"Les diags sont normalement financés par la redevance mais ces opérations sont déficitaires bien que les moyens mis en oeuvre par l'INRAP soient de plus en plus faibles (un archéo, une pelle méca et un ratio demandé proche ou au dessus d'un hectare/jour en moyenne). Ce deficit financier fait que l'INRAP tente de faire sa balance financière sur les opérations de fouille (donc plus cher que la concurrence qui est faible mais ça changera sans doute)."
Ma bêtise doit être sans limite et mon cerveau proche d'un QI de 50 mais j'ai encore de la mémoire. Sans vouloir contredire Serencov, j'ajouterai quelques détails.Lors des opérations de diag que ce soit sur les autoroutes, les tracés de TGV nord et atlantique, les opérations urbaines au temps de l'AFAN, les diag ne se faisaient qu'à une seule personne et une pelleteuse... mais il faut dire que beaucoup de diag se faisaient avec l'aide des archeologues des DRAH (maintenant SRA).
Il y a eu aussi des dérives au niveau de l'Inrap qui avaient déjà commencé dans les dernières années de l'AFAN comme mettre par exemple en R.O. des gens qui avaient peu d'expérience archéologique et aucun diplôme, ne dîtes pas que c'est faux, j'ai au moins une centaine d'exemples sous pretexte que les chantiers étaient petits...
D'autres parts, la répartition par catégorie a semblé relativement curieuse pour beaucoup d'archéologues. Comment se faisait-il qu'avec des expériences de 20 ans de fouille, thèse, publications, certains archéologues se retrouvaient en catégorie 3 alors que d'autres avec moins d'expérience,
pas ou peu de diplômes, pas de publications, étaient en catégorie 5! Cela a démotivé et aigri beaucoup d'archéologues...je pense que la liste des problèmes inrapiens est très longue...
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