l'immeuble; perte ne concerne que ce qui chauffe les nuages.

[RomVi]

Bonjour

Si les conduites sont isolées avec de la vieille laine de verre le calcul ne pourra être que très approximatif car il faudra encadrer le résultats avec des conditions extrêmes (pas d'isolant du tout, ou isolant en parfait état). L'idéal serait de mesurer directement la température à la surface de la conduite (sous l'isolant). Pour avoir une estimation fiable il faut un thermomètre précis.
On peut aussi le faire avec une camera thermique, en mesurant cette fois la différence entre la température de surface et l'environnement.

[Nanard65]

Bonjour, joyeux Noël et merci pour vos réponses.

Des tuyaux de 90 non-isolés en chape chauffés en permanence (été comme hiver) à 65°-70° sur 11 étages engendrent une déperdition importante et inutile. Les espaces communs (900m² en tout) sont chauffés en plein hiver à plus de 22° et surchauffés en été. L'idée est de calculer ces déperditions (même si elles sont approximatives) et un amortissement l'objectif étant de supprimer le circuit primaire en déplaçant de nouvelles chaudières au sous-sol (et plus en toiture).

J'ai trouvé une formule de transmission thermique (à appliquer à l'isolation ancienne, au dalles de béton et/ou toute autre matière delta). Mais je ne parviens pas à la vérifier, la fonction exponentielle (logarithme népérien ?) me laisse interrogatif et tout ça est loin.

Donc: (0,19128 exposant 0,87 / 0,014 exposant 0,13) donne: 0,413
Comment le résultat est-il obtenu ?

D'avance, merci.
Bonne journée.

[A voir en vidéo sur Futura]

[RomVi]

Bonjour

Il faudrait donner un peu plus de contexte ; d'où vient cette formule ?

[invite896757ff]

Ton différentiel de 20°C entre aller et retour tu ne dis pas si c'est en hiver ou en été (tous radiateurs ouverts ou fermés).

[BLI06]

Bonjour
On peut, peut-être

1 estimer l'énergie en sortie chaudière. Wh=m3/b x (t1-t2)
. Wh= 40000x20 soit 800 kWh, . mais incoherent. avec P chaudières 486 kW. revoir debit ?

2 estimer l'énergie en bas de. l'immeuble par la mesure des températures, le. débit étant le. même

3 faire la soustraction

Bon couragggge