Au niveau des alvéoles pulmonaire la défense contre les "poussières" au sens large est assurée par les macrophages qui les phagocytes. Mais cette défense n'est efficace que si on a affaire à des particules biologiquement inertes. C'est pour cela que certaines poussières déclenchent des maladies pulmonaires (silice, amiante...).
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
BonjourEnvoyé par JPL
Je pensais que les poussières de silice ou d'amiante étaient inertes et chimiquement stables: leur pathogénicité provenant de leur forme (fibre) de leur taille et de leur biopersistance.
Une particule non inerte peut être dégradée dans les macrophages, si cette dégradation ne produit pas de produits toxiques, il y a élimination.
Non elles ne sont pas biologiquement inertes car il existe en surface de ces particules des possibilités de liaisons chimiques non satisfaites. Ceci étant dit la biopersistance constitue bien un grave problème car la nocivité s'exerce bien plus longtemps que pour une particule rapidement dégradée ou dissoute dans les liquides organiques.
Pour l'amiante et un certain nombre d'autres fibres la pathogénicité semble reliée à la teneur en fer (catalysant l'apparition de radicaux libres oxygénés), et à la biopersistance (en effet le chrysotile, moins biopersistant, est moins dangereux que les autres formes d'amiante... tout en restant très dangereux). Quant à l'effet fibre, il existe en effet, même si tout n'est pas clair dans son mécanisme : une partie de l'effet fibre semble s'expliquer par le fait que cette forme favorise le piégeage dans l'espace situé entre les feuillets pleuraux (d'où plaques pleurales, cancer de type mésothéliome).
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
bonjour
je vois que vous étes entrain de vous disputer mais il faut parler de ces nano-particule et les rayon cosmiques
qui sont surment dangereux mais ils ont un role aussi sur la formation du carbone dont nous avons besoin
mais ils causent des cancers lorsqu'il arrivent a la troposphére a cause du trou de la couche d'ozone qui a augmenté le debit de ces rayon cosmique....
Je ne vois pas ce que les rayons cosmiques viennent faire ici. Je ne discuterai deonc pas des erreurs de ton texte.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Oui, je crois que tu mélange allègrement des questions qui n'ont rien à voir entre elles.
Bonsoir,
Comment, dans des protocoles d'études chez l'homme, sur les effets des nano-particules artificielles, pourrait-on s'affranchir du fait, que les sujets d'études et l'échantillon témoin respirent aussi les nano-particules naturelles ?Cécile #23 Le problème est aussi celui de la mesure : pour l'instant, il me semble qu'il n'existe pas d'appareil fiable et utilisable en routine dans l'industrie pour mesurer la nature et la quantité de nanoparticules présentes dans une salle de travail (ou tout autre endroit).
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
On ne peut pas s'affranchir : il faut que l'échantillon témoin soit aussi homogène que possible (non fumeur par exemple, mais ce n'est qu'un exemple) et observer d'éventuelles différences statistiquement significatives avec l'échantillon étudié (par exemple un excès de telle ou telle maladie).
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Quand je parle de mesures, je parle de mesure de la quantité totale de nanoparticules, naturelles ou fabriquées par l'Homme. Et surtout, de leur caractérisation (tant de particules de moins de telle taille, tant de telle taille...), sans quoi on ne mesure rien d'utile.
Ces mesures sont une condition sine qua non pour pouvoir imposer des valeurs limites de nanoparticules en milieu professionnel. Comment imposer quelque chose d'impossible à vérifier ?
Ceci signifie que la première urgence est de définir une ou des méthodologie(s) normalisée(s) concernant le prélèvement des nanoparticules dans l'atmosphère et leur quantification. Sinon les études concernant les effets des expositions ne seront pas comparables.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Re : Risques éventuels des nano-particules
Salut,
Il me semble que ce sera aussi un problème de "qualification" des particules, puisque leur forme semble importante.
@+
Oui, c'est pour ça que les futurs analyseurs de nanoparticules ne devront pas parler en masse de nanoparticules, mais bien en quantité de particules, et distinguer selon les différentes tailles, comme je l'expliquais dans mon message précédent.
