Il reste encore quelques semaines, mais les records sont en passe d'être battus pour la MUCAPE: http://www.keraunos.org/actualites/f...lite-en-france
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Il reste encore quelques semaines, mais les records sont en passe d'être battus pour la MUCAPE: http://www.keraunos.org/actualites/f...lite-en-france
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Instabilité de quoi ?
MUCAPE : Most Unstable Convective Available Potential Energy
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89...ion_disponible
En grossier: de l'air froid au-dessus d'air chaud... -> orages, grêle, ...
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Ça c'est sûr que le mois de décembre est en passe d'augmenter l'instabilité.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Disons que les étés pluvieux et orageux favorisent les champignons toxiques dans les céréales et que cela c'est déjà vu, une instabilité dans les mois qui suivent.
Chimère ?
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
2018 a été une année définitivement intéressante pour l'Europe voire l'Amérique du Nord. L'atmosphère s'est organisée de façon récurrente hors des standards et ça ne correspond pas à la tendance des dernières années.
Peut-être qu'on pourra trouver une cause précise ou trouver un équivalent dans le passé.
Peut-être les premiers signes d'une tendance hors du dogme en vigueur ?
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Oui, chimère, comparée aux milliers d'études opposées. Mais cela n'est pas le sujet, qui concerne l'instabilité record cette année en France. D'obscurs scientifiques Russes, quel l'on ne retrouve nulle part dans des publis scientifiques, dans un Institut fantôme, avaient déjà prédit un refroidissement pour 2012...que l'on n'a jamais vu.Disons que les étés pluvieux et orageux favorisent les champignons toxiques dans les céréales et que cela c'est déjà vu, une instabilité dans les mois qui suivent.
Chimère ?
Hors sujet, donc fin de la chimère. UNE étude n'en a jamais détruis des milliers sur des décennies. Donc FIN. Quand tu auras un consensus des CLIMATOLOGUES sur un refroidissement général, tu reviendras en parler.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Mensonge. Les études contradictoires sont dans la biblio des rapports du GIEC, et elles ont toutes été réfutées. Comme il y a discussion, il n'y a pas de dogme, contrairement à ce genre de mensonge public éhonté. Là encore, tout message HS sera viré, et inutile de me relancer par MP sur le sujet.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Pour revenir au sujet, dernièrement, cela a abouti à ça:
http://www.keraunos.org/actualites/f...rombe-outbreak
http://www.keraunos.org/actualites/f...-paca-outbreak
http://www.keraunos.org/actualites/f...rombe-outbreak
http://www.keraunos.org/actualites/f...rombe-outbreak
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
La seule chose qui m'intéresse est que 2018 a peut-être été un record de blocages européens (d'où la forte instabilité de printemps sur le nord et d'automne dans le sud)
2010 avait été un record de blocages atlantiques.
On n'attendait pas forcément qu'en 8 ans, on ait deux années aussi "bloquées" pour la circulation atmosphérique Europe-Atlantique.
Ah c'est sûr...il y a eu des situations rarissimes.La seule chose qui m'intéresse est que 2018 a peut-être été un record de blocages européens (d'où la forte instabilité de printemps sur le nord et d'automne dans le sud)
2010 avait été un record de blocages atlantiques.
On n'attendait pas forcément qu'en 8 ans, on ait deux années aussi "bloquées" pour la circulation atmosphérique Europe-Atlantique.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Y'a la même genre d'analyse pour l'Europe continentale ?
Faut pas être un génie pour se rendre compte que la météo n'est plus capable de prédire les prochaines 24H depuis des mois...
= Fortes instabilités
C'est inexact. Les vagues de chaleurs et d'orages ont été, cette année, pas mal prédites. La localisation des évènements, pas toujours, mais c'est inhérent à la météorologie.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
La difficulté de prévision météo n'est pas proportionnelle à l'instabilité. Pensez au brouillard de saison froide sous forte stabilité, très difficile à prévoir. La difficulté de prévision de la pluie, c'est un peu plus vrai. Les orages diluviens du printemps ont été typiquement très difficiles à prévoir en localisation.
Par contre, si on parle de régime, la prévision marche très bien même en cas d'instabilité. Le détail est qu'on parle alors en pourcentages de chance au lieu d'événements sur un lieu précis.
Oui, c'est le sens de mon intervention. On peut faire un zonage en terme de probabilité, en fonctions des paramètres, mais impossible de dire, en cas de potentiel supercellulaire par exemple, si une supercellule va éclore à Arles ou à Narbonne, même si la zone est marquée en rouge. Les modèles s'affinent, comme le WRF 5km France, mais à mon avis ça ne suffit pas encore.La difficulté de prévision météo n'est pas proportionnelle à l'instabilité. Pensez au brouillard de saison froide sous forte stabilité, très difficile à prévoir. La difficulté de prévision de la pluie, c'est un peu plus vrai. Les orages diluviens du printemps ont été typiquement très difficiles à prévoir en localisation.
Par contre, si on parle de régime, la prévision marche très bien même en cas d'instabilité. Le détail est qu'on parle alors en pourcentages de chance au lieu d'événements sur un lieu précis.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Oui mais c'est pour ça qu'on fait aussi des prévisions à courte échéance (le Nowcasting)
..ou bien c'est aussi à ça que sert un prévi météo !
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Les écarts prévisionnels ne sont-ils pas liés principalement à l'insuffisance de la connaissance des conditions initiales ? (Stations de mesure, etc)Oui, c'est le sens de mon intervention. On peut faire un zonage en terme de probabilité, en fonctions des paramètres, mais impossible de dire, en cas de potentiel supercellulaire par exemple, si une supercellule va éclore à Arles ou à Narbonne, même si la zone est marquée en rouge. Les modèles s'affinent, comme le WRF 5km France, mais à mon avis ça ne suffit pas encore.
A celà s'ajoute la limite en terme de puissance de calcul, qui ne permet pas, si on descend trop loin dans le détail, de fournir les résultats avant apparition des phénomènes météos.
Ce que je laissait entendre, c'est que toute choses étant égales, lorsque la "violence" (en rapport donc avec l'énergie et donc la température) des phénomènes météo augmente, il faut réduire la taille des cellules employées dans le calcul pour aboutir à des prévisions de qualité équivalente.
Si on n'a pas une situation à forte contrainte géographique, réduire la taille des cellules n'empêche pas la mauvaise localisation.
L'instabilité évoquée dans ce topic pose d'énormes problèmes de localisation, que vous utilisiez un modèle fin ou grossier.
Sur terrain homogène, la convection est très chaotique et le chaos ne se résout pas, il justifie une vision probabiliste.
L'article de Météo-France sur l'organisation des masses d'air de cette année, qui a probablement un lien avec le record d'instabilité.
http://www.meteofrance.fr/actualites...age-scandinave