Bonjour,
c'est grosso modo la conclusion d'une étude récente.
=> C'est vrai que mes nuits les volets/vitres ouverts me semblent plus agitées.
Ce stress induit peut-il être la cause de cancers ? Qqn aurait-il + d'infos ?
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Bonjour,
c'est grosso modo la conclusion d'une étude récente.
=> C'est vrai que mes nuits les volets/vitres ouverts me semblent plus agitées.
Ce stress induit peut-il être la cause de cancers ? Qqn aurait-il + d'infos ?
Le succès c'est d'être capable d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme
Gné? Rien compris au topic, de quoi vous parlez?
Une hypothèse est :
plus de lumière pendant la période de sommeil => moins de mélatonine => plus de cancer
http://astrosurf.com/licorness/dossi...gue%202009.pdf
De cette hypothèse ?
Bonjour,
J'aimerais juste laisser une citation d'un article d'il y a quelque temps:
Extrait de l'article (2001):Life in industrialized societies is primarily life inside buildings. Illumination from electric lighting in the built environment is quite different from solar radiation in intensity, spectral content, and timing during the 24-hour daily period. Humans evolved over millions of years with the day–night pattern of solar radiation as the primary circadian cue. This pattern maintained a 24-hour rhythm of melatonin release, as well as a host of other physiological rhythms including the sleep–wake cycle
"Light in the Built Environment: Potential role of Circadian Disruption in Endocrine Disruption and Breast Cancer"
Cordialement
Et il parait même que ça transforme les Saiens en gros singes surpuissants.
Ce n'est donc pas la lumière nocturne mais le fait de perturber notre cycle normal jour / nuit. Faudrait voir à faire attention en lisant et merci de citer les sources maintenant Goel
Donc cela voudrait dire qu'avant les populations de sibérie par exemple avaient de plus grandes chances de développer des cancers du sein que les populations vivant à l'équateur, vu que leur cycles jour / lumière était très variable suivant les saisons, alors qu'à l'équateur, celui reste très constant.
Il faudrait voir :
- la conclusion de cette étude (donc remonter à la source) : dans le titre, on lit seulement "Potential role of Circadian Disruption in Endocrine Disruption and Breast Cancer"
- le nombre de personnes sur lesquelles l'étude a été faite : à chaque fois que je vois des études sur quelques dizaines de personnes, je me dis que ce n'est pas du travail sérieux.
- si le lien est vraiment clair entre lumière nocturne et quantité de mélatonine, puis entre cette variation de quantité de mélatonine et cancer. Rien n'est moins sûr. A mon avis (mais j'attends de lire l'article), seule la première partie est suspectée.
Il n'y a pas qu'un article sur le sujet. Duquel parlez vous ? Du texte cité par Myoper ? Celui cité par Akla ?
(Au passage, je présume (?) que l'intervention de Goel trouve sa source dans un article plus récent, peut-être celui référencé dans http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=22555335)
Source : http://www.santelog.com/modules/conn...sque-_3888.htm
(Centre interdisciplinaire de recherche chronobiologique de l'Université de Haïfa)
Ps: dslé pour l'oubli...
Le succès c'est d'être capable d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme
+1 000 000 Cécile.Il faudrait voir :
- la conclusion de cette étude (donc remonter à la source) : dans le titre, on lit seulement "Potential role of Circadian Disruption in Endocrine Disruption and Breast Cancer"
- le nombre de personnes sur lesquelles l'étude a été faite : à chaque fois que je vois des études sur quelques dizaines de personnes, je me dis que ce n'est pas du travail sérieux.
- si le lien est vraiment clair entre lumière nocturne et quantité de mélatonine, puis entre cette variation de quantité de mélatonine et cancer. Rien n'est moins sûr. A mon avis (mais j'attends de lire l'article), seule la première partie est suspectée.
Tout d'abord, j'aimerai apporter l'article suivant au débat:
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1411
Ensuite, ce genre de corrélation mérite d'être approfondie:
- en suivant les recommandations de Cécile
- en creusant la façon dont la stat est utilisée
- dans quelle mesure le risque de cancer serait augmenté (0.001% ou 5% ou 200%?)?
Enfin, il faudra encore des études qui corroborent ce résultat qui n'est publié dans des revues que de faible impact (sans vouloir faire l'élitiste non plus) et qui m'évoque pour l'instant deux choses:
- la forte corrélation entre la température moyenne de la planète et le nombre de pirates (http://www.venganza.org/about/open-letter/)
- les nombreux exemples de ce type réfutés ensuite par des études plus poussées mais largement répandues aujourd'hui dans nos idées reçues (ex: les propriétés des antioxydants du thé vert, du vin et de l'alimentation en général qui devaient prévenir le risque de maladie cardiovasculaires... mais tant d'autres)
Ne pas s'enflammer, laissons la connaissance scientifique se modeler à l'instar de ce qui est expliqué dans mon premier lien.
Enfin quelque soit la source, le titre est faux, ce n'est pas la lumière en elle même qui est montré du doigt mais son effet sur la perturbation de notre cycle circadien. Mais en même temps, ça fait un bout de temps que celui des habitants des cercles polaires, enfin surtout l'arctique vu que les habitants de l'antarticque sont une possibilité des temps modernes, doit être désynchronisés vu leur "jour" de 20h puis des nuits de 20h, voire un jour - nuit de 6 mois chacun.
Pour remettre ce sujet dans un contexte plus général, les humains (et les autre êtres vivants, d'ailleurs) vivent dans certains environnements et dans certaines conditions qui vont lui faciliter, prolonger la vie ou au contraire la raccourcir ou la rendre plus difficile sachant qu'elle va de toute façon se terminer et que la cancérisation en est un moyen ou un simple facteur "accélérateur".
Il est donc, amha, nécessaire de classer les effets nocifs en fonction de la réduction de cette vie en termes de durée et qualité et est a opposer aux bénéfices du même ordre qu'ils ont permis d'obtenir.
Ici, le travail de nuit a du normalement permettre a son exécuteur une meilleure paye avec de meilleures* conditions de vie en dehors du travail, une diminution de stress, la possibilité de se payer de meilleurs soins ou éviter un travail encore plus délétère ...
* Meilleures que s'il n'avait pas fait ...
On peut retenir que de toutes façons, on va mourir d'avoir vécu et a trop (jusqu'à la limite de la sensibilité) chercher ce qui nous y conduit, on va en arriver a des non-sens qui vont nous empêcher de vivre ou d'en profiter.
J'ai l'impression que cela dépasse la question du travail de nuit (ou plus exactement du sommeil de jour, non ?).
En lisant les textes, j'ai réalisé que mon "réveil" (le machin qui me donne l'heure la nuit) étant rétro-éclairé bleu, c'est très mauvais pour me rendormir quand pour une raison ou une autre (sirène d'alarme par exemple ) je me réveille la nuit et veut savoir l'heure (en lisant ce réveil qui porte alors bien son nom ).
La vie "civilisée" urbaine ou péri-urbaine est assez dommageable quand à la qualité du sommeil, que ce soit bruit, lumières extérieures artificielles mais aussi lumière artificielles intérieures.
Si on accepte un tel constat, il y a un certain nombre de petites actions à faire (que je change mon "réveil" par exemple, pour un qui affiche en rouge) pour limiter les effets des lumières.
Et là la comparaison des bénéfices pose moins de difficulté !
[Et au passage, une râlante contre la disparition des ampoules à incandescence, plutôt rouges, au profit d'ampoules fluo à lumière "naturelle", donc fortes en bleu ! Les lumières intérieures utilisées la nuit (couloir, toilettes, etc.) sont alors plus dommageables, sauf à rajouter un filtre ou avoir des ampoules filtrées ad hoc...]
Dernière modification par invité576543 ; 11/09/2010 à 12h22.
On peut aussi se demander, au point ou on en est, si le fait de savoir l'heure, en cas de réveil passé une certaine heure n'est pas (plus ?) préjudiciable de ce point de vue.
Tu veux dire que je ne pourrais pas changer celle de mon réveil "simulateur-d'-aube-complétement-moche-et-très-très-cher-qui-me-réveille-en-douceur-sans-sonnerie-mais-sur-lequel-je-ne-peux-lire-l'-heure-en-cas-de-réveil-nocturne" ?[Et au passage, une râlante contre la disparition des ampoules à incandescence, plutôt rouges, au profit d'ampoules fluo à lumière "naturelle", donc fortes en bleu ! Les lumières intérieures utilisées la nuit (couloir, toilettes, etc.) sont alors plus dommageables, sauf à rajouter un filtre ou avoir des ampoules filtrées ad hoc...]
Chacun ses problèmes ! Perso, je suis "du matin", je n'ai pas besoin qu'on me réveille (et n'ai que très ponctuellement utilisé de ma vie un truc à sonnerie ou autre pour me réveiller à l'heure --à l'étranger avec décalage horaire, par exemple ). Par contre, si je me réveille par inadvertance (= sirène d'alarme au loin, ou mob traffiquée pour faire plus de bruit que 50 voitures dans la rue) à 3h du matin ou à 5h, il arrive que je n'arrive pas à déterminer par moi-même lequel des deux est-ce, or mon comportement en dépend : dans le premier cas, je m'efforce d'avoir un cycle de sommeil en plus, dans l'autre je me lève.
Donc, à la lumière des données nouvellement acquises, ce chronoscope à lumière bleue est dommageable au cas "3h", et va donc être viré ! (Médecine de détail, faute de pouvoir régler le problème à la racine, i.e., dynamiter les alarmes et les mobs traffiquées. Parce que, si on voulais mon avis, les lumières nocturnes c'est un peu secondaire dans les causes de dérangement du sommeil en ville... Mais, bon, ça ne se vendra pas beaucoup, une étude pour vérifier qu'un bruit de 100 dB peut causer des troubles du cycle de sommeil, les lumières nocturnes c'est mieux.)
+1, c'est complétement pertinent dans le cadre de l'évaluation (comparaison) des troubles dus a la lumière (...).
Et tu as raison pour la "personnalisation" des problèmes. Je voulais simplement souligner le fait que les simples conditions d'acceptation d'un réveil inopportun étaient non négligeables (assez répandus si l'on considère l'importance des troubles du sommeil "en France"*).
*Ce qui nous amène a tous les troubles du sommeils dont les causes se retrouvent plus dans les bruits environnementaux, le "stress quotidien" (...) que dans les lumières.
Le sujet un brin démago
l'homme est né dans un environnement connu de cycle jour nuit, avec des nuits noires, des nuits étoilés relativement claires, des nuits lumineuses avec une pleine lune dominante ...
Je vois pas en quoi quelques lumières de + ou de - changera quelques choses !
Je pense que le sujet en question fait une erreur grossière démagogique car je pense plutôt que le véritable sujet et l'hygiène de vie nocturne de l'homme dans le monde moderne ...
Et pas "lay lumiayre noqu'turne fond de nous day mu-taons" ...
C'est l'hygiène de vie nocturne dans un monde urbain dont il est plutôt question a mon sens ...
Je vois pas en quoi quelques néons et ou lampadaires sodium auraient a voir a quoique se soit avec le cancer ... Surtout que bon la luminosité reçue par nos corps dans ses conditions reste : très faible
Et qu'en + bien que de couleur pas spécialement proche du soleil, l'éclairage urbain, généralement assuré par des ampoules sodium a un spectre très proche du soleil naturel (et c'est d'ailleurs bien pour ça, que la technologie sodium pour l'éclairage, sert aussi en horticulture d'intérieur comme l'hydroponie ect ... Ce que ne peuvent assurer les éclairages classiques ménagers ...)
Bhin question lumière et sommeil... je ne sais pas si c'est la myopie, mais je ne vois que trop bien les grosses tâches lumineuses la nuit, lesquelles me perturbent dans mon sommeil -- à part si je mets un masque (pas très sain) ou que j'ai la chance d'avoir une chambre sans loupiotte inopportune (genre remplacer le réveil à LED par un bon petit réveil à cristaux liquide ou aiguille, avec un petit interrupteur pour juste entr'apercevoir l'heure grâce à une LED solitaire ordinairement éteinte).
Personnellement le bruit "surprise" ou la lumière "surprise" me réveille -- j'appellerais ça des perturbation environnementales.
Ensuite il n'est pas exclu qu'on ne soit pas tous "câblé pareil", à savoir que certains individus dorment avec la TV allumée (sons + lumières) même si j'ignore comment, et même avec quoi ils se réveillent de fait. J'ai bien une idée à savoir : quand la TV s'éteint, soit une perturbation environnementale de plus ? Pour autant ces mêmes individus ne semblent pas manquer de sommeil, quelle qu'en soit la qualité préjugée (et non étudiée), puisqu'ils ne présentent pas de perturbations majeures dans leur quotidien -- hormis les récriminations des voisins peut-être...
Quant à savoir si la qualité des rayonnements, et même la quantité relative à certaines longueurs d'ondes, reçus quotidiennement par notre peau renforce ou diminue le risque oncogène...
Pour ce qui est de la perturbation du rythme circadien, il y a peut-être une influence;
mais pour le plus gros des cancers et leucémie dans les régions polaires, c'est très certainement la plus grande exposition aux rayonnement cosmique (et solaire) qui est à mettre en cause, car le champ magnétique terrestre y est bien moins protecteur.
Par contre, les UV sont probablement plus intenses en altitude et dans les régions équatoriales d'où cancers de la peau.
Reste à savoir si le défaut d'ozone au dessus du pôle sud a un effet néfaste également, mais vu le faible nombre d'habitants, et leur habitude de ne pas prendre de bains de soleil, je ne sais si des statistiques sont réalisables.