Bonjour a tous.
Je me pose une question :
Notre corps nous appartient-il?
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Bonjour a tous.
Je me pose une question :
Notre corps nous appartient-il?
La réponse est : évidemment. A qui d'autre sinon?
Cela dit, dans la legislation française, notre corps nous appartient, mais:
- on ne peut pas se faire volontairement mutiler (le consentement n'autorise pas les actes de mutilation)
- un organe (ou une partie d'organe) ne nous appartient plus une fois qu'il a quitté notre corps. Notre sang ne nous appartient pas s'il est extrait de nous, la vente de sang est illégale, tout comme la vente d'organes.
Donc il nous appartient, mais l'"usufruit" est limité quand-même. Cependant ce que nous ne pouvons pas nous faire, personne d'autre ne le peut.
Oui ou non, ça dépend ce que tu entends par "moi". Si nous nous identifions par notre volonté seulement, nous remarquerons que notre coprs ne nous appartient pas en totalité. Mais si nous nous définissons par l'ensemble de ce que nous sommes, ce qui comprend des choses sur lesquelles notre volonté à peu ou pas de pouvoir, notre corps nous appartient complètement.
Juste compléter la réponse de Neutrino...
Pour le don d'organes, il nous appartient de refuser le prélèvement après notre mort si nous ne l'acceptons pas, tant que nous sommes en vie ... loi Caillavet... Mais si cela n'est pas fait, la question sera posée à la famille qui peut s'y opposer...
Mais quand nous le quittons... il nous échappe quand même... il se minéralise...
Mais pourquoi cette question???
Euh, je m'éloigne du sujet mais.. En Belgique, c'est la même loi? Je pensais que chacun décidait s'il acceptait un prélèvement après sa mort.. Enfin, je veux dire que pour moi, on doit dire avant notre mort "On pourra me prélever des organes" et si l'on ne dit rien, on ne peut rien nous faire.. Quelqu'un pourrait me dire si je me trompe?Envoyé par cocoPour le don d'organes, il nous appartient de refuser le prélèvement après notre mort si nous ne l'acceptons pas, tant que nous sommes en vie ... loi Caillavet... Mais si cela n'est pas fait, la question sera posée à la famille qui peut s'y opposer...
En France, il faut s'opposer au don d'organes de son vivant, ou que les proches fassent part du refus du défunt (et avec un peu de malhonnêteté, il suffit qu'ils disent non alors que le défunt était d'accord) pour que le prélèvement n'ait pas lieu.
Mais en l'absence de refus, et si aucun proche ne dit quoique ce soit, le prélèvement a lieu. La carte de donneur d'organe ne sert qu'à empêcher les proches de s'opposer au prélèvement... Sinon, on peut s'inscrire au registre national du refus de don d'organe.
Le legislateur a estimé que le devoir d'assistance aux personnes ayant besoin d'un greffon l'emportait sur le respect absolu de la dépouille. La loi est même allée trop loin : juridiquement parlant, on pourrait même prélever si les proches sont contre mais que le défunt ne s'est jamais inscrit au registre de refus. Mais en pratique, par respect du deuil des familles, on ne force jamais.
Je paries que la loi est facilement contournable pour des victimes inidentifiées/inidentifiables : autrement, comment agir vite (dans le délai de greffes possibles), et bien (dans le sens de la victime) ?Envoyé par NeutrinoLa loi est même allée trop loin : juridiquement parlant, on pourrait même prélever si les proches sont contre mais que le défunt ne s'est jamais inscrit au registre de refus. Mais en pratique, par respect du deuil des familles, on ne force jamais.
(Puis je suis sûre que la loi ne ferait pas effet de cas pas très glorieux : ça ferait "tâche")
Salut,Envoyé par lotte-lotteEuh, je m'éloigne du sujet mais.. En Belgique, c'est la même loi? Je pensais que chacun décidait s'il acceptait un prélèvement après sa mort.. Enfin, je veux dire que pour moi, on doit dire avant notre mort "On pourra me prélever des organes" et si l'on ne dit rien, on ne peut rien nous faire.. Quelqu'un pourrait me dire si je me trompe?
La loi a depuis évolué, et maintenant le prélévement est permis dans les même conditions que celle décrites par Neutrino. La loi sur le prélèvement volontaire n''était que transitoire.
Damon
Qui n'aime pas les homonymies de toponymes.
Un EeePc ça change la vie !
Dans le cas des patients décédés qui ne laissent aucune famille derrière eux et qui n'ont jamais fait les démarches pour s'inscrire au registre du refus, les organes sont prélevés. mais:Envoyé par Am2eJe paries que la loi est facilement contournable pour des victimes inidentifiées/inidentifiables : autrement, comment agir vite (dans le délai de greffes possibles), et bien (dans le sens de la victime) ?
(Puis je suis sûre que la loi ne ferait pas effet de cas pas très glorieux : ça ferait "tâche")
- il n'est pas dit que les organes soient en bon état
- il faut que le patient soit "à coeur battant", mais mort cérébralement. donc il faut mourrir à l'hôpital (traumatismes liés à un accident ou arrêt cardiaque stabilisé après nécrose cérébrale, etc.)
- il n'est pas dit que ce donneur soit compatible HLA avec un receveur, surtout si on ne connait pas le donneur à l'avance, qu'on le découvre tout juste au moment de sa mort.
Bref, une personne sur liste d'attente a peu de chance de recevoir un organe d'une personne qui n'a pas donné de son vivant son accord, parce que c'est difficile techniquement. Mais ça reste possible.
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la situation est inversée par rapport il y a quelques années : d'une carte de donneur absolument nécessaire pour être prélevé, on est passé à une "carte de refus de don" absolument nécessaire pour ne pas être prélevé, avec possibilité pour les proches de dire non si la personne n'a pas laissé d'instructions.
Gros pépin : le registre national du refus de don d'organes contient moins d'entrées que le pourcentage de la population qui refuse de donner ses organes selon les sondages.
Ne pas confondre avec le don de corps entier à la science : là, la règle reste la même. Déclaration de don de son vivant, et interdiction formelle de toucher au corps en l'absence d'autorisation.
Elle sert surtout à faciliter les formalités (ce qui est une excellente raison pour la demander auprès de l'Adot).Envoyé par NeutrinoLa carte de donneur d'organe ne sert qu'à empêcher les proches de s'opposer au prélèvement
bonjour
"Je me pose une question :
Notre corps nous appartient-il?[/QUOTE]"
la reponse est non d'un point de vue philosophique(si le terme parait exacte) le corp n'est que l'enveloppe de l'ame ce n'est qu'un récepteur donc le corp ne nous appartien pas.Il nous est "preté" pour que nous puissions exister
Salut,
pourrais tu me dire qui t'as preté ton corps, parce que j'aurais deux mots à dire à celui qui m'a preté le mien....
hors philo la science a determiné le developpement cellulaire depuis longtemps au sujet de l'embryon et des foetus.
Ta réponse est donc religieuse, et hors philo.
(le corpS)
A+