Très interessant cette observation. Merci à toi.
-----
Très interessant cette observation. Merci à toi.
sur ma maison en pierre du beaujolais, j'ai pu observer
- des "remontées" mais qui ne dépassaient jamais 20 à 50cm quand le sol est le plus humide et la température la plus froide
- un mur intérieur qui devient humide mais uniquement... en été si j'aère la cave => condensation
sans remettre en doute tous les cas de remontée par capillarité, mes murs en pierre calcaire + chaux ne font pas remonter l'eau très haut...
Je pense quand même que dans la plupart des cas où ce n'est ni une fuite, ni une mauvaise évacuation des eaux, il s'agit plus simplement de condensation et/ou manque de ventilation
Merci car tu confirmes que même dans le cas de pierres calcaires ( propices à la migration de l'eau ) la capillarité est négligeable. Comme je le disais, la lutte contre les remontées capillaires est un bon business...du coup il n'est pas bien vu de remettre le dogme en cause.
Bonjour,
Je me demande si une trace d'humidité que j'ai détectée récemment ne confirme pas le sujet de cette discussion ??
- trace d'humidité au bas d'un mur d'un sous-sol, sur ~1,50m, et pas ailleurs,
- ce mur est en plein milieu de la maison, drain périphérique sur le pourtour de la maison.
- sous le mur, une semelle de fondation sur molasse, sous la dalle, un polyane, sous le polyane un lit de gravier.
- il n'y a(vait) pas de source sous la maison
- l'autre côté du mur est sec
- le seau, le flexible, l'évacuation visibles sur la photo ne fuient pas. (bricolage pour récupérer les fuites normales d'un chauffe-eau)
- cette trace est apparue début décembre et ne sèche pas.
Bonjour,
Ma trace d'humidité a disparu ... Qu'y a-t-il de changé ? Pluies en baisse et remontée de la t° extérieure.
A suivre
Bonjour.
Je pense à un truc de ce genre,
avec les pluies massives l'infiltration le long des murs est possible, dès que la pluie cesse, le niveau descend et tout rentre dans l'ordre.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Un peu HS mais qu'entends tu par "fuite normale d'un chauffe eau" ?
S'il s'agit de la fuite "normale" du groupe de sécurité lors de la chauffe, il existe une parade : l'installation d'un vase d'expansion règle définitivement le problème de la dilatation quotidienne, sur l'année c'est quelques centaines de litres qui resteront sur ton réseau d'eau plutôt que dans le seau...
Bonsoir,
Ma coupe est semblable à celle du croquis, avec une pente sauf:Bonjour.
Je pense à un truc de ce genre,
Pièce jointe 204778
avec les pluies massives l'infiltration le long des murs est possible, dès que la pluie cesse, le niveau descend et tout rentre dans l'ordre.
@+
- il y a (théoriquement) une couche de mortier hydrofuge entre la semelle et les agglo.
- ma coupe comporte 3 murs; celui concerné est au milieu, la trace humide sur la face "amont" uniquement.
Comment pourrais-je différentier une telle infiltration d'une condensation ?
Je pense à une infiltration entre les agglos du mur et le polyane de la dalle.
Condensation en fin d'hiver quand le sol est très refroidit et que l'air se radoucit brutalement, infiltration temps de pluie qui dure.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Si il n'y a pas de phénoméne de capilarité, pourquoi est il systèmatiquement préconisé un hérisson de pierre sous une dalle chaux ?
L'habitude ?
Que penser alors des hérisson ventilé ?
Mon fil : renovation Ancien Moulin - Renovation basse conso ?
le phénomène de capillarité est limité, je l'ai bien vu chez moi qui ait restauré une longère. limité en hauteur, en gros quelques cm au-dessus de la terre humide. voire un peu plus s'il y a de la terre dans le mur (sauf si c'est de la terre très argileuse, sans matière organique).
Sous une dalle de béton, on mets un polyane pour empêcher la condensation sous le carrelage (étanche sauf terre cuite ou pierre poreuse!!), qui non seulement rend les joints humides (beurk!) mais en plus refroidit le sol et peut moisir les plinthes ou le placo proches du sol
Sous une dalle de béton à la chaux, si on ne met rien comme pare-vapeur (chacun fait comme il veut, moi je ne préconiserai pas ça en terre plein), le hérisson ventilé permettra au moins d'éliminer un peu les vapeurs remontant du sol. et en tout cas il faudra un revêtement poreux à la vapeur d'eau pour ne pas avoir de condensation. Ce qui aura pour effet aussi d'augmenter l'hygrométrie de la maison... Bref je suis pas fan personnellement!
Dernière modification par poloassalili ; 01/01/2013 à 17h47.
Je comprend ton point de vue pour la dalle béton.
Par contre, pour la dalle chaux, je ne comprends pas.
Est-ce que tu dis qu'une dalle de béton de chaux sur terre plein, sans pare vapeur, n'est pas viable ?
Et du coup, tu dis qu'un herisson ventilé peut etre utile ?
Moi, j'avais en tête, sur terre plein dans ma maison sans rupture de capilarité, qu'il fallait un hérisson (pour la caillarité -sic-), et la dalle chaux pour la persiprance, avec en otion un isolant, sur ou sous le herisson (ca depend des ecoles de l'inertie).
Je me dis, si il n'y a pas de remontée d'eau par capillarité, pourquoi m'emm..... à mettre un hérisson de 25cm ? Pourquoi ne pas poser une dalle chaux directe, ou sur un lit de gravier....
Mon fil : renovation Ancien Moulin - Renovation basse conso ?
il y a aussi l'option hérisson lui-même isolant - en mousse de verre, ça fait les deux, c'est pas capillaire et on gagne en hauteur...
bon, on perd en inertie, mais avec 5cm de merrains de chène sur ma dalle de chaux et 2-3cm de gravier dessous (pour rattraper le niveau), ça me fait dans les 5t en plus de la dalle (j'ai la flemme de rechercher les images mais il y en a deux, trois par là) - bon, ça va pas chercher loin, j'en conviens...
Dernière modification par christina86 ; 01/01/2013 à 19h55.
Pour revenir au stockage des pellets :
- même avec un mur en béton banché que j'ai toujours vu sec, j'ai mis du paier goudronné se recouvrant du bas vers le haut, ûis des lattes, puis l'agglo, de sorte que si un jour il y avait une infiltration, cela s'écoulerait en dehors demon silo et ne toucherait pas mes pellets...
%on plancher en V est "natrurellement" en hauteur ; au milieu de ma dalle, il y a un siphon vers l'écoulement d'eau..
- dans une cave, je ne mettrais jamais les pellets contre un mur externe ni directement sur le sol ; dans ce cas, je conseillerais de mettre du papier goudronné sur les cotés et un drainage sous par ex des palettes recyclées + agglo vissé dessus...
Les caves dans lesquels il n'y a pas d'infiltration, JAMAIS, sont rares (la mienne jusqu'à aujourd'hui - mais je me suis méfié quand même).
Je me rappelle avoir vu les photos de ton (superbe) plancher en Merrains (peut etre dans le fil sur les dales chaux et les herissons)
Ce fil de discussion s'emploie à nous interoger sur l'intéret de cette barrière non capillaire, puisque la cappilarité "serai" largement exagérée... C'est l'objet de ma question d'en haut : Si il n'y a pas ou peu de capilarité, pourqoi mettre un hérisson (en pierre ou en mousse de verre, d'ailleurs).
Dernière modification par pleinlesyeux ; 03/01/2013 à 12h07.
Mon fil : renovation Ancien Moulin - Renovation basse conso ?
Salut,
Le hérisson a surtout pour but d'éviter que la dalle ne repose dans la flotte et que des phénomènes de moisissures se développent ( d'où l'intérêt de ventiler le hérisson ). Ensuite comme le dit SK il y a la permanent recherche de l'équilibre hydrostatique. Cela n'a rien à voir avec la capillarité mais peut produire des infiltrations conséquentes.
OK. Mais du coup, pas besoin d'un herisson de 30cm, non ?
J'ai lu des posts qui disaient que ventiler le hérisson pouvait amener de la flotte par condensation (puisque l'air amené en hiver est trés froid). Une parade ?
Mon fil : renovation Ancien Moulin - Renovation basse conso ?
C'est ramener l'air chaud et humide (façon "temps lourd orageux") qui va provoquer des condensations. Celui-ci au contcat des matériaux plus froid que lui va conduire à une condensation.
L'air froid est très sec. Il va se réchauffer au contact d'un hérisson qui sera par exemple à 10°, donc "s'assécher"...
moi j'ai le minimum syndical avec le technopor : 16cm une fois compacté.
je n'aurais pas osé mettre une dalle à même la terre, en plus avec du bois dessus
et vu la flotte dans les sols en ce moment, je suis contente d'avoir un hérisson (avec un drain qui traverse en diagonale pour être plus sûr...)
à la maison, tomettes sur chaux (sans cailloux dessous je suppose) : si on laisse un carton parterre quelque temps, le fond se désagrège...
Après les fortes pluies précédentes, ma trace d'humidité a refait surface puis a disparu.
Échelles :
10 mm journaliers (courbe bleue) <-> 100mm cumulés depuis début janvier (courbe noire)
Tu peux nous rafraîchir la mémoire stp?
Bonjour Riri,
Il suffit de cliquer sur la flèche bleue, à droite de mon pseudo, dans le message cité.
En deux mots, une remontée d'humidité épisodique dans mon s/sol alors que pendant plus de quinze ans, il n'y a rien eu.
Je relève ses apparitions et essaie de comprendre...
Retour de la trace d'humidité au bas d'un mur en plein milieu d'un sous-sol sur terrain en pente.
Météo des jours précédents: 100 mm de pluie en ~12 jours
La précédente remontée d'humidité date de mai dernier: 143 mm de pluie en ~13 jours (message ci-dessus)
La corrélation de cette remontée avec la pluie est bien établie...
Certes mais ce n'est pas une remontée capillaire. Comme le terrain est en pente, c'est simplement l'eau qui cherche son niveau hydrostatique moyen. Le principe des vases communicants somme toute.
Bonjour Riri, j'essaie juste de comprendre l'origine de ces traces d'eau qui apparaissent périodiquement au bas d'un seul mur (et à un seul endroit) du soul-sol carré qui comprend en gros 4 murs périphériques (secs !) et des murs intérieurs sur des semelles de fondation.
Mon doute était surtout entre remontée et condensation. Quelle incidence pour moi qu'il s'agisse plus d'une remontée "d'équilibre hydrostatique" qu'une remontée "capillaire" ?
Dernière modification par Tam ; 13/01/2016 à 15h10.
La mauvaise identification de la cause d'un problème ne permet pas l'élaboration d'une solution pour le résoudre.Quelle incidence pour moi qu'il s'agisse plus d'une remontée "d'équilibre hydrostatique" qu'une remontée "capillaire" ?
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
La solution pour moi est un bon drain le long du mur vers lequel la pente se dirige. Faire une tranchée le long du mur qui descend jusqu'au fondations si possible. Mettre un bon lit de gravier avec une légère pente vers un exutoire. Ensuite mettre un géotextile au fond de la tranchée ( sur les graviers ) et faire déborder le geo textile largement sur les cotés. Mettre un drain si possible rigide, avec fentes dirigées vers le bas. Remplir de gravier jusqu'à noyer le drain et enfin recouvrir le tout avec le géotextile restant. Recouvrir la tranchée avec de la terre. Tu n'auras plus de problèmes. Bon travail et bonne chance.
Bonsoir,
Ne pouvant pas faire de drain extérieur pour cause de mitoyenneté dans ma vieille maison, j'ai fait un drain intérieur le long de murs au pied desquels l'eau circule lors de fortes pluies (c'est-à-dire automne et hiver surtout). bien entendu tout ceci est évacué à l'extérieur avec une pente minimale. L'eau est ainsi canalisée juste dès le niveau de la roche (j'ai même creusé le roc) et les murs, bien qu'en pierre très dense et montés à la terre, sont parfaitement secs après 2 ans! Le sol a été bétonné, pas de souci d'humidité alors que le sol est plutôt "extrême" à la base car sans drain, l'eau arriverait au moins au milieu du béton voire plus haut.
Dans mon cas la maison a ~20 ans. Les semelles périphériques ont toutes été pourvues de drains à l'origine et dans les règles de l'art. Les murs périphériques du sous-sol sont en banché, recouverts de 3 couches de noir, doublés de hourdis verticaux, hourdis eux même tapissés de bidim, bref la périphérie a été plus que soignée et pas que sur le papier.
Le phénomène n'est apparu que depuis quelques années seulement, en plein milieu du sous-sol, là où je ne m'y attendais pas du tout A première vue j'ai d'abord pensé à une fuite d'eau usée pas loin, mais non.
Bref, assez surprenant pour que je l'évoque ici, mais pas assez préoccupant pour que je cherche plus systématiquement
Comment savoir si un drain à 2 m sous terre s'est bouché avec le temps ?
Si j'ouvre au niveau de la remontée, sûr je vais trouver de l'eau, mais comment savoir d'où elle vient ?
Je soupçonne 1) une descente d'eau pluviale souterraine et/ou son regard qui fuit au dessus en extérieur ? (aucun PVC EP ne passe sous la maison) 2) Une fuite ou modification des évacuations EP chez mes voisins en amont ?
D'autres idées ?
Dernière modification par Tam ; 13/01/2016 à 23h02.