bonsoir,
voici une news que je viens de lire sur gogol:
JPL, Cyrrus, vous en pensez quoi?La ministre de l’Intérieur devrait, début 2008, proposer au gouvernement un projet de loi visant à offrir aux fonctionnaires de police la possibilité de suivre les communications d'un suspect grâce à des logiciels espions installés sur leurs ordinateurs
Des hackers en uniforme bleu ? La police nationale devrait, d’ici peu, avoir le droit de placer des logiciels espions sur les ordinateurs de personnes suspectées. Selon Le Figaro, le dispositif se composera, pour une part, d’une clef de connexion dissimulée dans le poste qui fournira aux fonctionnaires le moyen de suivre en temps réel toute communication effectuée. En outre, il leur sera également possible d’installer à distance des logiciels espions du même type que les chevaux de Troie.
Les bonnes vieille méthode du piratage pourraient donc servir aux enquêtes de la police, si les suspects tombent dans le piège.
Le projet, qui devrait être présenté en Conseil des ministres début 2008, ne dispose pour le moment d’aucun calendrier détaillant son entrée en vigueur. Tout juste sait on que le dispositif ne permettra pas aux fonctionnaires de police d’enquêter sans restriction.
Ainsi, le juge d’instruction et le juge des libertés et de la détention représenteront les garde-fous de la mesure.
La mise en place d’un système de surveillance plus adaptée aux nouvelles technologies (et aux nouvelles pratiques des criminels…) devrait permettre à l’institution policière de combler son retard.
Rappelons qu’au mois de novembre la police fédérale allemande avait fait état de difficultés similaires. Avouant son impuissance à décrypter les données circulant par le biais de la VoIP, le responsable de la police allemande avait décidé de passer par le législateur pour obtenir un moyen de contournement…
C’est désormais chose faite pour la France. Pourtant, il reste encore des étapes à franchir. Quelle va être la réaction de la Cnil, la Commission informatique et Libertés ?
Par ailleurs, les ordinateurs équipés de solutions de nettoyage ne tarderont pas à détecter un éventuel logiciel espion. La police annonce vouloir négocier avec les éditeurs pour que ces derniers ne dénoncent pas les spywares d’investigation. Pourtant, il apparaît difficile de faire appliquer une telle manœuvre considérant le grand nombre de logiciels pirates qui circulent sur la Toile…
Il n’en reste que ce nouveau projet représente une initiative intéressante de la part d’une institution qui apparaît parfois bien dépassée face aux nouvelles habitude du banditisme.
d'habitude, je ne donne pas trop d'importance à ce genre d'infos, mais y a des limites à tout.
là je pense que ça depasse les bornes.
non?
cordialement
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