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(Futura Sciences)
Bonjour,
Pour aller plus loin dans cette démarche, je propose trois pistes :
1/ Rechercher dans les archives en ligne de la RAF une vue de la zone vers 1943-1944. Des dizaines de milliers de photos sont déjà consultables, mais ma méconnaissance crasse de l'anglais ne m'ont pas permis de retrouver le bon cliché. A terme 10 millions d'images doivent être mises en ligne, mais il semble que la zone du site n'a pas été encore publiée. http://aerial.rcahms.gov.uk/
Les deux démarches suivantes concernent plutôt l'auteur du topic :
2/ Aller sur le site. S'il s'agit bien de plateformes bétonnées, elles doivent toujours exister, même très dégradées. En relever les dimensions exactes.
3/ Des anciens de la commune de F. doivent être encore en vie. Essayer de les retrouver et leur demander s'ils ont des souvenirs liés à la période de l'Occupation.
Bonjour.
Sur une vue satellite, il semble que la végétation soit d'un vert plus clair aux emplacement des supposées plates-formes.
Comme la végétation est continue sans manques, elles ne devaient pas être bétonnées.
Il n'y a que dans le dictionnaire où 'réussite' vient avant 'travail'.
Bonjour,
Les photos les plus anciennes sont en noir et blanc, donc il est difficile de conclure.
La première photo en couleurs date de 1983, soit 40 ans après la date supposée de création de l'artefact. En milieu désormais forestier, même s'il s'agit de plates-formes bétonnées, il y a belle lurette qu'elles ont dû être colonisées par des mousses, puis de l'humus. Donc une couleur verdâtre ne me surprend pas, c'est plutôt le contraire qui m'étonnerait.
Bonsoir,
Question d'occupation militaire je n'y crois pas car les chemins auraient été beaucoup plus marqués par le passage des camions.
Par contre il est à noter que ce champ, visiblement en friche en 1940, (il est possible aussi que le propriétaire ne vis plus dans la commune) a été utilisé pendant la guerre avec l'apparition de ces carrés.
Il est situé entre deux bois et relativement éloigné des habitations et surtout des routes.
Pendant cette guerre les restrictions alimentaires étaient très sévères, lire documents ci-dessous
http://www.nithart.com/fr39-45.htm
En conséquence cette situation a provoqué le marché noir pour alimenter les populations affamées.
Ce terrain en pleine campagne (zone occupée à proximité de PARIS) était un endroit idéal pour installer un élevage de volailles, cerise sur le gâteau à quelques centaines de mètres une petite gare de campagne équipée de rails de dérivation pour expédier ces marchandises.( A noter qu'à l' époque toutes les gares étaient équipées pour envoyer des marchandises et des colis et que des wagons étaient déposés par un train dans la gare avec les marchandises à cette destination puis repartaient ensuite avec d'autres marchandises vers d'autres destinations.
Dernière modification par archeos ; 12/09/2019 à 07h57. Motif: Mise en forme
Bonjour,Bonsoir,
Question d'occupation militaire je n'y crois pas car les chemins auraient été beaucoup plus marqués par le passage des camions.
Par contre il est à noter que ce champ, visiblement en friche en 1940, (il est possible aussi que le propriétaire ne vis plus dans la commune) a été utilisé pendant la guerre avec l'apparition de ces carrés.
Il est situé entre deux bois et relativement éloigné des habitations et surtout des routes.
Pendant cette guerre les restrictions alimentaires étaient très sévères, lire documents ci-dessous
En conséquence cette situation a provoqué le marché noir pour alimenter les populations affamées.
Ce terrain en pleine campagne (zone occupée à proximité de PARIS) était un endroit idéal pour installer un élevage de volailles, cerise sur le gâteau à quelques centaines de mètres une petite gare de campagne équipée de rails de dérivation pour expédier ces marchandises.( A noter qu'à l' époque toutes les gares étaient équipées pour envoyer des marchandises et des colis et que des wagons étaient déposés par un train dans la gare avec les marchandises à cette destination puis repartaient ensuite avec d'autres marchandises vers d'autres destinations.
Hypothèse intéressante, elle nécessite plusieurs remarques :
Le site n'est pas près de Paris (plus de 300km), mais est situé à une quinzaine de km d'une grande ville. Le chef lieu de la commune se trouve à un peu plus de 2 km. Le site est bien desservi par un chemin qui existe encore à l'heure actuelle. Il n'est donc pas isolé à proprement parler, et la forêt était très clairsemée à l'époque avec beaucoup de domaines agricoles. Il se trouve sur la hauteur dominant la grande plaine située à 2km à l'est.
Maintenant quelle technique d'élevage aurait pu créer ce genre de carrés, j'avoue ne pas connaitre. Mais pourquoi pas...
bonjour
sur les photos aériennes, il n'y a que les blocs? pas de structure en plus , de camion, d'engins etc.... comme si la seule installation était les blocs!
je peux avoir les infos de localisation en mp
vous avez titillé ma curiosité, je ne prétend pas être meilleur que vous mais j'ai envie de chercher un peu
dans ce cas cela pourrais bien être non pas des bases mais des couvercles?
stock d'arme chimique?
fausse commune ?
etc...
Bonjour.
Aucune gare à proximité.
Et le terrain se prête mal à avoir une voie ferrée.
La voie ferrée la plus proche est a plus de 5 kilomètres à vol de drone ([mode hs on] il n'y a plus d'oiseaux dans nos campagnes [mode hs off]) sans dérivation vers ce lieu.
Il n'y a que dans le dictionnaire où 'réussite' vient avant 'travail'.
vous aviez tous remarquer qu'il n'y a pas que la serie de bloc alignés mais au moins 3/4 bloc de plus dans 2 au sud ouest
Bonsoir,
Un lien pour appréhender le phénomène marché noir:
https://clio-cr.clionautes.org/la-fr...1940-1949.html
300 km si le colis est mis dans un wagon à destination d'une petite gare de banlieue bien entendu cela ne peut se faire qu'avec la complicité des cheminots mais ils en ont fait bien d'autres pendant la guerre.Bonjour,
Hypothèse intéressante, elle nécessite plusieurs remarques :
Le site n'est pas près de Paris (plus de 300km), mais est situé à une quinzaine de km d'une grande ville. Le chef lieu de la commune se trouve à un peu plus de 2 km. Le site est bien desservi par un chemin qui existe encore à l'heure actuelle. Il n'est donc pas isolé à proprement parler, et la forêt était très clairsemée à l'époque avec beaucoup de domaines agricoles. Il se trouve sur la hauteur dominant la grande plaine située à 2km à l'est.
Maintenant quelle technique d'élevage aurait pu créer ce genre de carrés, j'avoue ne pas connaitre. Mais pourquoi pas...
Au delà de 30 km seul le train était pratiquement envisageable (voiture particulier réquisitionnée, pénurie essence etc..) par contre même sur les grandes lignes de nombreuses petites gares, en dérivation de la grande ligne, qui faisaient aussi le transports des colis et des marchandises, en général elles étaient équipées de 2 ou 3 voies pour laisser ou reprendre des wagons de marchandises.
A l'époque 10 à 20 km à pieds ou en charrette était monnaie courante.
Pour ma part je vois plutôt un élevage de poulets en petite unité (la dimension carré doit vraisemblablement être fonction de la longueur des rouleaux de grillages disponible chez le quincaillier du coin, je me souviens on allait acheter un rouleau de grillage à poule ou un rouleau de grillage à garde manger il fallait faire 8 km aller et retour).
Sur chaque carré grillagé on met une cabane en bois avec des perchoirs pour la nuit et des pondoirs garnis de paille.
Pour le reste il suffit de passer une fois par jour pour donner à boire et manger et récolter les œufs.
Bonjour,
Quelque chose me gêne dans cette hypothèse d'élevage. Au début des années 50, il n'existe plus qu'une structure au sol. Donc ces surfaces auraient dû disparaitre en deux ou trois ans, la végétation reprenant le dessus. Or elles restent visibles des dizaines d'années. Et lorsque on replante des arbres, elles échappent aux soins des sylviculteurs. D'où ma proposition de surfaces bétonnées.
Bonjour.
C'est une hypothèse qui n'explique pas la vue Glouglou-Heurte datant d'Août 2018 où il n'y a aucun manque dans la végétation. Les chemins y sont parfaitement visibles, et si aux endroits des ex-carrés il n'y a pas de différence de végétation, cela montre (qu'aujourd'hui du moins) il n' y a pas de béton. Mais peut-être y en a-t'il eu dans le temps?
Qui se dévoue pour aller voir sur le terrain?
Il n'y a que dans le dictionnaire où 'réussite' vient avant 'travail'.
En 30 ans, les arbres ont eu le temps de grandir et de masquer le sol. Mais la solution est bien en effet d'aller sur le terrain, ou bien d'aller à Londres consulter les archives de la RAF (la zone concernée n'est pas encore en ligne).Bonjour.
C'est une hypothèse qui n'explique pas la vue Glouglou-Heurte datant d'Août 2018 où il n'y a aucun manque dans la végétation. Les chemins y sont parfaitement visibles, et si aux endroits des ex-carrés il n'y a pas de différence de végétation, cela montre (qu'aujourd'hui du moins) il n' y a pas de béton. Mais peut-être y en a-t'il eu dans le temps?
Qui se dévoue pour aller voir sur le terrain?
Bonsoir,
Comme vous pouvez le lire dans mes documents les restrictions alimentaires n'ont pris fin que vers 1949, il est donc possible que l’élevage ait perduré quelques années après la guerre.Bonjour,
Quelque chose me gêne dans cette hypothèse d'élevage. Au début des années 50, il n'existe plus qu'une structure au sol. Donc ces surfaces auraient dû disparaitre en deux ou trois ans, la végétation reprenant le dessus. Or elles restent visibles des dizaines d'années. Et lorsque on replante des arbres, elles échappent aux soins des sylviculteurs. D'où ma proposition de surfaces bétonnées.
A l'arrêt d'exploitation, il est sur qu'à l'époque, tout a été récupéré: rouleaux de grillage, planches et piquets en bon état et tout le reste du bois dans la cheminée.
Par contre j'ai oublié de vous signaler que la fiente des poules rend les terrains arides pendant des années ( j'ai vu cela après l'abandon des petits poulaillers dans des terrains alluvionnaires très fertiles, la végétation n'a repris ses droits qu'après plusieurs années combien ??).
Dans un terrain aride comme semble montrer les photos cela doit être encore plus lent et quand un arbre commence à pousser il passe des années à végéter jusqu'au moment ou ses racines trouvent une nourriture.
Cela explique les refus de pousse dans les carrés et sur la carte de 1968 il est possible de voir qu'il y a bien eu un début de pousse partielle dans les carrés mais aussi qu'il y eu des ratés de pousse en dehors des carrés ratés dus a la pauvreté du terrain.
Par contre au bout de quelques années la fiente se transforme progressivement en engrais et cela pourrait expliquer la pousse importante de ronces qui peuvent se contenter d'un engrais de surface.
Si mon hypothèse est bonne il ne reste sur le terrain que des clous rouillés, il est donc nécessaire de visiter les fermes avoisinantes ou les vielles maisons du village voisins pour questionner les personnes âgées.
Le site est un peu loin pour moi (7h AR) et de plus il me faudrait emprunter la fameuse "route de la mort". Mais peut-être que quelqu'un se trouve plus près ?
je vais faire le tour de mes amis pour voir si j'ai un pote dans la région (paintballeur , campeur )
j'ai trouvé quelqu'un pour aller voir sur site
soit ce soir soit demain
on aura des photos et c'est une personne qui connait bien la zone pour y vivre
Bonsoir,
IL est dommage que Kaiserseo qui a initié ce post ne donne plus signe de vie car en fait ce serais lui le mieux placé pour enquêter sur le terrain.
En fait moi aussi je suis curieux d'avoir une réponse, je pense que mon hypothèse est réaliste mais, ayant vécu pendant cette période de guerre j'ai ressenti qu'il se passais de drôle de choses mais quand je posais une question la réponse était toujours la même: si on te le demande tu diras que tu ne sais pas.
Bonjour,
Par le pur des hasards, j'ai reconnu le site que vous présentez. Il s'agit de cibles d'entraînement (parachutage/ largage) de la luftwaffe allemande durant la seconde guerre mondiale. Un mémoire en archéologie était en cours à l'université de Bourgogne et a dû être soutenu en septembre de cette année (que l'auteur du post me contact si il veut plus d'information sur ce mémoire). Bien entendu, le site est inventorié dans la carte archéologique. Il s'agit donc bien de structures militaires peu courantes en effet.
bien cordialement,
Valentin
Bonsoir,
Merci vava maintenant je sais.
Une seule chose m'intrigue: pourquoi les allemands aussi méticuleux n'ont pas mieux alignés leurs cibles.
D'autre part et je pense que cela intéresse aussi ceux qui suivent ce post: quel matériau a été utilisé pour ces cibles afin de résister aussi longtemps à la repousse des végétaux tout au moins de façon générale( quelques repousses ayant eu lieu assez rapidement).
De toutes façons Merci
Merci vava2560
super nouvelle
bon ben mon exploratrice est revenue avec des photos non pertinente de toute façon, la zone est dense et elle n'est pas aventurière plus que cela
zone en rose
photo 4.jpg
le chemin
photo 3.jpg
le bois depuis le chemin
photo é.jpg
photo 1.jpg
et le château de BROCHON en cadeau ( elle fait de la pub pour sa région)
photo 5.jpg
en tout cas une dame très gentille que je n'ai jamais vu ou que je ne connaissais pas avant ce post
Pour information, j'ai envoyé un mail à l'étudiant ayant réalisé son master sur ce site afin d'avoir plus d'information. Je vous tiens au courant si j'ai un retour de sa part.
Je précise afin qu'il n'y ai pas de mal entendu que les cibles que j'évoque sont bien entendu les deux artefacts circulaires visibles au sud-est. Pour les autres structures, de mémoire elles sont liées aussi à cette occupation militaire mais je n'ai pas eu connaissances de leur fonction.
Bonjour,Je précise afin qu'il n'y ai pas de mal entendu que les cibles que j'évoque sont bien entendu les deux artefacts circulaires visibles au sud-est. Pour les autres structures, de mémoire elles sont liées aussi à cette occupation militaire mais je n'ai pas eu connaissances de leur fonction.
La précision est en effet importante. J'ai regardé sur les clichés plus récents que 1953 la zone de ces artefacts circulaires : ils sont bien visibles pendant plus de 20 ans ! Notre interprétation d'un défaut sur le négatif de 1953 était donc fausse. Cette zone est clairement militaire pendant l'Occupation. Donc la zone des carrés doit bien être aussi liée aux activités de la Luftwaffe.
je peux demander un second passage mais il faut me donner des consignes et une cible ( )
Attendons peut-être de savoir si nous aurons des nouvelles du mémoire en archéologie.
Pour l'instant pas de nouvelles (je ne sais pas si ce mémoire à été mené au bout...). Si je n'ai rien lundi, je contacterai directement le directeur du mémoire qui devrait pouvoir nous en dire plus.
Bonsoir,
C'est clair maintenant il reste le mystère des carrés dans le bois.
Donc Adieu l'hypothèse du marché noir pour Paris par contre on peut retourner le problème car les troupes allemandes étaient aussi soumises à un régime alimentaire réduit et les agriculteurs du coin pouvaient aussi y trouver leur avantage surtout avec l'aval de l'occupant. (Honnêtement ce qui me semblait bizarre c'est que ces carrés étaient visibles du ciel à côté d'un aérodrome occupé par les allemands)
L'hypothèse de l'implantation d'une batterie de flak antiaérienne est aussi intéressante pour une occupation temporaire en prévision d'une invasion massive de l'Angleterre,dans ce cas l'aérodrome de seconde importance devient une grosse base base pour les chasseurs par exemple (les gros aérodromes servant de base aux bombardiers) et dans ce cas il est nécessaire de renforcer sa protection.
Pour cela on met en place des surfaces bétonnées sur lesquelles il est facile de s'installer rapidement. Stratégiquement ce point est est une bonne couverture pour attaque par l'ouest et de l'aérodrome et de la gare de triage.
Ce qui pourrait être intéressant c'est de prospecter la CIBLE ci-dessous:
Au centre du cercle une zone très différente du bois.
Si cette zone a été bétonnée la couche d'humus doit être faible (à mon avis de l'ordre de 10 cm max.).
Un sondage en frappant avec une pique en fer doit révéler la présence de ce béton (réaction vive et régulière à la même profondeur)