Les hommes peuvent avoir un cancer du sein (rare mais méchant) mais je n'ai jamais entendu parler de cancer de la prostate chez les femmes.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
je n'ai pas regardé le film. Mais en tout cas on considère en général dans les études comparatives une incidence corrigée par l'âge (si si ça existe)Ça ne change pas le fait que ce reportage compare l'incidence des cancers des pays concernés sur l'ensemble de la population et l'incidence est "le nombre de nouveaux cas d’une maladie apparus dans une population donnée pendant une période donnée" : il n'y a rien à corriger car c'est la définition du chiffre.
la surcharge pondérale peut être en cause, mais on sait aussi que la quantité de calories ingérées est directement liée à l'incidence des cancers (indépendamment du poids). D'ailleurs, une façon semble-t-il efficace de retarder le développement d'une tumeur, est de réduire drastiquement son alimentation. Je pourrais trouver des références si ça intéresse quelqu'un.(...) il est vrai que la surcharge pondérale est bien placée comme cause.
Oui, c'est pour couvrir toute la population (avec un chevauchement minime - 101 % env.) avec un un risque de cancer qui s'accroit avec l'âge (c'est pas de ma faute si l'incidence la plus importante pour chaque sexe est due à un organe ou un cancer (pratiquement) qui n'existe pas dans les deux sexes) puisque j'avais oublié la moitié des gens au passage mais c'est moins bon maintenant car le pic de cancer du sein chez la femme est vers 60-70 ans - incidence constatée).
Oui, c'est l'incidence "par tranche d'âge" et heureusement qu'on s'en sert.
Pour reprendre la définition : "le nombre de nouveaux cas d’une maladie apparus dans une population donnée pendant une période donnée" et on choisit une population pertinente pour l'étude ou la comparaison visée (l'âge, région, sexe, comorbité, etc ...) - c'est pour ça que je n'utilise pas le terme "corrigée" qui laisse penser que le chiffre aurait été modifié sans en indiquer la façon alors que c'est un autre chiffre plus pertinent qui a été utilisé (je précise pour qu'il n'y ait pas incompréhension ).
Mais surtout, ce n'est pas le cas dans ce reportage qui utilise l'incidence "globale" et il est certain que ça ne suffit pas pour faire un raisonnement correct, d’où ma réflexion précédente :
Oui ça m’intéresse car si j'ai lu que la restriction calorique (voir le jeûne sans en avoir de modalité précise) est en faveur d'un "moindre risque ou un meilleur contrôle du cancer", je n'ai pas la notion qu'un apport important avec IMC normal (comme constaté chez les sportifs) ait été mis en évidence comme facteur de risque important (par rapport aux autres causes dont l'IMC élevé) de cancer.la surcharge pondérale peut être en cause, mais on sait aussi que la quantité de calories ingérées est directement liée à l'incidence des cancers (indépendamment du poids). D'ailleurs, une façon semble-t-il efficace de retarder le développement d'une tumeur, est de réduire drastiquement son alimentation. Je pourrais trouver des références si ça intéresse quelqu'un.
Bonsoir,
En fait, je crois que nul ne songe à remettre en question l'allongement de la vie dans nos sociétés durant le XXéme siècle.
Toutefois, certains redoutent que d'ici quelques années, la tendance s'inverse.
En effet, ils considèrent que les tranches d'âge, dont on constate cet accroissement de l'espérance de vie, sont nées avant guerre, donc auraient eu une alimentation et un environnement "sains".
Or, c'est après la guerre qu'a commencé une introduction importante de pesticides dans l'agriculture et d'adjuvants divers dans l'alimentation, et de substances polluantes dans l'environnement.
Ce serait donc d'ici quelques années, quand les générations nées après-guerre vont arriver à des âges dits canoniques, que l'on pourra savoir si l'âge moyen de vie continue de croître, ou se stabilise, ou décroît...
L'espérance de vie intègre tous les décès "prématurés" du fait des accidents et maladies. A moins d'imaginer une latence de plus de 60 ans, ce qui me semble assez gratuit comme hypothèse, si un des pesticides d'après guerre avait un effet cancérigène un tant soit peu sévère sur les consommateurs, l'effet devrait être lisible dès maintenant dans la statistique épidémiologique.Bonsoir,
En fait, je crois que nul ne songe à remettre en question l'allongement de la vie dans nos sociétés durant le XXéme siècle.
Toutefois, certains redoutent que d'ici quelques années, la tendance s'inverse.
En effet, ils considèrent que les tranches d'âge, dont on constate cet accroissement de l'espérance de vie, sont nées avant guerre, donc auraient eu une alimentation et un environnement "sains".
Or, c'est après la guerre qu'a commencé une introduction importante de pesticides dans l'agriculture et d'adjuvants divers dans l'alimentation, et de substances polluantes dans l'environnement.
Ce serait donc d'ici quelques années, quand les générations nées après-guerre vont arriver à des âges dits canoniques, que l'on pourra savoir si l'âge moyen de vie continue de croître, ou se stabilise, ou décroît...
a+
Parcours Etranges
@ Pamicode
Pour le moment on est là au niveau d'un pur fantasme ou au minimum d'une affirmation purement gratuite. N'oublies-tu pas que la génération dont tu constates l'allongement de l'espérance de vie a été exposé à tous ces horribles poisons depuis la dernière guerre mondiale, et à une époque où les normes n'étaient pas aussi rigoureuses qu'aujourd'hui ? Et zut, ils survivent quand même ! Ces vieux n'ont rien compris aux craintes des écologistes
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Oui, il n'est pas impossible que la tendance s'inverse "un jour" mais il existe des facteurs bien identifiés (voir plus haut) qui le permettraient "facilement" sans avoir besoin de facteurs dont l'importance est pour l'instant mise en évidence comme beaucoup moindre (cf un des derniers liens postés) sans contester qu'ils puissent avoir une influence, il faut les comparer aux autres et prendre en compte leur bénéfices.Toutefois, certains redoutent que d'ici quelques années, la tendance s'inverse.
En effet, ils considèrent que les tranches d'âge, dont on constate cet accroissement de l'espérance de vie, sont nées avant guerre, donc auraient eu une alimentation et un environnement "sains".
Or, c'est après la guerre qu'a commencé une introduction importante de pesticides dans l'agriculture et d'adjuvants divers dans l'alimentation, et de substances polluantes dans l'environnement.
Bonsoir à tous,
Ce n'est pas moi qui le dit :
Le Plan National santé Environnement 2 prévoit, dans sa Fiche 2 (action 6) d’ « améliorer les connaissances sur les expositions aux pesticides (phytosanitaires et biocides). A la suite du Grenelle Environnement, le Président de la République a demandé au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche d’élaborer un plan de réduction de 50% de l’usage des pesticides dans un délai de 10 ans si possible : le Plan Ecophyto 2018. Ce Plan comprend également le retrait du marché des préparations contenant les 53 substances actives les plus préoccupantes.
Lire toutes les autres infos ici > http://www.e-cancer.fr/prevention/en...rs/pesticides/
Bonne soirée
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Il est évident que si on peut faire aussi bien (ou presque) en agriculture avec 50% de pesticides en moins tout le monde ne peut que s'en réjouir. Ne serait-ce que pou préserver la santé des agriculteurs qui eux, sont réellement exposés. Mais cela ne dit rien sur l'inversion de tendance de l'espérance de vie que tu supputes.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Et ou voyez vous que ça valide vos affirmations et celles du reportage ?Ce n'est pas moi qui le dit :
Le Plan National santé Environnement 2 prévoit, dans sa Fiche 2 (action 6) d’ « améliorer les connaissances sur les expositions aux pesticides (phytosanitaires et biocides). A la suite du Grenelle Environnement, le Président de la République a demandé au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche d’élaborer un plan de réduction de 50% de l’usage des pesticides dans un délai de 10 ans si possible : le Plan Ecophyto 2018. Ce Plan comprend également le retrait du marché des préparations contenant les 53 substances actives les plus préoccupantes.
Lire toutes les autres infos ici > http://www.e-cancer.fr/prevention/en...rs/pesticides/
Vous avez lu les liens, les effets et leurs quantifications ?
Si on lit le documentBonsoir à tous,
Ce n'est pas moi qui le dit :
Le Plan National santé Environnement 2 prévoit, dans sa Fiche 2 (action 6) d’ « améliorer les connaissances sur les expositions aux pesticides (phytosanitaires et biocides). A la suite du Grenelle Environnement, le Président de la République a demandé au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche d’élaborer un plan de réduction de 50% de l’usage des pesticides dans un délai de 10 ans si possible : le Plan Ecophyto 2018. Ce Plan comprend également le retrait du marché des préparations contenant les 53 substances actives les plus préoccupantes.
Lire toutes les autres infos ici > http://www.e-cancer.fr/prevention/en...rs/pesticides/
Bonne soirée
Fiche repère Risques de cancers et pesticides (890.76 kB)
franchement on voit qu'on est quand même un peu à la peine pour faire le lien pesticide - cancer. On est encore dans la "suspicion" et non dans la preuve, sauf pour quelques molécules.
Quel est l’impact sanitaire de l’exposition aux pesticides : risques de cancers et pesticides ?
L’association entre pesticides et risque de cancer est une question difficile à documenter compte tenu des nombreux produits utilisés et de leur évolution en fonction de la période d’utilisation et des types de cultures. Néanmoins, les expositions aux pesticides ont été plus particulièrement mises en cause dans certains types de cancers. La plupart des études souffrent cependant d’une forte imprécision (difficultés liées à l’évaluation rétrospective des expositions, manque de données prospectives) et empêchent encore de porter des conclusions précises quant à l’élévation de risque due à une exposition aux pesticides. De fortes suspicions subsistent sur le rôle des pesticides dans le développement de pathologies chroniques (cancers, troubles neurologiques, troubles de la reproduction), comme le suggère le tableau ci-dessous. (-> voir doc)
voir également le résultat de la double méta-analyse
Pour ce qui est des études prospectives :
Cohorte « Agriculture Health Sudy » : 50 000 agriculteurs dans l'Iowa + Caroline du Nord, plus de 30 000 conjoints ainsi que près de 5 000 applicateurs professionnels.
(...)
Les premières données de suivi de cette cohorte ont montré une sous-incidence globale de cancers significative, aussi bien chez les agriculteurs (-12 %) que chez leurs conjoints (-16 %), confirmant la diminution du risque de cancer des poumons (-50 %) en lien avec un moindre tabagisme ainsi qu’une diminution du risque de cancers digestifs (-16 %). En revanche, une tendance à risque plus élevé pour le cancer du sein a été observée chez les agricultrices (+9 %) et pas chez les conjointes (-1 %). Le cancer de la prostate était aussi plus fréquent dans cette cohorte (+24 %). De plus, les résultats obtenus mettent en évidence des associations avec divers pesticides pour les applicateurs les plus exposés. Or, en dehors de quelques molécules clairement identifiées comme cancérigènes chez la souris, il n’existe que très peu d’éléments permettant d’expliquer la plausibilité biologique de ces associations. C’est pourquoi les auteurs préconisent de répliquer les résultats pour des substances spécifiques lors de suivis ultérieurs ou dans d’autres études.
A venir : La cohorte « AGRICAN » (www.grecan.org) analyse l’incidence des cancers et la mortalité par cause de cancers des professions agricoles en France.
La population source correspond à la totalité des affiliés à la Mutualité Sociale Agricole. Entre 2005 et 2007, le questionnaire envoyé a permis l’inclusion de plus de 180 000 personnes ce qui fait de cette cohorte agricole la plus importante au niveau international.
Parcours Etranges
je n'ai pas ma biblio sous la main ici, mais en tapant "calorie intake cancer" dans pubmed il y a pas mal de choses (mais un peu de tout...)
cet article a l'air de faire une synthèse sur le régime hypocalorique et le ralentissement du développement des tumeurs : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19969554
Je vois que le texte intégral est gratuit mais je n'en vois pas l'accès. Il semble que dans le résumé, c'est le lien entre obésité et cancer qui est bien établi dans l'espèce humaine, la restriction calorique joue, si j'ai bien compris, dans l'évolution du processus cancéreux (modèles animaux).cet article a l'air de faire une synthèse sur le régime hypocalorique et le ralentissement du développement des tumeurs : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19969554
Il y a peu, on m'a fait glisser ces liens aussi : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12525670 ; http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed?t...orrectspelling
en cherchant un peu j'ai trouvé ça : http://jnci.oxfordjournals.org/content/86/18/1409.short et ça : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/1...60103/abstract
mais ici : http://www.tandfonline.com/doi/abs/1...35588709513929 il est dit que la relation entre nutrition et cancer n'est pas évidente. Bon, la question n'est pas tranchée. C'est clair que ceux qui mangent beaucoup ont tendance à être obèses, donc ce n'est pas facile de séparer les deux effets. Ce que je peux dire pour l'avoir étudié, c'est que si on cherche les déterminants de l'incidence de certains cancers à partir de données provenant de pays différents, la variable la plus explicative est la quantité de calories consommées par jour. C'est évidemment corrélé à d'autres variables, comme le GDP par habitant, mais la corrélation n'est pas parfaite et donc on peut différencier les effets de ces variables.
C'est ce genre de corrélations : http://www.jle.com/e-docs/00/04/42/8...VersionPDF.pdf ?
je ne connaissais pas cette étude mais oui, c'est à ce genre de travail de "géographie médicale" que je pensais.