Bonjour,
Suite à la lecture du catalogue de l'exposition "Lausanne 4004" je me pose deux questions :
- Quelles sont les conditions physico-chimiques assurant la conservation puis la fossilisation des squelettes ? (accesoirement la conservation des objets manufacturés)
- Connaissant ces conditions, quels sont les mesures que l'on pourrait mettre en oeuvre lors d'un enterrement ? (il faut bien donner du boulot aux archéologues futurs)
Merci d'avance.
Bonjour et bonne année.
Déjà, pour la conservation des os, il est nécessaire d'éviter de se faire enterrer dans un sol acide (éviter la Bretagne et le Japon, par exemple).
Pour la conservation des objets manufacturés, si ceux-ci sont en matière organique périssable, il va falloir t'enterrer en milieu humide (anaérobie). Genre un bon petit sol détrempé marécageux, bord d'un lac... En plus, si tu es sadique, tu seras heureux d'apprendre que c'est super chiant à fouiller (mais que c'est le rêve de pas mal d'entre nous tellement la conservation d'objets en matières périssables est rare).
Si tu veux vraiment être très sadique, sache que la fouille de sépultures à incinération est un véritable calvaire... Enfin, disons que c'est surtout très difficile de faire parler ces séps, alors que c'est relativement aisé avec les inhumations.
Personnellement, je voulais me faire couper en deux dans le sens de la longueur et placer ma moitié droite à gauche et gauche à droite, histoire d'être gratifiée d'un mythique "c'est rituel" lors de ma fouille, mais on n'a malheureusement pas le droit de faire subir ce genre de choses à un corps mort...
tu crois qu'il seras possible de dire quelques choses a propos de notre epoque simplement en jugeant a partir des couronnes dentaires ??
peut-etre pas rituel, mais très esthétique en tout les cas...
homo dentus inoxidus, la honte
je suis pas d'accord sur un point : la fouille des incinérations, n'est pas un calvaire,. Un protocole est mis en place depuis 2000 je crois (Duday, Depierre Jeanin) suite au stage d'AGde et la fouilel de la nécropole du Castrais et maintenant la fouille d'une inci se fait aussi bien que les inhumations. La grande difficiulté est que la determination des pièces osseuses necessite une excellente connaissance du squelette et du processus de crémation des individus. DEpuis quelques années maintenant fouiller et analyser une incinération est aussi intéressant et apoporte autant c'élément qu'une inhumation. La grane difficulté reside dans le fait que les contemporains d udéfunt selectionne les fragments osseux qu'ils déposent dna sla tombe et donc que toute notre étude est sujette de ce qui a été pris. Si on ne possède pas les éléments necessaires à determiner le sexe ou tenter d'estimer l'age au décès, on ne le fait mais on arrive toujours a tirer quelque chose d'une inci.Envoyé par megami
Personnellement, je conseillerai le bitume, classique, ou la résine de synthèse, le tout dans un récipient en acier inoxydable, par grand fond, et aux abords d'une dorsale océanique...
La satellisation autour du soleil est envisageable, disons au niveau de la ceinture d'astéroïdes, avec un instrument émettant un signal capable de titiller un futur esprit curieux....
Pour ce qui est des artefacts, ne nous leurrons pas, contrairement à ce que pensent ceux qui archivent disques, bandes magnétiques et CD ou DVD, outre la dégradation des supports, se pose le problème de la lecture de ces documents....
