Shooting star

[Gyrocompas]

Bonjour,
Lors de l'ouverture des JOs, un ballet de drones lumineux (shooting star) a été proposé.
C'est un projet qui évolue depuis quelques années.
Pas simple, il faut gérer la position en 3D de chaque pixel, éviter les collisions durant les chorégraphies, éliminer les appareils ne répondant pas correctement.

La première interrogation, comment gérer la position de chaque pixel avec une bonne précision dans la chorégraphie générale? En DGPS semble possible.
Le chef d'orchestre est Intel qui facture chaque prestation, 500 drones, $300 000.

Vidéo du début du projet https://www.youtube.com/watch?v=eZ-js5zn-I0

Question subsidiaire, un reportage récent sur la défense nationale montrait que des essaims de drones sont testés par les militaires.
Plus difficiles à neutraliser, se souvenir des attaques des soviets par la méthode de la déferlante, milliers de soldat lors d'un assaut.

Ce qui impose un positionnement différent, peu sensible aux attaques, ce qui n'est pas le cas du gps, peut être par comparaison de phase d'une porteuse...
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[XK150]

Bonjour ,

Un début de réponse .... : https://verge.aero/everything-about-drone-light-shows/

[Gyrocompas]

Bonjour,
J'ai un peu progressé sur la question.
Plusieurs sociétés planchent sur le sujet à partir des années 2012.
Cocorico : https://www.youtube.com/watch?v=CbSytInROWI

Elles utilisent toutes une démarche similaire.
Les appareils sont disposés sur une grille avec un pas important, 3 à 5 mètres.
Pour assurer la stabilisation en vol, un système autopilot est certainement intégré.
Il gère un gps ainsi qu'une mesure barométrique qui donne une altitude.
La phase d'initialisation permet de caler toutes les altitudes ainsi que la vérification des distances entre engins (dgps?).
Les positions X/Y doivent définir l'adresse réseau dans le dispositif sans faire appel à un appareil dédié.
Ensuite, la chorégraphie se déroule en gérant chaque pixel selon le visuel attendu par rapport à la référence.

Une communication réseau costaud gère le petit monde, un logiciel hawkeye gère le risque de collision depuis le sol.
Selon la solution, un maître semble posséder la faculté de contrôler un sous groupe d'engins.

La DGAC est claire sur le sujet, interdit sauf dérogation préalable.

La version militaire semble plutôt intéressée par le vol en groupe (comme les oiseaux ) avec évitement d'obstacles.
Voir l'école polytechnique suisse https://www.helicomicro.com/2021/05/...ce-dobstacles/

[umfred]

il y a de la recherche en IA bio-mimétique inspirée par les insectes ou les bancs de poissons, pour le fonctionnement en essaim et faire de l'évitement d'obstacles.

[A voir en vidéo sur Futura]

[Gyrocompas]

Bonjour,
Oui, l'effet de groupe (swarm dans la littérature) est le point qui intéresse les militaires.
En formation groupée, un minimum atteindra toujours son objectif.

Un petit dernier, intéressant, à 1'23, un appareil (défaillant ?) sort du groupe pour rejoindre son point de départ. https://www.youtube.com/watch?v=YIs8t3ro9Fw