les biocarburants

[polo974]

Non. Ce n'est pas leur fonction première.
Le tracteur ne sert pas plus à produire des agrocarburants que le pain ne sert à remplir les poubelles.

je n'ai pas dit que c'est leur fonction première, mais qu'ils sont utilisés dans la production des agrocarburants.

Réfléchis un peu avant d'argumenter.

Je te retourne le compliment...

Accessoirement, je te conseille de discuter un peu avec un agriculteur.
Tu réaliseras qu'ils ont généralement plusieurs champs, qui peuvent être assez éloignés,

Ce n'est pas ma faute si c'est mal organisé.

et que sur un même champs, ils parcourent des km.
Enfin bref, va voir un tracteur en fonctionnement, imagine un peu ton système, tu verras tout de suite que c'est complètement irréalisable.

N'as-tu pas vu des système d'irrigation qui tournent autour d'un pivot central et couvrent un gigantesque disque?
On peut très bien le faire pour trimbaler du jus en plus de l'eau

Tu sais, le calcaire, c'est aussi du CO2 fossile.
C'est même un stock de carbone incroyablement plus important que le pétrole et cie.
En bref : les agrocarburants peuvent théoriquement ne consommer aucune source de CO2 fossile. Pas les éoliennes.

Encore une fois tu es de (très) mauvaise fois,
d'un coté tu compares une consommation théorique (pour ne pas dire hypothétique si on considère l'élaboration des aciers nécessaires aux outillages) de l'agroculture idéale (sans la moindre infrastructure en béton, pas le moindre silo, hangar, quai, rien, je rigole...)
à une situation actuelle réelle où le béton est utilisé pour des fondations qui je le répète sont extrêmement réduites pour certaines éoliennes.

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Non, pas agrocarburant : c'est trop restrictif.
Il faut également inclure l'usage d'algues, et de déchets qui ne relèvent pas de l'agriculture.

qui n'ont pas grand chose de bio au sens où le commun des personnes l'entend...
(de plus que les déchets, on pense (hélas) sérieusement à les épandre de plus en plus dans les champs, du coup, ils deviendraient un peu plus agro encore ! ! !
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[polo974]

Petit calcul sur la valeur énergétique du noyau d'olive.
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Conclusion :
la production mondiale annuelle d'olives pourrait répondre à 1% de la consommation énergétique annuelle de la construction automobile française...
Cordialement.

Le Maroc, c'est donc 3% de la prod mondiale, mais le pb n'est pas là (quoi que 3% de 1%, ça commence à faire peu... et si on n'exploite "que" 30% des noyaux, ça fait encore moins).

Avant, les noyaux, ils devenaient quoi?

Ils étaient valorisés sur place (dans un four quelconque), pas besoin de le transporter.

Mais ce n'était sûrement pas "structuré", "valorisé" (au sens money du terme), traduit en terme de flux comptable...

Si ça ce peut, ça échappait même totalement au contrôle économique officiel, ça profitait à tout un chacun, va savoir, totalement inadmissible....

Bilan, maintenant, on dépense de l'énergie pour centraliser et afficher une fausse "green attitude" juste en déplaçant une solution (donc en créant un problème ailleurs). C'est un fait.

(et je m'abstiens de parler du reste de l'impact social que j'ai conjecturé...)

[zyket]

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Avant, les noyaux, ils devenaient quoi?

Ils étaient valorisés sur place (dans un four quelconque), pas besoin de le transporter.

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En effet, au Maroc, je ne sais pas, mais en région PACA, cf ci-dessous :

Filières d'utilisation actuelles ou prévisibles des produits (usages concurrents)
Grignons issus de presse
Les moulins équipés de ce type de presse valorisent les grignons secs par combustion sur le site de production ou dans des structures équipées de chaudières poly-combustibles.
Quelques moulins réalisent ou font réaliser du compost à partir de ces grignons. Ils sont ensuite épandus sur des terrains agricoles.
Grignons issus de chaînes continues
La filière la plus représentée est l’épandage. Les cultures concernées sont essentiellement la vigne, l'arboriculture et l’olivier.
Les mesures effectuées sur les différentes fractions organiques des grignons révèlent des teneurs élevées en lignine et en hémicellulose, le produit sec étant composé à plus de 90% de matière organique (AFIDOL 2005).
Les épandages contribuent ainsi à l’entretien organique des sols.
Il est à noter cependant que les apports ne sont pas toujours correctement raisonnés en terme de dose d’épandage ; l'inadaptation du matériel d'épandage est parfois en cause.

http://www.ademe.fr/paca/Pdf/Etude_b...e_complete.pdf

Cordialement