Une jolie étude pour remettre en lumière cette éternelle question née avec la cosmologie ourquoi la nuit est-elle noire ? http://arxiv.org/abs/1605.08085[/COLOR]
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Une jolie étude pour remettre en lumière cette éternelle question née avec la cosmologie ourquoi la nuit est-elle noire ? http://arxiv.org/abs/1605.08085[/COLOR]
Bonjour,
Sans doute une jolie étude, mais largement dépassée.
L'explication du fond noir du ciel par les poussières est une hypothèse qui a plus de 60 ans.
Après les découvertes de la composition des nébuleuses, il est apparu qu'il pouvait exister des nuages de poussières assez denses pour cacher les étoiles. Ces nuages denses restent localisées dans les nébuleuses, ils apparaissent dans la Voie lactée et également dans les galaxies voisines. Entre les galaxies la présence de poussière est improbable car elle introduirait des inhomogénéités, telles qui celle que l'on voit dans les nébuleuses. L' obscurcissement du fond du ciel est trop régulier pour avoir des nuages de poussières pour origine.
Comprendre c'est être capable de faire.
n'est ce pas aussi à cause de la pollution lumineuse de nos éclairages nocturnes ?
Depuis 50 ans, Penzias et Wilson nous disent que la nuit n’est pas noire pour tout le monde et brille partout d’un fond diffus bien daté.
Planck y a lu dans cette lumière que l’Univers a 13.799 milliards d’années d’âge avec 0.3% d’indétermination, mais Bicep2, chercheur de vibrations gravitationnelles, s’est perdu dans les sombres poussières de la voie lactée.
Tu confonds le fond diffus lumineux, qui existe et le fond diffus cosmologique (CMB) qui est dans le domaine hertzien. Et les poussières qui ont induit en erreur l'expérience Biceps 2 sont celles de notre galaxie.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Bonjour,
J'en suis resté à l'explication en bas de page ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_d%27Olbers
Les poussières ne jouent aucun role .
Bonjour
S'il s'agit de la noirceur du ciel, pas du tout au contraire, à Paris, quand le ciel est nuageux par nuits sans vent, la pollution lumineuse colore les poussières atmosphériques et le dessous des nuages d'une lueur rougeâtre-orangée.
Comme mon lit était sous la fenêtre de toit, par temps brumeux ou nuageux, il me fallait tirer le store.
Le ciel est beaucoup plus sombre quand le ciel est dégagé de nuages et que les étoiles sont perceptibles.
La nuit n'est noire que pour nos yeux de mortels, elle brille de mille feux dans le lointain infrarouge.Une jolie étude pour remettre en lumière cette éternelle question née avec la cosmologie ourquoi la nuit est-elle noire ? http://arxiv.org/abs/1605.08085[/COLOR]
La question de la nuit noire question n'a plus aucune d'être pour qui possède une vue totalement multispectrale.
Si vous avez pris soin de lire le PDF du lien, vous y trouverez une floppée de calculs et citations démontrant à l'envie que l'Univers est statique et que c'est la poussière intergalactique qui "obscurcit le ciel",
mais pas un mot de la composition de ladite poussière, ce qui serait la moindre des choses dans un rapport d'études sérieux, comme s'il s'agissait d'une entité homogène, ni de ses propriétés, masse, entre autres,
laquelle masse, si non négligeable aurait des effets cosmologiques aucunement abordés.
D'autre part, l'auteur, Vaclav Vavrycuk en est un géophysicien présumé, néanmoins prolifique https://www.linkedin.com/in/vaclav-vavrycuk-06b12749 https://www.researchgate.net/profile/Vaclav_Vavrycuk
probablement égaré dans un département d'astrophysique.
Je n'ai pas eu le temps de lire l'article en effet mais un univers statique ! Même Einstein qui le croyait au départ a été obligé de se rendre à l'évidence. À partir de là, le reste c'est
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Bonjour,
La fin de l'article est :Et si les poussières sont uniformément réparties ?If the intergalactic opacity and the obscuration effects are
neglected, the EBL predicted for the static universe
should be according to the Olbers paradox as high as
the surface brightness of stars. This value is higher by
almost 14 orders than the observed one. Hence, the
galactic and intergalactic absorption is the most important
factor for the observed low stellar EBL.
The corrections for the expansion of the Universe and for
the redshift alter the predictions by less than one order
only.
Dernière modification par Nicophil ; 01/06/2016 à 22h28.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Alors finalement (je n'ai pas eu le temps de lire l'article, journée très chargée) pour eux l'univers est statique ou en expansion ? La passage cité laisse penser qu'ils ont utilisé, pour simplifier les calculs, l'hypothèse d'un univers statique et qu'ensuite ils ont rajouté une correction qu'ils disent très faible pour tenir compte de l'expansion, ce qui m'étonne.
J'ai du mal à croire à ces résultats car le paradoxe d'Obers reposait sur l'hypothèse d'une répartition uniforme et infinie des étoiles. Or plus on regarde loin plus les galaxies sont jeunes et petites et, intuitivement me semblent plus rares pour un angle solide donné que celles qui sont proches. Dans l'abstract ce passage me semble bizarre :
Je n'ai jamais entendu dire qu'on pouvait voir des galaxies éloignées au travers de galaxies plus proches, par contre les effets de lentille gravitationnelle avec amplification de la luminosité dans ce cas sont bien documentés.Dust produces a partial opacity of galaxies and of the Universe. The galactic opacity reduces the intensity of light from more distant background galaxies obscured by foreground galaxies. The effective extinction AV for light passing through a galaxy is 0.2 mag.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Un seul auteur. Mais il considère bien un univers en expansion.
Il prend juste l'hypothèse d'un univers statique pour montrer que l'absorption est efficace. Dans un univers statique et infini la luminance devrait être celle d'une surface stellaire (paradoxe d'Olbers) et en appliquant le taux d'absorption par les poussières intergalactiques on aboutit à 290 nWm^(-2)sr^(-1) ce qui est seulement 5 fois supérieur à la valeur observée.
La dernière phrase de l'abstract prend ensuite en compte ce qui se passe dans un univers en expansion. Quand on remonte dans le temps, la concentration des poussière augmente, ce qui accentue l'effet.
In the expanding universe, the calculated value of the EBL is further decreased, because the obscuration effect and intergalactic absorption become more pronounced at high redshifts when the matter was concentrated at smaller volume than at present.
Parcours Etranges
Bonjour,
Je crois me souvenir (je n'ai pas le courage de chercher) avoir lu un lointain article dans un vieux numéro de PlS qui suggérait, comme solution au paradoxe d'Olbers, le raisonnement suivant : la densité du système solaire est supérieure à la densité de la galaxie qui est supérieure à la densité de l'amas de galaxies qui est supérieure à la densité de l'amas d'amas...
Autrement dit, plus on regarderait loin et plus on regarderait du vide...
Ce qui est la reprise, sous une autre forme peut-être, de l'idée d'une distribution fractale de l'univers introduite par Mandelbrot pour expliquer le paradoxe d'Olbers. Je ne sais pas ce qu'en pensent actuellement les astrophysicien.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Une question: dans un univers stationnaire poussiéreux, les poussières n'auraient-elle pas tendance à chauffer à la longue.
Elle pourraient réémettre l'énergie sous forme électromagnétique, mais cela ne résout pas il me semble la question du flux d'énergie.
Les poussières réémettent dans l’infrarouge.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Dans un univers stationnaire qui n'est pas en expansion (*), on a conservation de l'énergie (c'est plus problématique dans un univers en expansion ...). Que serait devenue l'énergie rayonnée par les étoiles depuis un temps infini ?
Ou alors il faudrait qu'elle ait été recyclé dans la création de nouvelles étoiles, mais il y aurait un problème avec le second principe de la thermodynamique . Il faudrait une nouvelle physique.
(*) On a aussi à une époque considéré le cas d'un univers en expansion constante avec création continue de matière.
Les théories proposées n'ont pas collé avec les observations.
Mais c'est une autre histoire.
L'hypothèse d'une répartition fractale de la matière dans l'univers (une fractale qui se développerait vers l'infiniment grand et non vers l'infiniment petit comme celles qu'on voit sur les illustrations) n'a pas été corroboré par les observations de l'univers observable. Au delà ... Mais ce serait une hypothèse inutile.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Si la poussière reçoit, disons, de l'énergie sous forme de lumière visible et la réémet sous forme d'infrarouge, il y a augmentation de l'entropie et perte d'énergie libre.
Mais je laisserai les physiciens répondre plus avant.
Idée en première approximation : assimiler les étoiles à des corps noirs de température élevée, et les poussières à des corps noirs de température plus basse.
Sous l’hypothèse bien sur d'un univers stationnaire et homogène, qui se comportera à priori localement à peu près comme un système clos, les échanges avec les régions voisines d'une région de l'univers étant en ce cas en moyenne équilibrés.
en fait ça lui donne quel age au fond de ciel "noir/infrarouge" si l'on compare son spectre moyen, ou mini/maxi et l'age de l'univers ? surtout est-ce que l'on peux un lien entre les deux ?