Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ? - Page 5
Discussion fermée
Page 5 sur 6 PremièrePremière 5 DernièreDernière
Affichage des résultats 121 à 150 sur 167

Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?



  1. #121
    aygline

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?


    ------

    Très probable que les langues et les langages des premiers hominiens ressemblaient à celui des animaux en général ensuite, ils se sont humanisés toujours davantage grâce notamment à cette capacité morphologique d’articuler des multitudes de sons (que n’ont pas en général les autres animaux.

    Humanisés en perfectionnant, complexifiant le langage ou la langue et les civilisations et donc, par des comportements de moins en moins primaires ou « animals », « bestials ».

    Genre les barbares avaient des mœurs pour ainsi dire pas « très catholiques » et donc ils ont été qualifiés pour ainsi dire de féroces ou d’« inhumains » au fil du temps.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_barbares :


    Le second problème est lié au mot « barbare ». Les Romains, et les Grecs avant eux, regroupent sous ce terme tous ceux qui ne parlent pas leur langue et ne partagent pas leur modèle de civilisation basé sur la cité et l’écriture. Avec l’extension du christianisme apparaît un deuxième clivage, cette fois entre chrétiens et païens, le terme « barbare » étant alors utilisé pour décrire des populations non ou faiblement christianisées. D’où le sens péjoratif de non-civilisé, alors associé à ce terme et par voie de conséquence les préjugés de « cruel », « féroce », « inhumain » que véhiculent les sources
    Et le vocabulaire des médias en général, est d’une très grande indigence.

    Indigence, pauvreté médiatique radicale, fondamentale, qui est au reste directement à relier au but recherché là-dedans, pas toujours franchement désintéressé pourquoi le taire.

    Donc les médias devraient se garder de penser qu'ils représentent « les français » tout comme des humoristes débiles et puants du bec pensent qu'ils représentent « le peuple » dans leurs diarrhées verbales.

    En effet, ils n'ont pas reçu manda du peuple pour le représenter, ne sont pas forcément le reflet fidèle du pays ni de l’état de vie dans le pays. Ils représentent surtout eux-mêmes.

    Le discours et la terminologie journalistique sont des facteurs d’adhésion pour le consommateur.
    http://www.marketing-professionnel.f...nu-201605.html

    -----

  2. #122
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    On s'est clairement croisé mais comme tu est revenu dans le sujet (enfin, en partie du moins)
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  3. #123
    invite84127968

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Dans ce sens on peu explorer la capacité de l'être humain a crée des néologismes VS cette capacité chez les animaux.

  4. #124
    Bounoume

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    +1
    Le langage binaire par exemple
    langage véritable? pour moi, ce n' est qu' une base de numération... Par contre, C++ est un langage, il y a peu de mots réservés, la syntaxe n' est pas trop complexe... mais ce langage est capable de décrire une infinité de procédures......
    Toutefois, il y a une différence fondamentale entre ce langage 'artificiel' et les langues naturelles:
    -la non-ambiguité de ce langage informatique -une fois décidé dans quel contexte (parametarges, librairies...) il doit être exécuté-
    -alors que nos langues naturelles restent toujours ambiguës, du fait qu' il est impossible de définir formellement les implicites dépendant de ... celui qui lit et prétend comprendre le texte....
    Citation Envoyé par Liet Kynes
    Dans ce sens on peu explorer la capacité de l'être humain a crée des néologismes VS cette capacité chez les animaux.
    Pour ce qui est de 'mes' animaux, chats, moutons et surtout chevaux..... même si ils sont très 'causants' je ne crois pas qu 'ils créent des 'mots' nouveaux.
    Par contre, ils vont ajouter des significations nouvelles à une vocalisation ou à un geste déjà usuel. C' est alors à l' humain de lever l' ambiguïté, selon le contexte...
    rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)

  5. #125
    sunyata

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Citation Envoyé par LogOut Voir le message
    mais homo-sapiens n'existait-il pas avant qu'il développe cette faculté ?
    Si, on considère que les hominidés èmergent avec la capacité à concevoir des "méta-outils". Si certains animaux sont
    Capables d'utiliser des outils primaires, seule les hominidés sont capables de fabriquer des outils à l'aide d'autres outils.

    Les premiers outils de l'Homme
    Frédéric Belnet

    Quelques pierres sommairement ‘dégrossies’ au début, des ordinateurs aujourd’hui… L’humanité – ou les humanités ? – ont mis au point l’outil, première matérialisation des cultures. Quelles en sont les caractéristiques, et que sait-on des premières étapes – essentielles – de ce long enfantement ?

    L’outil n’est pas le propre de l’Homme
    Un passereau qui, saisissant une brindille dans son bec, s’en sert pour déloger d’une fissure d’appétissants insectes… Un chimpanzé qui, plus astucieux encore, confectionne une boule de végétaux en guise d’éponge, pour récupérer l’eau d’une flaque peu accessible… L’outil prolonge la main ou le corps, démultiplie les ressources naturelles. Ces exemples, parmi tant d’autres, montrent que l’outil n’est pas le propre de l’Homme.

    Fabrication d'un outil préhistoriqueIl y a outil et outil
    Mais il s’agit là d’objets naturels utilisés tels quels, ou, au mieux, après une simple manipulation : des outils dits primaires.
    Les outils secondaires, eux, résultent d’un façonnage à l’aide d’un autre outil, parfois appelé, lui, méta-outil. Un couteau de silex est un outil secondaire, créé en taillant une pierre avec un percuteur, lequel est « un outil à faire des outils », pour reprendre la formule du philosophe français Henri Bergson, également inventeur du terme Homo faber (« l’homme industrieux ») pour caractériser cet aspect de la nature humaine. Car les Homininés sont, effectivement, les seules créatures, sur Terre, à atteindre ce stade.
    Les outils composites, enfin, constitués de plusieurs éléments (une pointe de silex emmanchée sur une hampe de bois, par exemple), ne sont connus que chez les espèces les plus ‘récentes’ du genre Homo.
    https://www.hominides.com/html/refer...homme-0636.php

    Peut-être le méta-outil est il le précurseur du language articulé, si l'on considère que fabriquer
    Un outils avec d'autres outils, est comme composer une phrase à l'aide de mots.

    Cordialement
    Dernière modification par sunyata ; 01/09/2020 à 21h05.

  6. #126
    sunyata

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    L'hominidé accède donc que ce soit pour l'outil, ou pour le langage symbolique
    à une aptitude à la récursivité.

    La récursivité joue un rôle important non seulement en syntaxe, mais aussi dans la sémantique du langage naturel. Le mot et, par exemple, peut être considéré comme une fonction qui peut s'appliquer aux sens des phrases pour créer de nouvelles phrases.
    La récursivité est une démarche qui fait référence à l'objet même de la démarche à un moment du processus. En d'autres termes, c'est une démarche dont la description mène à la répétition d'une même règle[1],[2]. Ainsi, les cas suivants constituent des cas concrets de récursivité :

    décrire un processus dépendant de données en faisant appel à ce même processus sur d'autres données plus « simples » ;
    montrer une image contenant des images similaires[3] ;
    définir un concept en invoquant le même concept ;
    écrire un algorithme qui s'invoque lui-même[4] ;
    définir une structure à partir de l'une au moins de ses sous-structures ;
    faire pointer un article de Wikipédia vers lui-même ou vers un article qui, par une succession de pointeurs, pointe vers l'article dont on est parti ; ainsi dans l'article que vous lisez, l'expression « pétition de principe » pointe vers un article qui pointe vers le présent article[5].
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Récursivité

  7. #127
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Salut,

    Citation Envoyé par Bounoume Voir le message
    langage véritable? pour moi, ce n' est qu' une base de numération...
    On peut tout écrire en binaire, donc oui.... mais c'est vrai qu'il y manque la syntaxe, la sémantique.... Mais c'est pas grave puisque j'illustrais juste la remarque de Liet sur le fait que même un langage avec peu de symboles peut être complexe. Ainsi le Français traduit/écrit en binaire n'utilise que deux symboles mais n'est ni plus ni moins complexe que le français lui-même (on peut aussi penser au morse, les signaux pas l'animal ). Le nombre de symboles n'est pas du toute représentatif de la complexité.

    Tiens, sympidée les néologismes (sympidée : idée sympathique, ce qui montre que je suis, un peu, plus malin qu'un dinosaure).
    Les méta outils aussi c'est une bonne idée mais ça mériterait d'être creusé car un méta outil ne sont jamais que des "machins pour faire des choses", peu importe quoi a priori. La récursivité aussi ça mériterait d'être creusé, vu de ce point de vue je serais hautement surpris que les animaux en soient totalement dépourvus (par exemple beaucoup d'animaux face à une tâche inhabituelle procèdent par essais et erreurs, ce qui est bien une tâche récursive).

    Ca mériterait presque un bouquin ce sujet (on est bien parti, 128 messages )
    Dernière modification par Deedee81 ; 02/09/2020 à 07h23.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  8. #128
    Bounoume

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Citation Envoyé par sunyata Voir le message
    L'hominidé accède donc que ce soit pour l'outil, ou pour le langage symbolique
    à une aptitude à la récursivité.
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cursivit%C3%A9
    faire pointer un article de Wikipédia vers lui-même ou vers un article qui, par une succession de pointeurs, pointe vers l'article dont on est parti ; ainsi dans l'article que vous lisez, l'expression « pétition de principe » pointe vers un article qui pointe vers le présent article[5].
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Récursivité
    là, j' appellerais plutôt ça une circularité (cf l' erreur Excel 'références circulaires'...). C'est une suite de processus élémentaires.... qui revient sur celui du début.

    Une remarque: les fonctions/actions récursives ont toutes un test d' arrêt...... ne serait-ce que quand l' animal se lasse et veut faire autre chose....
    Sinon le système plante irrémédiablement.... au bout de trop d' itérations....
    SI la circularité n' était pas détectée, le calcul des valeurs finales depuis les références aboutirait sûrement au plantage du programme !


    Deedee81:
    La récursivité aussi ça mériterait d'être creusé, vu de ce point de vue je serais hautement surpris que les animaux en soient totalement dépourvus (par exemple beaucoup d'animaux face à une tâche inhabituelle procèdent par essais et erreurs, ce qui est bien une tâche récursive).
    Si on considère le système constitué de ['logiciel' d' exploration, ET processus de décision qui commande l' exploration], oui, OK:
    quand le système n' est qu' à moitié satisfait du résultat, il se remet en route....

    hors sujet:
    Dans la liste des processus récursifs: la démarche d' introspection psychologique est-elle récursive?.... ou simplement réflexive? c' est le même cerveau, la même système, qui au temps t1 analyse... lui-même, ou, du moins, ce qu' il croit en avoir mémorisé au temps t0..... mais sans mention de répétition au temps t2 .....
    De même pour la "conscience" de soi..... mais, ici, le processus est répétitif....
    rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)

  9. #129
    aygline

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    langage véritable? pour moi, ce n' est qu' une base de numération... Par contre, C++ est un langage, il y a peu de mots réservés, la syntaxe n' est pas trop complexe... mais ce langage est capable de décrire une infinité de procédures......
    Toutefois, il y a une différence fondamentale entre ce langage 'artificiel' et les langues naturelles:
    -la non-ambiguité de ce langage informatique -une fois décidé dans quel contexte (parametarges, librairies...) il doit être exécuté-
    -alors que nos langues naturelles restent toujours ambiguës, du fait qu' il est impossible de définir formellement les implicites dépendant de ... celui qui lit et prétend comprendre le texte....
    Le langage scientifique en général, utilise non des mots mais des termes. Des termes techniques ou autres, qui ont un sens bien défini dans un contexte non moins défini.

    Ce n’est pas le cas du langage ordinaire. Lequel utilise mon général pas des termes (techniques ou autres), mais des mots.

    Les mots du langage ordinaire sont, en général, polysémiques. Les termes du langage scientifique, techniques ou autres sont, non moins en général, monosémiques.

    En informatique les « termes » reviennent « en boucle » dans tous les langages (Pascal, C, Basic, etc.) genre while, do, for i = to, endfor, if, end if, else, what else etc. tout simplement parce c’est de la logique « pure » qui se manifeste là-dedans.

    Que les langages informatiques ont tous la même structure formelle qui est celle de la logique, non moins formelle. Ils sont destinés à transcrire formellement, des algorithmes faits en amont.

    Moralité le langage ordinaire est extrêmement « plastique » quand le langage scientifique en général est extrêmement rigide, terminologique, figé, fixé.

    En cela le « petit nègre » qui est du français très frustre, dépouillé, est une sorte de français sclérosé, rigidifié, fixé, et c’est en cela qu’il peut être compris comme une sorte d’offense, aux personnes noires bien entendu mais aussi au genre humain en général.

    Car un être humain digne de ce nom ne parle pas « petit nègre » ni en déjections verbales et « le peuple » ne se laisse pas représenter par des cinglés friqués jusqu'aux os, en général.

    Pour ce qui est de 'mes' animaux, chats, moutons et surtout chevaux..... même si ils sont très 'causants' je ne crois pas qu 'ils créent des 'mots' nouveaux.
    Par contre, ils vont ajouter des significations nouvelles à une vocalisation ou à un geste déjà usuel. C' est alors à l' humain de lever l' ambiguïté, selon le contexte...
    Un animal est-il raisonnable, au sens d’être en capacité d’être raisonné ?

    Je peux dresser un animal genre un chien pour trouver des personnes enfouies sous la neige ou de la drogue ou pour attaquer des personnes malveillantes et même pour détecter des maladies genre la covid 19 etc.

    De fait un animal est toujours « raisonnable » au sens qu’il ne fait rien qui se laisse penser de loin de manière très anticipée, réfléchie ou alors si peu de choses.

    En revanche puis-je « raisonner » un animal, lui inculquer la raison humaine
    Dernière modification par aygline ; 04/09/2020 à 10h05.

  10. #130
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    bon, et si je commandais une ptite bière ( le comptoir est bien bavard dès le matin ).
    finalement non, j'en reste à mon petit noir .... pour l'instant.
    y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !

  11. #131
    aygline

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Noir mais pas mouton et donc essayez donc plutôt de répondre vous-même à la question qui est de savoir si un animal, qui n’est pas lui-même un être humain, est « raisonnable » au sens d’être en capacité d’être raisonné, instruit ou conditionné de raison humaine ?
    Dernière modification par aygline ; 04/09/2020 à 10h54.

  12. #132
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    juste une remarque :
    Citation Envoyé par aygline Voir le message
    Un animal est-il raisonnable, au sens d’être en capacité d’être raisonné ?

    Je peux dresser un animal genre un chien pour trouver des personnes enfouies sous la neige ou de la drogue ou pour attaquer des personnes malveillantes et même pour détecter des maladies genre la covid 19 etc.

    De fait un animal est toujours « raisonnable » au sens qu’il ne fait rien qui se laisse penser de loin de manière très anticipée, réfléchie ou alors si peu de choses.

    En revanche puis-je « raisonner » un animal, lui inculquer la raison humaine
    ou bien c'est contradictoire, ou bien on sors du sujet.
    y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !

  13. #133
    invite84127968

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Citation Envoyé par aygline Voir le message
    Moralité le langage ordinaire est extrêmement « plastique » quand le langage scientifique en général est extrêmement rigide, terminologique, figé, fixé.
    Il se peut qu'une plasticité apparaisse, c'est même le ressort principal de l'humour mais dés lors que l'on s'est formellement mis d'accord sur le sens des mots il n'y a plus terme à tergiverser..

  14. #134
    titijoy3

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Citation Envoyé par aygline Voir le message

    En revanche puis-je « raisonner » un animal, lui inculquer la raison humaine


    je trouve cette considération extrêmement prétentieuse, l'animal est infiniment plus raisonnable que l'humain..

  15. #135
    sunyata

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Citation Envoyé par titijoy3 Voir le message


    je trouve cette considération extrêmement prétentieuse, l'animal est infiniment plus raisonnable que l'humain..
    L'instinct animal laisse t-il la place à une forme de délibération, pour prendre une décision ? J'en doute.
    L'adaptation â l'environnement rentre plus dans un shéma-stimulus réponse, â côté d'une adaption â l'environnement, dont les principales composantes sont gènétiques, épigétiques, et trés peu culturelles.
    Dernière modification par sunyata ; 05/09/2020 à 09h27.

  16. #136
    Stephani ina

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Plusieurs choses sont réunis aux humains : la mémoire, la langue, social, ...
    On peut trouver des espèces qui ont une ou deux de ces caractéristiques, mais jamais réunis comme dans le cas de l'homme..

  17. #137
    invite84127968

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Citation Envoyé par Stephani ina Voir le message
    Plusieurs choses sont réunis aux humains : la mémoire, la langue, social, ...
    On peut trouver des espèces qui ont une ou deux de ces caractéristiques, mais jamais réunis comme dans le cas de l'homme..
    On peut aussi trouver des ensembles de caractéristiques pour un animal non inclus totalement chez l'homme.

  18. #138
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Citation Envoyé par Stephani ina Voir le message
    Plusieurs choses sont réunis aux humains : la mémoire, la langue, social, ...
    On peut trouver des espèces qui ont une ou deux de ces caractéristiques, mais jamais réunis comme dans le cas de l'homme..
    bien sur que si!
    si on entend pas "langue" tout langage élaboré.
    y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !

  19. #139
    aygline

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Bonjour,
    l'animal est infiniment plus raisonnable que l'humain
    … « raisonnable » pour la raison pratique, « rationnel » pour la raison théorique. . Et « raisonnable » ça peut vouloir dire « être en capacité d’être raisonné » ou « agir raisonnablement, selon sa nature ».

    Impossible de faire entendre raison à un chien parce qu’un chien n’a pas la raison humaine, n’est pas lui-même un être humain.

    Pas très scientifique de dire ça mais beaucoup de sciences ne sont pas très scientifiques, sont extrêmement qualitatives, descriptives.

    Exemple la médecine n’est pas une science exacte et les sciences actuelles de la chloroquine et du coronavirus, sont extrêmement descriptives, qualitatives.

    En effet, personne ne sait au juste ce que fait la chloroquine quand elle pénètre dans un organisme infecté de coronavirus or c’est ce qu’il faudrait savoir.

    Donc c’est la foire d’empoigne continuelle là-dessus et des scientifiques font des procès pour vices de formes à d’autres scientifiques marseillais ou autres, car seuls des essais statistiques valant ce qu’ils valent et pas toujours menés de façon très orthodoxe pourquoi le taire, aident à désembuer le truc actuellement et, formellement, aucuns résultats scientifiques dignes de ce nom, permettent (actuellement) de trancher drastiquement la question de savoir si la chloroquine est efficace et pourquoi comment, pour traiter la covid

    Idem pour comparer un être humain digne de ce nom et un animal qui n’est pas lui-même un être humain, il n’y a en gros que des essais concrets qui restent très qualitatifs, descriptifs, et donc pas très scientifiques, pour démêler le truc si peu que ce soit

    Au reste la classification très tatillonne des espèces vivantes, le découpage pointilleux en règnes embranchements ordres familles espèces de genres ou sous-genres, ou quelque chose comme ça, semble vouloir servir de substitut (dans l’état actuel de la science) à quelques argumentations autrement plus scientifiques, qui pourraient venir ultérieurement.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Genre_(biologie) :

    En systématique, le genre est un rang taxinomique (ou taxonomique) qui regroupe un ensemble d'espèces ayant en commun plusieurs caractères similaires. Le genre est le sixième rang principal de la systématique classique des espèces vivantes. On estime qu'environ 290 000 genres sont utilisés dans le règne animal (dont près de 10 % de papillons).


    Les rangs taxonomiques3 utilisés en systématique pour la classification hiérarchique du monde vivant sont les suivants (par ordre décroissant) :
    • Super-règne, Empire, Domaine (Superregnum, Imperium, Dominium)
    Règne (Regnum)
    • Sous-règne (Subregnum)
    • Rameau (Ramus, « branch » en anglais)
    • Infra-règne (Infraregnum)
    o Super-embranchement, Super-division (Superphylum, Superdivisio)
    o Embranchement, Division (Phylum, Divisio)4
    o Sous-embranchement, Sous-division (Subphylum, Subdivisio)
    o Infra-embranchement (Infraphylum)
    o Micro-embranchement (Microphylum)
     Super-classe (Superclassis)
     Classe (Classis)
     Sous-classe (Subclassis)
     Infra-classe (Infraclassis)
     Super-ordre (Superordo)
     Ordre (Ordo)
     Sous-ordre (Subordo)
     Infra-ordre (Infraordo)
     Micro-ordre (Microordo)
     Super-famille (Superfamilia)
     Famille (Familia)
     Sous-famille (Subfamilia)
     Tribu (Tribus)
     Sous-tribu (Subtribus)
    Genre (Genus)
     Sous-genre (Subgenus)
     Section (Sectio)
     Sous-section (Subsectio)
     Espèce (Species)
     sous-espèce (subspecies) - dernier rang zoologique officiel5
     variété (varietas) - race étant un rang zoologique informel5
     sous-variété (subvarietas) - sous-race étant un rang zoologique informel5
     forme (forma) dernier rang en mycologie
     sous-forme (subforma)

  20. #140
    invite84127968

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Citation Envoyé par aygline Voir le message
    Pas très scientifique de dire ça mais beaucoup de sciences ne sont pas très scientifiques, sont extrêmement qualitatives, descriptives.
    C'est pas faux de dire qu'il n'est pas scientifique de définir les sciences comme pas très scientifiques.
    Pour le reste .. https://www.podcastscience.fm/dossie...-scientifique/

  21. #141
    aygline

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    ... classer, répertorier, cataloguer, classifier, nommer, qualifier des phénomènes physiques, c'est pas très scientifique en soi

    Les subsumer sous des lois théoriques, c'est plus scientifique !
    Dernière modification par aygline ; 05/09/2020 à 11h29.

  22. #142
    invite84127968

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Ah pas mal, la subsomption pourrait bien distinguer le genre humain au sein du reste du règne animal.

  23. #143
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Citation Envoyé par aygline Voir le message
    Les subsumer sous des lois théoriques, c'est plus scientifique !
    donc des lois "théoriques" non scientifiques...
    je ne me sens pas un scientiste , mais pour autant j'ai du mal à saisir !!
    y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !

  24. #144
    philippedelimoges

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Bonjour à tous,

    Ma réponse à la question initiale de sunyata :

    Préalable : l’humanité est une espèce animale comme les autres. Ne pas oublier cette évidence (qui n’est pas admise par tout le monde). De plus, cette espèce animale à des spécificités qui lui sont propres, comme chaque espèce animale à des spécificités ou des singularités. Et la recherche scientifique se doit de considérer l’humanité comme un sujet d’étude comparable aux autres espèces animales. Mais force est de reconnaître que ce point de vue est récent : malgré la révolution copernicienne que fut Darwin, il a fallu attendre les années 90 du XX° siècle pour qu’on commence véritablement intégrer les concepts éthologiques dans l’étude de notre espèce.
    En bref, nous avons des singularités comme la thermite à des singularités.

    « Le genre humain présente-t-il une spécificité que l'on ne retrouve chez aucune autre espèce animale ? »

    La « singularité » que s’attribue l’humanité est communément définie par une position à part au sein du règne animal – notamment par une position de suprématie intellectuelle.
    Ce qui caractérise notre humanité au premier abord c’est sa différenciation technologique par rapport aux autres espèces. Les pingouins n’ont pas construit de fusée pour aller sur la Lune. Cette technologie nous particularise. Cette évidence s’impose indiscutablement. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des pingouins très intelligents. L’intelligence (aptitude à résoudre des situations et aptitude à construire mentalement des actions) n’est pas propre à notre espèce. Il suffit de voir par exemple la dextérité des corbeaux calédoniens pour constater que notre espèce n’a pas l’apanage de l’intelligence.
    En fait, ce qui nous singularise fondamentalement des autres espèces c’est notre aptitude particulière à communiquer (orale et écrite). Cette aptitude nous permet de mettre en commun des aptitudes différentes et de valoriser des intelligences diverses. Le langage (syntaxique et récursif) est fondamental. Il est fondamental dans cette mise en commun des savoirs. Mais il est aussi fondamental dans l’élaboration de pensées abstraites, réflexives certes mais aussi imaginatives. Il ne faut surtout pas oublier cette dernière composante du langage car c’est elle qui est motrice dans le processus de symbolisation.
    Bref, la grande spécificité du langage c’est de nous donner une intelligence collective et cumulative (car transgénérationnelle).
    Mais cette aptitude de communication serait sans valeur si elle ne se combinait pas avec d’autres aptitudes : nous sommes des animaux sociaux ; nous avons une dextérité manuelle (qui met en application nos pensées) ; il y a un temps juvénile important propice à l’apprentissage … Pour faire court : les hasards de l’évolution ont permis notre « singularisation » dans le genre animal.


    « Il semblerait qu'à l'époque des peintures de la grotte de Chauvet, les humains ne se distinguaient pas des autres animaux. »

    Il n’est inintéressant de se poser la question : à partir de quand notre humanité a pu avoir ce sentiment de singularité ?
    Traditionnellement, on considère que l’invention de l’agriculture (élevage compris) a été déterminant dans cette dichotomie humanité/nature. L’humanité, en domestiquant son environnement, a assurément pris la grosse tête ; et une construction mentale dualiste hiérarchique (âme/corps ou transcendant/matériel) a apporté une « légitimation » à cette dichotomie.
    Voir les travaux de Philippe Descola (anthropologue).
    Peut-on remonter plus loin dans le temps ce sentiment de singularisation ? Pour ma part, je dirai oui.
    Entre 700 et 100 mille avant nous, il y a des évolutions notables dans le processus évolutif de notre espèce (très sensible après 300 mille). C’est probablement durant cette période qu’apparaît (1) le langage (un proto-langage), (2) la domestication du feu, (3) une technologie nécessitant une réflexion plus abstraite (ex. Levallois), (4) les premières vêtures et parures, (5) une réflexion symbolique, voire cosmogonique (ex. Bruniquel), (6) un allongement de la durée de l’immaturité juvénile (donc du temps d’apprentissage), (7) un accroissement du volume cérébrale (indépendant de la taille corporelle), (7) un positionnement supérieur dans la chaîne alimentaire (statut de prédateur et non plus de proie).
    On peut alors se demander si l’humanité d’alors ne s’est pas interrogée sur son statut singulier. Un sentiment de supériorité ou de fragilité a pu coexister : supériorité avec le feu et l’inventivité technique (taille et méta-outils) ; mais aussi fragilité car dépendance de l’humanité à l’égard de ses artefacts. Dans beaucoup de civilisation ancienne ont parle de l’humanité comme une espèce « nue » qui n’a pas d’attribue pour assurer sa survie (fourrure, dents, griffes, vitesse …).

    « Si l'humanité ne sait pas qu'elle est sa singularité par rapport aux autres créatures,
    comment peut-elle savoir comment se comporter conformément à sa nature ? » (…) « Un oiseau sait instinctivement que sa nature est de pouvoir s'élever dans les airs...Ainsi il peut exprimer son potentiel, en étant en accord; avec ses aptitudes et donc sa nature profonde. A l'instar du Conte d'Andersen "La Vilain petit Canard", l'espèce humaine sait-elle aujourd'hui qui elle-est, afin de pouvoir vivre en accord avec sa nature profonde d'être humain et d'exprimer tout son potentiel ?
    »

    Ce questionnement n’est pas du domaine des sciences. Comme l’a dit JPL c’est du domaine de la philo … ou de toutes sortes de questionnement existentiel.

    Cordialement

  25. #145
    sunyata

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Bonsoir,

    Et merci pour cette belle synthèse qui pour moi sonne juste et qui entre en résonance avec les propres recherche.

    Citation Envoyé par philippedelimoges Voir le message
    Bonjour à tous,

    « Il semblerait qu'à l'époque des peintures de la grotte de Chauvet, les humains ne se distinguaient pas des autres animaux. »

    Il n’est inintéressant de se poser la question : à partir de quand notre humanité a pu avoir ce sentiment de singularité ?
    Traditionnellement, on considère que l’invention de l’agriculture (élevage compris) a été déterminant dans cette dichotomie humanité/nature. L’humanité, en domestiquant son environnement, a assurément pris la grosse tête ; et une construction mentale dualiste hiérarchique (âme/corps ou transcendant/matériel) a apporté une « légitimation » à cette dichotomie.
    Voir les travaux de Philippe Descola (anthropologue).
    Peut-on remonter plus loin dans le temps ce sentiment de singularisation ? Pour ma part, je dirai oui.
    Entre 700 et 100 mille avant nous, il y a des évolutions notables dans le processus évolutif de notre espèce (très sensible après 300 mille). C’est probablement durant cette période qu’apparaît (1) le langage (un proto-langage), (2) la domestication du feu, (3) une technologie nécessitant une réflexion plus abstraite (ex. Levallois), (4) les premières vêtures et parures, (5) une réflexion symbolique, voire cosmogonique (ex. Bruniquel), (6) un allongement de la durée de l’immaturité juvénile (donc du temps d’apprentissage), (7) un accroissement du volume cérébrale (indépendant de la taille corporelle), (7) un positionnement supérieur dans la chaîne alimentaire (statut de prédateur et non plus de proie).
    On peut alors se demander si l’humanité d’alors ne s’est pas interrogée sur son statut singulier. Un sentiment de supériorité ou de fragilité a pu coexister : supériorité avec le feu et l’inventivité technique (taille et méta-outils) ; mais aussi fragilité car dépendance de l’humanité à l’égard de ses artefacts. Dans beaucoup de civilisation ancienne ont parle de l’humanité comme une espèce « nue » qui n’a pas d’attribue pour assurer sa survie (fourrure, dents, griffes, vitesse …).
    Il me semble particulièrement intéressant de voir que des options prises durant le néolithique, et l'invention du feu ou de l'élevage et de l'agriculture,
    des options prises il y a très longtemps donc, conditionnent si durablement et profondément nos société actuelles, sans qu'on s'en rende facilement compte. C'est d'autant plus pernicieux que cela fait pourrait-on dire parti d'un inconscient paradigmatique qui conditionne la logique ordinaire de nos réflexions sur notre rapport à la nature et au monde animal.

    L'approche anti-spéciste tente de nous réconcilier avec les autres espèces, de nous reconnecter émotionnellement avec ce monde animal duquel nous nous sommes peu à peu émancipé, pour le meilleur et pour le pire. La technique ce "Pharmakon" comme la désigne Bernard Siegler, nous à peu à peu coupée d'une forme de sensibilité qui nous faisait craindre et respecter notre environnement.

    Cette problématique du lien entre l'environnement et notre développement sociétal commence à se rappeler à notre bon souvenir, dans des proportions hélas des plus inquiétantes, (réchauffement anthropique, pollution , mise en péril de grand équilibres à l'échelle planétaire. )

    De l'ivresse du feu Prométhéen à la chute d'Icare, puisse la cire des ailes d'Icare fondre moins vite que les glaces de l'arctique.

    « Si l'humanité ne sait pas qu'elle est sa singularité par rapport aux autres créatures,
    comment peut-elle savoir comment se comporter conformément à sa nature ? » (…) « Un oiseau sait instinctivement que sa nature est de pouvoir s'élever dans les airs...Ainsi il peut exprimer son potentiel, en étant en accord; avec ses aptitudes et donc sa nature profonde. A l'instar du Conte d'Andersen "La Vilain petit Canard", l'espèce humaine sait-elle aujourd'hui qui elle-est, afin de pouvoir vivre en accord avec sa nature profonde d'être humain et d'exprimer tout son potentiel ?
    »
    Pour conclure là dessus je dirais que le courant anti-spéciste frappe juste en rappelant notre non séparation avec le monde vivant,
    mais j'ajouterai que cette sensibilité essentielle ne doit pas nous faire perdre de vue, la singularité de notre espèce, son immense supériorité cognitive, qui lui permet aujourd'hui de manipuler le génome, et de fait de son immense pouvoir de prédation et de destruction d'équilibres millénaires.

    Il y donc à mon sens ce pouvoir démesuré de la technique, dont découle une immense responsabilité dont nous tardons hélas à prendre toute la mesure.

    Cordialement
    Dernière modification par sunyata ; 06/09/2020 à 19h41.

  26. #146
    sunyata

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Traditionnellement, on considère que l’invention de l’agriculture (élevage compris) a été déterminant dans cette dichotomie humanité/nature. L’humanité, en domestiquant son environnement, a assurément pris la grosse tête ; et une construction mentale dualiste hiérarchique (âme/corps ou transcendant/matériel) a apporté une « légitimation » à cette dichotomie.
    Tout à fait !

    L'ethnologue et linguiste André Georges Haudricourt a pu mettre ainsi en relation, dans un trop bref article, le rapport brutal des agriculteurs du Proche Orient puis de l'Europe avec le blé, que l'on coupe, que l'on bat et que l'on broie, comme avec le mouton, animal docile et dépendant s'il en est, avec les conceptions dualistes du monde occidental, opposant les humains ici-bas à un pouvoir divin et transcendant, de même que le corps est opposé à l'âme.
    En Asie au contraire, les plantes réclament des traitements soigneux et indirects, comme l'igname, le taro et partiellement riz, de la même manière que le buffle est un animal ombrageux mais qui se laisse conduire par des enfants, qu'il protégera au besoin contre le tigre. Ce qui peut se mettre en rapport avec les philosophie et les religions orientales, immanentes, monistes où l'homme est immergé dans le cosmos et l'esprit dans le corps. Le rapport au monde et sa compréhension son de ce point de vue indissociables.

    Cordialement

  27. #147
    karlp

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Citation Envoyé par philippedelimoges Voir le message
    « Il semblerait qu'à l'époque des peintures de la grotte de Chauvet, les humains ne se distinguaient pas des autres animaux. »
    Bonjour,
    C'est là une affirmation pour le moins étonnante, à moins que les animaux n'aient, eux aussi, peint des symboles et des créatures "mythiques" sur les parois des cavernes.

  28. #148
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Salut,

    Citation Envoyé par karlp Voir le message
    C'est là une affirmation pour le moins étonnante, à moins que les animaux n'aient, eux aussi, peint des symboles et des créatures "mythiques" sur les parois des cavernes.
    Pas nécessairement car ce que pensaient les humains (de l'époque) ne dépend pas nécessairement du comportement des animaux. Mais par contre je me demande bien comment on peut déduire de ces représentations que les humains ne se distinguaient pas des autres animaux !!!! Ca me semble un peu hasardeux comme déduction.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  29. #149
    sunyata

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Salut,

    Pas nécessairement car ce que pensaient les humains (de l'époque) ne dépend pas nécessairement du comportement des animaux. Mais par contre je me demande bien comment on peut déduire de ces représentations que les humains ne se distinguaient pas des autres animaux !!!! Ca me semble un peu hasardeux comme déduction.
    Bonjour,

    Cette position est très hypothétique en effet, tout au plus constate t-on que les représentations animales sont très élaborées, alors que les représentations humaines sont réduites à leur plus simple expression.

    Mais sans connaître le contexte interprétatif, la signification réelle de ces peintures, leur éventuelle fonction, il est extrêmement hasardeux de déduire des faits précis,
    sur les représentations internes que les humains de l'époque avaient d'eux-mêmes.

    Ce qu'on peut dire sans doute, c'est qu'entre Chauvet et Lascaux on observe cette même focalisation sur le monde externe, peuplés d'animaux qui représentent un intérêt vital ou symbolique plutôt que sur l'humain.

    Les humains de l'époque préoccupés par les nécessités de la survie, face aux aléas de l'environnement doivent avoir très peu d'intérêt pour l'introspection où la sociologie.

    Cordialement,
    Dernière modification par sunyata ; 07/09/2020 à 07h48.

  30. #150
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Qu'est-ce qui distingue le genre humain au sein du reste du règne animal ?

    Salut,

    D'accord avec tout le début. Et il est assez clair d'après beaucoup d'éléments relevés dans l'art rupestre que les pratiques étaient chamaniques (parfois certains éléments semblent aussi se rapporter au totémisme). Or celles-ci peuvent être fort complexes et fort différentes de la vie au quotidien (on trouve par exemple des représentations de scène de chasse... avec des animaux qu'ils ne chassaient pas ou peu... comme en témoignent les ossements). Il semble même que la plupart des représentations d'art rupestre étaient liés à leurs croyances et pas juste des graffitis d'artistes en herbe. Mais même ça c'est loin d'être certain.

    On en a de plus un maigre échantillon (tout ce qu'ils ont pu dessiner dans le sable, la boue, la terre, sur des morceaux de bois,... tout ça est perdu).

    C'est comme si un ET essayait de comprendre notre société en regardant une dizaine de peintures pêchées au hasard dans des galleries.

    C'est donc loin d'être simple à interpréter voire quasi impossible.

    Mais :

    Citation Envoyé par sunyata Voir le message
    Les humains de l'époque préoccupés par les nécessités de la survie, face aux aléas de l'environnement doivent avoir très peu d'intérêt pour l'introspection où la sociologie.
    Ca non plus je ne suis pas d'accord. Impossible de dire si dans leurs conditions de vie ils pratiquaient ou non l'introspection.
    Dernière modification par Deedee81 ; 07/09/2020 à 08h13.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

Page 5 sur 6 PremièrePremière 5 DernièreDernière

Discussions similaires

  1. règne animal et groupe polyphylétique
    Par Omnitrix dans le forum Biologie
    Réponses: 4
    Dernier message: 15/07/2017, 14h55
  2. [Evolution] Innovation dans le règne animal
    Par ramzus2 dans le forum Biologie
    Réponses: 19
    Dernier message: 15/01/2016, 18h36
  3. [Génétique] Le règne animal
    Par parum dans le forum Biologie
    Réponses: 9
    Dernier message: 07/12/2015, 11h13
  4. [Zoologie] database règne animal
    Par lawliet yagami dans le forum Biologie
    Réponses: 4
    Dernier message: 08/04/2010, 12h26