Le problème c'est que maintenant, les cigarettes électroniques sont conséillées dans les pharmacies....
Il y a un tout petit blem...
Je croyais que la cigarette classique ou électronique posait des problèmes de santé...
Ce n'est pas un blem car en l'état actuel des connaissances, il est moins dangereux d'utiliser la cigarette électronique que la "cigarette qui brule" et ça montre au passage qu'ils ne privilégient pas systématiquement les substituts qu'ils vendent.
La cigarette électronique est bien sur moins dangereuse que la classique.
Mais maintenant, les gens se disent : "C'est bon je peux fumer c'est pas si dangereux avec la cigarette électronique" alors que celle-ci comporte quelques composants qui nuisent à l'organisme.
Le fait est que l'on cherche à faire passer la cigarette pour un élement classique dans no vies...
je ne sais pas du tout si c'est le cas pour toutes les pharmacies.
il y a qcq temps, une pharmacie parisienne m'a dit que ce n'était pas autorisé ( ou alors c'était un choix personnel ), alors que ma pharmacie de banlieue en vendait !?
Tout dépend si on voit la e-cigarette comme moyen d'arrêter de fumer ou comme remplaçant (amorce ?) à demi-ludique.
Dans le premier cas, clairement c'est un bon moyen d'arrêter de se pourrir les poumons avec les résidus de goudron et autres cyanures inhérents à la combustion. Ça ne soigne pas la dépendance à la nicotine, mais ça diminue l'exposition aux substances toxiques citées plus tôt -- un premier pas en somme, moins violent à effectuer pour les plus accrocs. N'oublions pas que l'addiction à la cigarette passe autant par la chimie que la psychologie : en particulier le geste en lui-même (réconfort), associé à des habitudes -- d'où nécessaire rééducation.
Ce qu'il faut éviter et donc contrôler, c'est l'utilisation de la cigarette à la suite d'une habituation à la nicotine via e-cigarette. Ce glissement est possible et surtout délétère. D'où probablement un glissement d'attributs vers les pharmacies plutôt que les bureaux de tabac ? Ce serait idéal, bien que certains le voient d'une autre perspective.
La nicotine est beaucoup moins nocive que tout le reste dans une cigarette.
Quant à moi, je veux témoigner que j'ai toujours détesté la fumée et que mon addiction est clairement à la nicotine, pas "pavlovienne" pour un sou.
Dernière modification par Nicophil ; 12/12/2013 à 15h06.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Certes, on parlerait plus de dépendance à la nicotine (le côté biologique) et d'addiction (éventuellement "pavlovienne" ?) à la cigarette.
Il est important de reconnaître le geste autant que la nicotine en tabacologie. Car si on ne traite que la dépendance biochimique -- qui se traite en quelques mois voire semaines en réalité -- et qu'on ne traite pas du tout le pan psychologique, alors on expose le patient à un risque de rechute potentiellement très important selon le passif individuel.
tout à fait d'accord pour le premier point.
pour le second, n'oublions pas que la cigarette ( tradi ) comporte d'autres substances type amoniaque qui amplifie la dépendance.
Bonjour,
Là, j'aimerais bien que tu nous dise "comment on fait?", parce que si c'était vraimment le cas... Je connais pas mal de fumeurs qui aimeraient bien se passer de cette satanée foutue clope. Force est de constater qu'il n'existe aucun véritable moyen de se débarrasser de cette délicieuse saloperie. A titre personnel, la e-cigarette a été le premier et le seul système qui m'a débarrassé de cette cigarette maudite.
Je profites de ce message pour vous faire part de mon ressenti sur cette e-clope, à comparer avec les autres substituts:
Ses défauts:
- son goût est moins "rond" que celui de la vraie,
- lourde, à cause de la batterie (d'ailleurs il faut en avoir au moins une d'avance, sinon...)
- tenneur en nicotine très standardisée (18 mg, 11 mg, 9 mg, 6 mg et 0 mg) et baisser le taux s'avère parfois assez brutal,
- elle ne s'arrête pas tant qu'il y a du liquide et de la batterie,
- on ne trouve pas encore de e-liquide aussi facilement que des cigarettes.
Ses qualités:
- pleins de goûts différents, depuis le tabac jusqu'aux senteurs fruitées et gourmandes,
- goûts personalisables par ajout d'arômes alimentaires,
- plus d'odeur de tabac froid,
- plus de cendrier à vider et plus de mégot jeté par terre (par inadvertance, bien sûr...),
- beaucoup moins cher, surtout si on assemble ses liquides soi-même,
- plus besoin de sortir fumer dehors (sauf quand il y a des intolérants)
- au niveau odeurs corporelle, on ne sent plus le tabac (ma compagne s'en plaignait), tant au niveau bouche que transpiration,
- plus de constituants nocifs avérés (sauf, peut être sur des liquides d'origines asiatiques)
Le geste: rien à voir entre la cigarette classique et la cigarette électronique de par son poids, la manière de s'en servir ainsi que l'acte d'achat. Quant aux affirmations telles qu'elle pourrait inciter à fumer, je n'y crois pas beaucoup (je crois plutôt que ceux qui s'y mettraient directement auraient fumé de toute façon) et je n'ai pas vu d'étude factuelles sur le sujet. Si quelqu'un en a, je suis prenneur.
Donc: l'e-cigarette, ce n'est que du bonheur pour les nicotino dépendants comme je le suis.
A+
Il est possible de faire des mélange et tous les dosages sont alors possibles (petites seringues ou pipettes).- lourde, à cause de la batterie (d'ailleurs il faut en avoir au moins une d'avance, sinon...)
- tenneur en nicotine très standardisée (18 mg, 11 mg, 9 mg, 6 mg et 0 mg) et baisser le taux s'avère parfois assez brutal,
Donc: l'e-cigarette, ce n'est que du bonheur pour les nicotino dépendants comme je le suis.
Il y a l'option batterie en fonte pour commencer le sport en arrêtant de fumer.
Ce n'est que du bonheur pour... un certain nombre de nicotino-dépendants .
Euh! Ce n'est pas aussi simple que cela...
Ca, c'est un nouveau produit à lancer. J'espère que tu ne l'a pas encore breveté...
... dont je fais partie. J'ai bien dit qu'il s'agit de MON ressenti.
A+
@ clmm2012
On peut voir des fumeurs arrêter avec plus ou moins de mal. Généralement ceux qui ont du mal reportent éventuellement leur addiction sur autre chose -- bonbons, tics, grignotage, rongement des ongles ou du stylo... Parce que la cigarette c'est aussi un geste, une habitude, un moment avec une connotation psychologique. C'est surtout ça qui rend le décrochage difficile.
J'ai perdu le PDF mais dans un modèle murin, les rats n'étaient pas prêts à tout risquer pour avoir leur dose de nicotine comme le feraient des souris sous cocaïne, bien que ces rats marquent une préférence pour la nicotine que n'a pas un groupe témoin (deux distributeurs de nourriture chaque fois, dont un avec ou sans drogue où on déclenchait à un moment donné des décharges électriques). Les rats cocaïnés étaient prêts à recevoir plusieurs violentes décharges électriques sans avoir automatiquement leur dose alors que les rats témoins n'allaient que vers le distributeur libre de décharge après la première électrisation, et que les nicotinés s'arrêtaient au plus tard au premier essai infructueux il me semble.
Je pense qu'il y a aussi un terrain quant à la dépendance biochimique. Mais quand on a des gros "accrocs" aux lights, c'est que la "dépendance"/addiction est surtout psychologique.
Comme toutes les drogues, il y a un effet sur l'humeur ; lequel doit être pallié/traité durant le sevrage. Beaucoup trop de fumeurs tentent d'arrêter sans réel/aucun suivi psychologique, ce qui explique une part importante des échecs -- sans occulter les rares cas de grande dépendance (comme les rejetons de mère grosse fumeuse pendant la grossesse) mais avec généralement un passif particulier associé.
Pour aider la compréhension du "phénomène", on peut dire que la neurologie expose des connaissances sur des mécanismes biochimiques et physiques connu du cerveau et la psychologie est une description clinique de phénomènes mécanismes biochimiques et physiques encore inconnu du cerveau, non ?
Le problème est que seuls ceux qui ont réussi à se débarrasser de la cigarette avec l'e-cigarette écrivent pour témoigner. Je suppose que tous les autres se taisent à cause d'un vague complexe de culpabilité. Ceci explique l'énorme différence entre les statistiques de réussite publiées et l’unanimité des témoignages qu'on lit un peu partout.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
c'est exact, je ne retiens pour ma part que les statistiques.
qui d'ailleurs, de mon point de vue ne sont pas si mauvaises, compte tenu de la durée depuis son apparition.
l'autre point concernant les statistiques est de savoir si elles tiennent compte des situations "entre deux".
pour ma part : j'en suis à 2/3 de tradi et 1/3 de e-cig. ( je veux dire que j'ai déjà baissé d'un tiers, ok, c'est peu aujourd'hui )
un ami en est à 3/4 de e-cig, mais continue un peu la cig tradi.
je me demande combien de gens sont dans ce type de cas et comment interpréter quantitativement ces situations potentiellement évolutives ( réussite ou échec ? )
L'efficacité est mesuré pour l'instant par une abstinence à X mois (6 dans l'étude fournie par jiav) mais il manque en effet, une évaluation de cette efficacité "intermédiaire" qui irait avec la tolérance et l'acceptation de la substitution.
Bonjour à tous,
Voici donc un témoignage supplémentaire.
J'ai cessé de fumer il y a 9 mois (1er jour du printemps), patchs de nicotine dégressifs en dosage.
Ca s'est bien passé, mis à part quelques brûlures chimiques dues à la colle des patchs. (Je n'avais pas eu ce problème avec un autre modèle de la même marque et des même dosages il y a quelques années, les "transparents", sont plus agressifs pour la peau).
Tout ce passait bien, puis j'ai passé une après-midi avec des fumeurs et une furieuse envie de téter...
J'ai donc acheté une cigarette électronique, que je n'emploie qu'occasionnellement.
ATTENTION les e-cigarettes vendues en Belgique ne peuvent pas contenir de nicotine !
Elles ne peuvent donc servir de substituts comme elles le font en France, toutefois cela aide pour l'habitude gestuelle.
De même la marque que j'utilise ne contient pas de propylène glycol.
Ceci amène donc à prendre différemment en considération les études statistiques sur l'efficacité pour le sevrage.
D.
Qui va vapoter un peu de myrtille.
Un EeePc ça change la vie !
Bonsoir,
Je me permets de vous apporter des éléments de réponse (autres que psychologie ou geste), à savoir que l'échec et/ou l'entre deux, de mon petit point de vue est le résultat de (en tout ou partie et de manière non exclusive):
- choix d'une e-cigarette mal adaptée aux quantités de cigarettes tradi fumées (rappel très simplifié: il y a celles avec cartouches, celles avec atomiseur et les MOD). C'est un cas fréquent, la plus chère n'est pas forcément celle qui convient même si elle est très jolie,
- les kits vendus ne sont pas toujours adaptés aux besoins et les conseils reçus en boutiques ne sont pas toujours pertinent (ex: choix de la puissance de la résistance: elle doit se faire en fonction des arômes à vapoter, idem pour la batterie). Ce n'est pas parce qu'on est un gros fumeur que ce sera un MOD qui conviendra le mieux, malgré ce que dit le vendeur. Une e-cigarette avec batterie à tension variable ou à booster me semble bien plus adaptée.
- dosage de nicotine délicat (j'ai dit dans un autre message que passer à un taux de nicotine inférieur est difficile). Ce point est assez complexe, car là aussi ce n'est pas parce qu'on est un gros fumeur que le dosage le plus fort est le plus adapté: tout dépend de ce qu'on fumait avant.
- se limiter aux gôuts tabac, alors que d'autres goûts peuvent mieux convenir. Personellement, après avoir essayé beaucoup de goûts, je vapotte à 80% du cola, 15% des fruits et très peu de goût tabac. A chacun de tester et de choisir ce qu'il préfère. A noter aussi que les goûts sucrés ne contiennent pas de sucre, pas plus que les salés ne contiennent de sel.
- utiliser un seul atomiseur avec plusieurs goûts différents, même nettoyé et lavé de fond en comble un atomiseur conserve une partie des arômes qui ont précédé le suivant et les mélanges deviennent vite un affreux goût non vapottable,
- ne pas entretenir la e-cigarette: les résistances (voir les atomiseurs, selon les marques) se changent régulièrement, sinon tous les arômes deviennent "goût brulé"
- nourir l'espoir de retrouver exactement le même goût que la cigarette tradi (désillusion en perspective, un goût Mlb, par exemple, ne ressemble que de très loin au Mlb tradi...)
- refumer une tradi "pour voir ce que ça fait", c'est un piège terrible car on fume vite la seconde... puis la troisième... puis...
- le pire: voir fumer quelqu'un d'autre... et l'envier... sentir l'odeur... le piège est alors le même que le point évoqué juste ci-dessus. Conseil si vous ne vous sentez pas assez fort pour résister: fuyez!!!
- écouter le discours des détracteurs qui affirment que l'e-cigarette est nocive (Messieurs/Dames, prouvez le factuellemnt et évitez les "on dit" ou encore les fameux "principes de précaution" ou alors appliquez aussi ces principes à votre téléphone portable en le jetant tout de suite): tant qu'à faire autant rester (ou revenir) au tradi.
- ...
J'ai pas encore tout entendu mais les causes d'échec (partiel ou total) sont bien différentes de celles retenues dans les quelques articles que j'ai lu sur le sujet et je m'étonne que peu d'entre eux évoquent le sujet. Je ne tiens pas de statistiques mais j'écoute et je me demande si les causes psychologiques ou comportementales mises le plus souvent en avant ne tiennent pas plus d'une assimilation aux autres modes de sevrage qu'à une véritable recherche (ne me tapez pas, je suis de constitution fragile).
Quant à l'entre deux, il y a à mon avis plusieurs phases à prendre en compte lors du démarrage du sevrage par l'e-cigarette:
- phase 1: je ne fume plus, je vapotte (phase d'essais et tests). Si le choix du matériel de départ et du liquide est correcte, on y reste et on passe directement en phase 3
- phase 2: je re fume tradi en même temps (la satisfaction n'est pas complète par le vapottage), c'est la phase la plus dangereuse
- phase 3: je ne fais que vapotter (j'ai compris comment choisir le matériel et les arômes, je les ai adaptés à mes besoins propres)... ou je refume tradi (l'e-cigarette ne me convient pas, elle ne me satisfait pas).
A noter: j'en connais qui commencent directement par la phase 2. Dans cette situation, il faut prendre en compte que les bienfaits de l'arrêt du tabac ne se font pas sentir (ex: retrouver du souffle, ressentir des parfums oubliés, diminution de la fatigue... etc...). Dans ces conditions la motivation est délicate et aléatoire.
Dernières précisions:
- je ne suis pas vendeur de e-cigarette ou de liquide,
- je n'ai aucun rapport avec le corps médical, autre qu'en tant que patient,
- je n'écris aucun livre ou guide sur le sujet,
- je ne dis pas QUE des conneries...
A+
Dernière modification par clmm2012 ; 20/12/2013 à 19h19.
Et votre gouvernement subventionne les cigarettes au chocolat tant qu'à faire ou bien ?
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.