baclofène et dépendance
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baclofène et dépendance



  1. #1
    arthur76330

    Question baclofène et dépendance


    ------

    bonjour ,

    aujourd'hui on reparle du baclofène dans le traitement des addiction , notamment a l'alcool. si il est vrai que cette molécule donne une indifférence a l'alcool , c'est quel doit joué sur le circuit de la récompense et donc voila ma question : si une molécule est capable d'influence ce circuit ne risque pas de créer une indifférence a tout les plaisir ( car c'est le même circuit utilisé ) et donc une dépression ?

    -----
    Dernière modification par JPL ; 25/01/2012 à 16h39. Motif: Orthographe du titre

  2. #2
    jgiovan

    Re : baclofène et dépendance

    Bonjour,

    bonne question en effet.

    D'après Wikipedia, le risque existe :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Baclof%C3%A8ne

    En outre, le baclofène est prescrit hors AMM contre l'alcoolisme, avec des posologies pour lesquelles les risques sont inconnus en l'absence de toute étude clinique.

    Je pense pour ma part qu'il est criminel d'assurer la promotion d'un traitement hors AMM et je me demande ce que font l'AFSAPPS et l'ordre des médecins...
    Dernière modification par JPL ; 25/01/2012 à 16h39. Motif: Orthographe du titre

  3. #3
    JPL
    Responsable des forums

    Re : baclofène et dépendance

    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  4. #4
    myoper
    Modérateur

    Re : baclofène et dépendance

    Citation Envoyé par arthur76330 Voir le message
    aujourd'hui on reparle du baclofène dans le traitement des addiction , notamment a l'alcool. si il est vrai que cette molécule donne une indifférence a l'alcool , c'est quel doit joué sur le circuit de la récompense et donc voila ma question : si une molécule est capable d'influence ce circuit ne risque pas de créer une indifférence a tout les plaisir ( car c'est le même circuit utilisé ) et donc une dépression ?
    Bonjour.
    Oui, il peut mais ce n'est pas un simple circuit car, par exemple, le bupropion est un antidépresseur et a ce type d'effets.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    sylvie031

    Re : baclofène et dépendance

    Bonjour

    je me permets d'intervenir dans cette discussion.
    je fais partie de ceux qui sont pressés de voir le baclofène reconnu parce ce médicament m'a permis de guérir de ma dépendance à l'alcool.

    L'hypothèse d'Olivier Ameisen est que la dépendance serait due à un déficit en GHB. Le baclofène agoniste comme le GHB du Gaba-B, comblerait ce déficit.
    Il me semble sans être spécialiste, que l'on est pas tout à fait sur le circuit de la récompense.

    Indifférence à tout, nous ne l'avons pas constaté de façon notoire.

    Ceci dit, Renaud de Beaurepaire, premier prescripteur en France note 10% de cas de dépression, nous en avons constaté aussi.
    Alors que d'autres sont capables, avec le baclofène, de se passer totalement des antidépresseurs et anxiolitiques qu'ils prennaient depuis des années.

    Ne vous inquiétez pas concernant l'AFssaps, elle met en garde autant qu'elle le peut.
    Ce qui nous parait étrange est la façon dont certains de ses experts parlent du baclofène. Maximisant systématiquement les effets secondaires et minimisant les résultats obtenus par les prescripteurs.
    Enfin étrange, peut être pas, ces personnes travaillent sur d'autres molécules, par exemple le nalmefène.

    Personnellement, ce qui me semble criminel est de laisser mourir des malades alors que l'on sait qu'un traitement efficace exite

    Sylvie Imbert - Association BACLOFENE

  7. #6
    myoper
    Modérateur

    Re : baclofène et dépendance

    Citation Envoyé par sylvie031 Voir le message
    Personnellement, ce qui me semble criminel est de laisser mourir des malades alors que l'on sait qu'un traitement efficace exite
    Les réponses sont développées un peu dans ce fil : http://forums.futura-sciences.com/co...-lafssaps.html (un traitement efficace est un traitement qui a donné un "minimum" de preuves de son efficacité). On pourrait dire de la même façon qu'il est criminel de faire la promotion d'un traitement qui n'a pas fait la preuve de son efficacité et c'est à priori la raison principale qui pousse les experts a ne pas inciter à la consommation donc a ne pas présenter ce produit sous un jour favorable.
    Sans études correctement menées, on ne peut pas conclure à son efficacité.

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