Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie - Page 2
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Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie



  1. #31
    invite0e4ceef6

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie


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    ... ben y'a trop de pognon en jeu dans l'economie soutérraine, c'est pour cela que ce n'est pas légalisé, il a beaucoup de très gros truan qui ont pignon sur rue dans les banque suisse, du lichtentchein, du vatican, du luxembourg, des iles caiman, et autre paradis fiscaux...

    largent de ces traffics, sont une source de finaement non négligeable, puisqu'il représente environ 20% des flux financier mondiaux, toue les entreprises ont lus ou moins une part de leur financement qui provienne de ce type de traffic, et ils sont surtout utilisé dans le capital risque... de fait personne n'a trop envie de voir cette manne prise sur le dos des crétins disparaitre... la légalisation ne ferais que cela rendre visible ce qui pour l'instant est invisible... le traffic de cannabis n'en est qu'une petite partie...
    le calcul est simple, dans chaque population il y a une partie de celle-ci qui feras toujours sont beurre en grugeant d'une manière ou d'une autre pour ne pas avoir a payer des impots, et pour ne avoir a travailler, bref des truand au dents longue et sans vergogne, sans parler des etat eux-même qui joue avec ses produits sur leur propre population comme des calmants... donc cette pour cette frange d'irreductible, il est préférable qu'il est de quoi faire leur beurre, plutôt qu'en s'ocupant de pillier maison et villas cossue a l'aide de petite frappe...
    ils ont une occupation, et somme toute ça ne tue que des pauvres, si vous voyez ce que je veux dire(enfin en partie, sauf pour la cocaine, mais là encore on a affaire a une sorte de politiue globale, ou le crime organisé de part ses moyen financier est capable de jouer jeu egal avec beaucoup de petit etat, tant finacièrement que militairement, voir la mafia, escobar, ou la mafia russe sans parler des triade ou des yakusa...

    le peoblème du cannabis n'en est pas vraiment un si l'on y regarde près, puisque l'on en trouve partout, il reste bien sur la pénalistion, mais elle est somme toute assez rare comparé aux tonnes de resine qui sont importé et consomé illégalement.
    il y a 10 ans le kilo valais 17000frs, la tonne sans doute dans le millions, perdre 10% en pot de vin n'est rien sur de tel somme pas etonnant que l'on nepuisse en vnir a bout. je ne parle pas du reste, entre trafic d'homme, de refugié, d'hero, et du reste, sans parler de la protitution...

    la solution, interdire tout les paradis fiscaux, et les comptes bancaires anonymes...
    mais qui par exemple s'en prendrais a la gentille suisse, ou au luxembourg, quand a mettre le vatican dans l'embarras, est-ce vraiment chrétiens??

    le problème du cannabis permet surtout au gamin de franchir un interdit pour lequel il ne risque pas grand chose, les cas de schyzophrénie lié a son emploie etant très rare... réduire ce risque, simplment révenir les gamin que si il y a des schyzophrène dans leur famille il leur très conseillé de ne pas l'utiliser, car c'est un facteur declanchant... quand au problème sur les routes, qui est en train d'en devenir un, conduire sous etat canibitique vaut bien celui de l'alcool, avec ses pertes de reflexe, ce problème est en phase d'etre résolu, puisque les pouvoir public ont decidé de pénaliser la conduite sous l'emprise de drogue et avec des "shitotest" hihihi, comme l'on un alcotest...

    allez bonne route, et pensez a prendre un colyre avant de conduire, hihihi

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  2. #32
    invite36602837

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par Faith
    Ta seule solution à ce problème est donc le système de l'anarchie. Tant qu'il existera une quelconque forme de pouvoir, tu ne pourras pas choisir librement.
    Non, la solution la meilleurs, c'est separer ce qui est du domaine public de se qui est du domaine privé. La consommation de drogue individuel est du domaine privé, l'etat n'as pas son mot a dire. Par contre, si pour me fournir, je vole, la on tombe dans le domaine public et l'etat intervient. Mais il intervient non pas parce que je consomme, mais parce que je vole, ce qui est bien différent.

  3. #33
    Cécile

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par Faith
    Ta seule solution à ce problème est donc le système de l'anarchie. Tant qu'il existera une quelconque forme de pouvoir, tu ne pourras pas choisir librement.
    Il y a une différence entre l'anarchie totale (où tu es "libre" de nuire aux autres), et la liberté, qui consiste à faire ce que tu veux tant que tu ne nuis pas aux autres.

  4. #34
    yat

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par Faith
    Si tu l'as choisis, je n'ai rien à y redire. Mais combien de personnes l'ont réellement choisi ? Combien de personnes se sont retrouvées asservies à la nicotine (ou a toute autres drogues) sans l'avoir décidé ?
    C'est de ces gens là qu'il faut s'occuper. En développant la prévention, la responsabilisation, l'aide. Ceux qui vivent normalement leur vie et tirent énormément de choses du cannabis ne devraient pas être pénalisés pour ceux qui sont incapables d'en faire autant.
    Si je te dis que ta boisson préférée me rend complêtement dingue, que je ne peux pas m'en passer, et que je suis prêt braquer les petites vieilles pour m'en procurer, mais que ça me ruine l'existence, tu trouverais juste que l'état interdise sa consommation aux gens comme toi, qui la consomment sereinement sans que ça pose de problème ? A toujours tout généraliser et mettre au même niveau pour tout le monde, on se retrouve de plus en plus dans une société ou tout est interdit. Comme dit Cécile, à quand la télé, internet, la voiture ?

  5. #35
    invite36602837

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par Faith
    Il y a des asservissements auxquels on ne peut échapper (la nourriture, l'air et le logement en font partie)
    Il y en a d'autres, comme la drogue, dont on peut se passer. Que l'on nous aide à éviter ces dépendances me semble normal dans un état souhaitant la liberté à ses citoyens.
    la liberté c'est justement de pouvoir choisir liberment a quoi on s'asservie. Si l'etat decide pour nous, ca signifie qu'on est asservie a l'etat. Et pour un etat qui se dit democratique, c'est un peu un non sens.

    Citation Envoyé par Faith
    Si tu l'as choisis, je n'ai rien à y redire. Mais combien de personnes l'ont réellement choisi ? Combien de personnes se sont retrouvées asservies à la nicotine (ou a toute autres drogues) sans l'avoir décidé ?
    Aujourd'hui, tout le monde choisis en connaissance de cause. Avec les campagne de prevention, tout les enfants savent ce que fais le tabac, l'alcool, les drogues, etc... Pourtant, on constate une augmentation de consommation de drogue justement dans a cet age la. Pt etre que trop de prevention provoque un effet contraire, ou au contraire, on choisis en connaissance de cause.

    J'irais plus loin en ajoutant que je ne suis moralement pas opposé a un changement dans les assurance social. Par exemple, aujourd'hui, tout le monde est au courant des dangers que représente la consommation. Les assureurs pourrait legalement (si une modification est faite) refusé les soins a un consommateur de drogues. Je n'y vois pas d'inconvegnient, ca responsabiliserais les gens et ca leur montrerais le vrai dangers des drogues, qui est un dangers de santé physique et rien d'autre. Par contre, et je tiens a cette subtilité, la loi doit quant meme obligé l'assureur a payé des soins paliatif, parce que meme si je suis consommateur j'ai aussi cotisé pour l'assurance. C'est un juste retour que de me permettr d'avoir la meilleurs fin de vie possible, sans pour autant soigné reelement la maladie, puisque je suis malade par choix (c'est mon choix qui m'as rendu malade, et je le savais).

    Citation Envoyé par Faith
    Non, ce n'est pas mon avis.
    Ca me rassure

  6. #36
    invite765732342432
    Invité

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par KarmaStuff
    Or, tu es obligé de manger (sinon tu meurs à un moment donné)... Si on suit ta démarche, alors, il y aura toujours une quelconque forme de pouvoir, et on ne pourra jamais être libre...
    Cf mes posts précédents

    De quelles libertés la consommation de drogue me prive-t-elle ? Je fume des cigarettes et je bois (de temps en temps) de l'alcool, et cosomme plus rarement du cannabis, et je ne me sens pas lésé quant à mes libertés (en tout cas pas en rapport direct avec cette consommation)...
    Si un jour tu souhaites t'arrèter de fumer, qu'arrivera-t-il ?

    Où est la limite entre les drogues qui ne nous privent pas de nos libertés, et les droguent qui nous en privent ? Dis-moi où est cette frontière ?
    Toute drogue, par définition, est addictive... Dès que l'on parle de drogue, il y a phénomène d'accoutumance (et le seuil d'accoutumance est à définir notemment par des scientifiques)

    Aurai-je plus de libertés si je consomme des cigarettes mais pas d'alcool ni de cannabis ? Ou alors seulement la cigarette et une fois par mois du cannabis ?
    Tout dépend où se situe pour toi le seuil d'accoutumance au cannabis

    Je te rappelle, pour info, que les cigarettes et l'alcool sont des drogues (prouve le contraire) et qu'elles sont autorisées ! Alors c'est de l'hypocrisie pure et dure de la part de l'Etat (concernant le cannabis)...
    Cf mes posts précédents: Lors de mon premier post j'ai expliqué les raisons qui font que ces deux drogues sont (pour le moment) acceptées.

  7. #37
    inviteba0a4d6e

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par quetzal
    le peoblème du cannabis n'en est pas vraiment un si l'on y regarde près, puisque l'on en trouve partout, il reste bien sur la pénalistion, mais elle est somme toute assez rare comparé aux tonnes de resine qui sont importé et consomé illégalement.
    il y a 10 ans le kilo valais 17000frs, la tonne sans doute dans le millions, perdre 10% en pot de vin n'est rien sur de tel somme pas etonnant que l'on nepuisse en vnir a bout. je ne parle pas du reste, entre trafic d'homme, de refugié, d'hero, et du reste, sans parler de la protitution...
    Ne mélangeons pas consommation de cannabis, et traffics humains, protitution/esclavage, ...

    Citation Envoyé par quetzal
    la solution, interdire tout les paradis fiscaux, et les comptes bancaires anonymes...
    Tu sais ce que "UTOPIE" veut dire ?

  8. #38
    invite765732342432
    Invité

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par uinet_propane
    la liberté c'est justement de pouvoir choisir liberment a quoi on s'asservie. Si l'etat decide pour nous, ca signifie qu'on est asservie a l'etat. Et pour un etat qui se dit democratique, c'est un peu un non sens.
    Si c'est ta définition de la liberté, alors je n'ai rien à y redire. (ce n'est pourtant pas ma définition de la liberté)

    Aujourd'hui, tout le monde choisis en connaissance de cause.
    Là, je ne suis pas d'accord: Certes tout le monde le sait, mais peu de monde y pense avant qu'il ne soit trop tard...

    "T'en veeuuuxxxx ?" n'est pas une question à laquelle on réfléchit quand elle est posée...

  9. #39
    invite36602837

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par quetzal
    quand au problème sur les routes, qui est en train d'en devenir un, conduire sous etat canibitique vaut bien celui de l'alcool, avec ses pertes de reflexe, ce problème est en phase d'etre résolu, puisque les pouvoir public ont decidé de pénaliser la conduite sous l'emprise de drogue et avec des "shitotest" hihihi, comme l'on un alcotest...

    allez bonne route, et pensez a prendre un colyre avant de conduire, hihihi
    Je commente juste le passage sur la route.

    Je suis consommateur quotidien, ce qui signifie que mon taux de THC est a peu près constant tout au long de la journée. Comment un shitotest peut-il determiné que le taux actuel est anormalement elevé ?? J'ai developper une tolerance au cannabis, comme les alcoolique en font une a l'alcool. Ce n'est pas un joint qui va me provoquer une forme d'ivresse (la tete qui tourne).

    En suisse, ils ont du retiré leur shitotest, parce qu'ils etait incapable justement de différencié une personne qui viens de fumé d'une personne qui n'as pas fumé depuis 8heure (qui est le delai legal en suisse pour etre considerer comme apte).

    Meme si je suis d'accord avec le principe d'un shitotest, tant qu'ils ne pourront pas faire la différence entre taux anormal et taux normal, je suis opposé. Parce que si je me fume un joint ce soir, et que je prend la voiture demain après midi, je suis parfaitement apte, mais j'ai encore des traces de THC. Et je risque donc une amende, un retrait de permis, voir une peine de prison, alors que j'etait legalement apte a conduire.

    Je precise que chaque fois que je pense au problème des drogues, je me considere comme toxicomane dependant. Et je le dit haut et fort, sans honte :

    JE SUIS TOXICOMANE ET DEPENDANT DU CANNABIS.

    Soyons honnete avec nous meme. Mais le fait d'etre toxicoman ne m'empeche pas de vivre. C'est juste la société qui va me "jugé". Et franchement, le "jugement" de la société ne m'interesse pas, je prefere etre "jugé" par mes amis, ma famille que par des gens qui ne me connaissent ni d'Eve ni d'Adam. Et en general, les gens qui connaissent bien les consommateur s'attache rarement a la consommation elle meme, mais plutot a la personne. Une personne sympa sera toujours mieux accepter qu'une personne embetant, meme si la personne sympathique consomme quotidienne une drogue.

  10. #40
    inviteba0a4d6e

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par Faith
    Si un jour tu souhaites t'arrèter de fumer, qu'arrivera-t-il ?
    J'aurais décidé de le faire ou de ne pas le faire... C'est mon choix, ma liberté, mon droit... Personne ne choisit pour moi, c'est ce qu'on appelle poétiquement la démocratie (en grec demos/peuple ; cratos/pouvoir), le pouvoir au peuple...
    Citation Envoyé par Faith
    Toute drogue, par définition, est addictive... Dès que l'on parle de drogue, il y a phénomène d'accoutumance (et le seuil d'accoutumance est à définir notemment par des scientifiques).
    Toutes les études scientifiques s'accordent à dire que l'alcool et la cigarette sont des drogues dures (cf mes messages précédents) et pourtant, cet état qui semble préférer nous protéger de cet asservissement pour nous procurer plus de libertés autorise la vente de ces drogues... Un peu paradoxale comme situation...
    Citation Envoyé par Faith
    Tout dépend où se situe pour toi le seuil d'accoutumance au cannabis
    Mais qui a le droit de me dire ce que mon corps ou mon esprit doivent faire, subir, ou autres... Me donner des conseils, oui... Me prévenir d'un éventuel danger, oui... Mais lorsque je suis chez moi (domaine privé) et qu'il n'y a pas d'atteinte à autrui, je fais ce que je veux quelque soit le seuil de dépendance... Interdire de voler, violer, frapper, ... c'est normal ça touche d'autres personnes que moi... Mais consommer ce que je désire, c'est autre chose...

    Tu as, semble-t-il, une "drôle" de définition de la liberté...

  11. #41
    invite36602837

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par Faith
    Là, je ne suis pas d'accord: Certes tout le monde le sait, mais peu de monde y pense avant qu'il ne soit trop tard...

    "T'en veeuuuxxxx ?" n'est pas une question à laquelle on réfléchit quand elle est posée...
    Et bien je vais te raconté une nouvelle histoire, ma rencontre avec le cannabis.

    J'ai un cousin qui habite Paris (ne vous attaché pas a son lieu d'habitation). Il viens en vacance tout les 6 semaine, profité de la maison de mes parents. Lui etait consommateur avant que je ne commence. Forcement, on sortait en ville ensemble (on as 2 ans de différence d'age, donc on est très proche). Lui consommait regulierement, moi pas, mais pas du tout. Je participait au sitting a coté de la gare, on discutait de tout et de rien, sans trop depensé d'argent dans les bars. Plusieurs fois, je me suis retrouvé dans le cercle. Des dizaine de joint, soit de beu soit de shit, me sont passé devant sans que je ne touche une seul fois le joint. Pour moi, a ce moment, le joint c'etait de la coke. Puis un jour, constatant que ce n'etait pas si mechant (en tout cas moins que se qu'on voulais nous faire croire a l'epoque et c'etais il y a 10ans) j'ai decidé de profité du passage du joint dans ma main pour tiré une latte. Mon cousin a bien cru qu'il se ferait tué par mes parents. Après avoir tiré ma latte, je n'est pas ressenti grand chose. Quant je suis rentré, j'ai tout de suite dit a mes parents que j'ai fais cette experience. Mes parents comprennant qu'il vaut discuté que d'interdir ne m'ont pas vraiment répondu. Ma mere m'as dit : "Qu'est ce que tu veux que je te dise ??? Fais attention."

    J'ai compris que mes parents serais toujours la en cas de problème, mais qu'ils ne m'interdirais pas.

    Precision, je n'est jamais consommé de cannabis devant mes parents chez eux, par contre ils m'ont deja vu un joint a la main en ville ou lors de soirée. Ce n'est pas fumé devant eux qui me derange, mais chez eux, c'est une question de respect.

    Revenons en a ma rencontre. J'ai choisis de tiré sur ce joint, de maniere impulsif et sans demandé l'avis de qui que se soit. Au debut, je consommait quant mon cousin venait, parce que je n'avais pas les accès au reseau de distribution (qui a l'epoque etait totalement illegal). Petit a petit, j'ai discuté avec des consommateur regulier qui m'ont donné des adresses, parce que MOI je le leur est demandé. Je n'est jamais été incité a consommé de cannabis (pour les autres drogues, c'est un peut différent et j'ai toujours refusé). Petit a petit, j'ai commencé a fumé occasionnellement, puis regulierement, pour finir a 16-17 quotidiennement. Mais tout le long de mon experience avec le cannabis, c'est MOI qui controlais ce que je fais, bien sur poussé quelques fois par l'envie de faire comme les autres, mais toujours en etant capable de dire non. Je ne nie pas que c'est parce que certaine personne de mon entourage consommait que j'ai commencé, mais je l'ai fait de maniere autonome et volontaire, je n'est jamais été incité. D'ailleurs m'incité n'aurait servi a rien, j'ai l'esprit de contradiction.

    Si les jeunes aujourd'hui se dirige vers le cannabis pour des raisons de style, de frime, c'est qu'ils sont mal dans leur peau et le cannabis est un revelateur et non pas une cause de leur malaise. Au parents de reagir immediatement dans ce cas.

    Donc je demande a ce que les consommateur comme moi soit respecté dans leur maniere de consommer. Et qu'on arrrete de faire l'amalgame entre consommateur par choix (moi, une bonne 10ene d'amis proche, plus une quantité de connaissance de 18 a 50 ans) et consommateur par depit (principalement les mineurs).

  12. #42
    invite765732342432
    Invité

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par KarmaStuff
    J'aurais décidé de le faire ou de ne pas le faire... C'est mon choix, ma liberté, mon droit...
    A moins que ta dépendance t'en empèche, malgré ta volonté.

    Toutes les études scientifiques s'accordent à dire que l'alcool et la cigarette sont des drogues dures (cf mes messages précédents) et pourtant, cet état qui semble préférer nous protéger de cet asservissement pour nous procurer plus de libertés autorise la vente de ces drogues... Un peu paradoxale comme situation...
    L'état tente de réduire ce qui existe déjà et de limiter l'apparition de nouvelles causes de dépendance. Il n'y a pas de paradoxe, juste un changement des coutumes qui prend du temps.

    Mais qui a le droit de me dire ce que mon corps ou mon esprit doivent faire, subir, ou autres... Me donner des conseils, oui... Me prévenir d'un éventuel danger, oui... Mais lorsque je suis chez moi (domaine privé) et qu'il n'y a pas d'atteinte à autrui, je fais ce que je veux quelque soit le seuil de dépendance... Interdire de voler, violer, frapper, ... c'est normal ça touche d'autres personnes que moi... Mais consommer ce que je désire, c'est autre chose...
    "L'état est le garant des libertés individuelles"
    Si l'état considère que se droguer constitue une atteinte à tes libertés, il est tenu de protéger tes libertés (en interdisant la drogue)

    Tu as, semble-t-il, une "drôle" de définition de la liberté...
    Si je n'étais pas dans un bon jour, tu m'aurais véxé avec ton "drole".
    J'ai une vision de la liberté qui est différente de la tienne, pourtant je ne dis pas que tu as une "drole" de vision de la liberté.

    Comme je l'ai dit à Uinet, je n'ai rien à redire sur sa vision de la liberté. Mais nous avons donné la responsabilité à l'état de protéger nos libertés individuelles. Si l'état juge que la drogue est contraire à nos libertés, c'est son devoir moral envers nous de nous empécher de consommer cette drogue liberticide.

    Si tu veux faire changer cela, 2 solutions: retirer à l'état son devoir de protection de nos libertés ou convaincre l'état que la drogue ne prive personne de sa liberté (par ex, en montrant à quel point les junkies sont libres de faire ce qu'ils veulent )

  13. #43
    invite765732342432
    Invité

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par uinet_propane
    Donc je demande a ce que les consommateur comme moi soit respecté dans leur maniere de consommer. Et qu'on arrrete de faire l'amalgame entre consommateur par choix (moi, une bonne 10ene d'amis proche, plus une quantité de connaissance de 18 a 50 ans) et consommateur par depit (principalement les mineurs).
    La volonté est louable, mais comment la société pourrait-elle faire la différence ?

    PS: le tabac et l'alcool sont interdits à la vente aux mineurs... donc pas la peine de me dire que la solution serait d'autoriser la drogue seulement aux majeurs...

  14. #44
    yat

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Faith, je pense que la liberté c'est avant tout d'avoir le droit de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.
    Protéger les gens qui sont incapables d'être responsable, c'est autre chose. On ne protège pas la liberté des uns en la supprimant aux autres. Le cannabis n'occasionne chez moi aucune dépendance parce que je sais être modéré, il est absolument injuste que l'état m'interdise de faire quelque chose que j'ai envie de faire, en mon âme et conscience, et conaissant les conséquences.
    Chez les jeunes qui ne savent pas être raisonnables, et qui mettent leur vie sociale en danger en abusant très tôt, oui, le cannabis est un problème. Mais appliquer bêtement à tous une simple interdiction n'est pas une solution au problème, c'est juste une manière de le contourner. Appliquer ainsi des réglementation aussi aveugles et injustes, j'appelle ça du totalitarisme. Y en a qui savent pas gérer leur consommation ? Allez basta, on on interdit pour tout le monde. Vraiment, ce n'est pas ma vision de la liberté, et la tienne, je ne la trouve pas "drôle" du tout. Elle me fait peur au contraire.

  15. #45
    kinette

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Bonjour,
    Citation Envoyé par uinet_propane
    Je suis consommateur quotidien, ce qui signifie que mon taux de THC est a peu près constant tout au long de la journée. Comment un shitotest peut-il determiné que le taux actuel est anormalement elevé ?? J'ai developper une tolerance au cannabis, comme les alcoolique en font une a l'alcool. Ce n'est pas un joint qui va me provoquer une forme d'ivresse (la tete qui tourne)
    Effectivement, c'est un des problèmes des tests actuellement utilisés.
    Si on voulait être vraiment logique, on réaliserait des "tests d'aptitude à la conduite" qui permettraient de vérifier si la personne (quelle que soit la substance consommée) est apte à conduire (si elle a des réflexes et une capacité d'analyse suffisante).
    Je ne suis pas certaine que ce soit si difficile à mettre en place.

    Petit a petit, j'ai commencé a fumé occasionnellement, puis regulierement, pour finir a 16-17 quotidiennement.
    Est-ce ta consommation actuelle? Je trouve que ça fait beaucoup, et il est certain que ça ne doit plus te faire grand chose (j'ai constaté la même chose pour le tabac: si on ne fume jamais, une cigarette suffit à faire tourner la tête... par contre pour une fumeur habituel, ça ne fait plus grand chose).. Je pense que pour ton confort personnel et ta santé (et ton portefeuille si tu achètes) le mieux serait d'arriver à diminuer un peu (pour obtenir les effets que tu recherche avec des doses inférieures). Enfin c'est juste un conseil, n'y vois pas de culpabilisation.

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  16. #46
    yat

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par Faith
    La volonté est louable, mais comment la société pourrait-elle faire la différence ?

    PS: le tabac et l'alcool sont interdits à la vente aux mineurs... donc pas la peine de me dire que la solution serait d'autoriser la drogue seulement aux majeurs...
    Là tu fais des déductions un peu douteuses : Si ça n'avance à rien d'interdire l'alcool et le tabac aux mineurs, je ne vois pas en quoi ça aide d'interdire le cannabis aux majeurs...
    Et si autoriser la consommation aux majeurs ne règle pas le problème des mineurs, c'est une chose. Mais ça aura eu au moins l'avantage d'arréter d'emmerder les adultes responsables qui veulent fumer tranquillement sans que ça fasse d'eux des délinquants.

  17. #47
    Cécile

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par KarmaStuff
    J'aurais décidé de le faire ou de ne pas le faire... C'est mon choix, ma liberté, mon droit... Personne ne choisit pour moi, c'est ce qu'on appelle poétiquement la démocratie (en grec demos/peuple ; cratos/pouvoir), le pouvoir au peuple...
    Tu confonds. La démocratie est effectivement le pouvoir au peuple, mais le peuple peut choisir de réprimer la consommation de cannabis. Tu restes néanmoins dans une démocratie.

    Citation Envoyé par Faith
    La volonté est louable, mais comment la société pourrait-elle faire la différence ?
    La société a-t-elle à le faire ? Est-ce son rôle que de vérifier que reste "libre" (selon ta définition) à tout moment ? Je ne pense pas, sinon, comme je l'ai dit, tu peux inclure la télé dans les interdiction (elle me semble une addiction bien plus forte, et bien plus répandue, que le cannabis).

  18. #48
    inviteba0a4d6e

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par Faith
    A moins que ta dépendance t'en empèche, malgré ta volonté.
    On tourne autour du pot... Que j'aie du mal ou pas d'arrêter la consommation, c'est mon choix/droit/liberté de commencer et d'arrêter !

    Citation Envoyé par Faith
    L'état tente de réduire ce qui existe déjà et de limiter l'apparition de nouvelles causes de dépendance. Il n'y a pas de paradoxe, juste un changement des coutumes qui prend du temps.
    Crois-tu sincèrement que, si du jour au lendemain, plus personne en France ne consommait ni alcool, ni cigarettes, l'Etat s'en verrait ravi ?

    On voit bien le lobby des producteurs de vin qui ont reçu la permission de faire de la promotion... Pourquoi cela ? Parce-que les Français ont réduit de manière significative leur consommation d'alcool - grâce notamment aux contrôles plus fréquents de la police sur les routes et aux radars automatiques... L'Etat a (malgré la baisse de la consommation) autorisé les producteurs/distributeurs de vins à faire de la publicité... Et à quoi sert la pub ? => Elle aide à faire vendre... Encore un paradoxe de l'Etat garant de veiller à réduire l'acoutumance et la consommation de drogues !

    Citation Envoyé par Faith
    "L'état est le garant des libertés individuelles"
    Si l'état considère que se droguer constitue une atteinte à tes libertés, il est tenu de protéger tes libertés (en interdisant la drogue).
    On revient toujours à la même chose : l'Etat me protège-t-il lorsque je vais au supermarché acheter mon whisky et au tabac mes cigarettes (donc ma drogue) ?

    Citation Envoyé par Faith
    "Si je n'étais pas dans un bon jour, tu m'aurais véxé avec ton "drole".
    J'ai une vision de la liberté qui est différente de la tienne, pourtant je ne dis pas que tu as une "drole" de vision de la liberté.

    Comme je l'ai dit à Uinet, je n'ai rien à redire sur sa vision de la liberté. Mais nous avons donné la responsabilité à l'état de protéger nos libertés individuelles. Si l'état juge que la drogue est contraire à nos libertés, c'est son devoir moral envers nous de nous empécher de consommer cette drogue liberticide.

    Si tu veux faire changer cela, 2 solutions: retirer à l'état son devoir de protection de nos libertés ou convaincre l'état que la drogue ne prive personne de sa liberté (par ex, en montrant à quel point les junkies sont libres de faire ce qu'ils veulent )
    Les extrêmes, toujours les extrêmes... Remarque, c'est avec les extrêmes que l'on marque les esprits...

    Loin de moi l'idée de vouloir ou d'essayer de te vexer, mais ton discours est parfois si prévisible... J'ai l'impression que tu laisses entre les mains de l'Etat le droit de tout décider, même si cet Etat a tort de temps en temps... Si la drogue (alcool, cigarette) c'est permis, c'est parce-que l'Etat l'a décidé... Si la drogue (cannabis) c'est interdit, c'est parce-que l'Etat l'a décidé...

    Et nous dans tout ça ? Sommes-nous uniquement des seconds rôles dans cette Société ? Avons-nous notre mot à dire ou doit-on accepter tout et n'importe quoi du moment que... l'Etat l'a décidé ?

    La Société, c'est un ensemble de facteurs dont nous, citoyens, faisons partie intégrante ! On paye nos impôts, nos taxes sans rechigner, et il faudrait mélanger protection de la liberté individuelle par l'Etat, et consommation personnelle de substances "dites" illicites (cannabis, chanvre, ...) par ce même Etat, celui qui autorise la consommation d'autres substances bien plus dangereuses à court et à long terme...

  19. #49
    inviteba0a4d6e

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Petit interlude : l'Etat semblerait bien plus altruiste et oblatif s'il obligeait les fabricants de tabac à ne pas ajouter de nicotine afin de rendre les consommateurs encore plus dépendants (par rapport aux doses de nicotine naturelles issues de la plante)...

    Encore mieux : obliger les fabricants de mettre sur le marché une nouvelle marque basée sur du tabac et rien que du tabac (avec éventuellement des agents de saveurs pour le goût mais pas plus) ! Sans ajouts d'éléments additifs toxiques, de nicotine, etc...

  20. #50
    invite789bbd3e

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par Faith
    Ta seule solution à ce problème est donc le système de l'anarchie. Tant qu'il existera une quelconque forme de pouvoir, tu ne pourras pas choisir librement.

    c'est pas faux

  21. #51
    yat

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par Heimdall-asgard
    Citation Envoyé par Faith
    Ta seule solution à ce problème est donc le système de l'anarchie. Tant qu'il existera une quelconque forme de pouvoir, tu ne pourras pas choisir librement.
    c'est pas faux
    Certes, mais il y a des libertés qu'on ne peut pas considérer comme légitimes. Si le pouvoir se contentait d'empêcher chacun de nuire à autrui, je pense qu'on pourrait déjà se considérer comme libres. En tout cas je pense qu'on est plus libre quand on a le droit de marcher dans la rue sans risquer sa vie que quand on a le droit de se balader avec une arme et de shooter tout ce qui bouge, non ?

    En l'occurence, ici le pouvoir supprime une liberté individuelle qui n'implique que l'individu qui la prend. dans ce genre de cas, on est effectivement privé d'une liberté plus que légitime. (Bon, on se l'accorde quand même, mais c'est injuste qu'on soit obligé de se placer hors la loi)

  22. #52
    invite789bbd3e

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    la vision que j'ai de la liberté est que du moment que tu connais les causes qui te déterminent tu es libre si tu ne peux influer dessus comme tu le désires.

    mais y a eu un fil dessus y a qq temps donc...

  23. #53
    invite765732342432
    Invité

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par KarmaStuff
    On tourne autour du pot... Que j'aie du mal ou pas d'arrêter la consommation, c'est mon choix/droit/liberté de commencer et d'arrêter !
    Oui on tourne autour du pot car j'essaie de te faire comprendre que j'estime perdre énormément de libertés lorsque mon corps m'empèche d'arrèter de consommer une drogue.
    J'essaie d'expliquer que s'arrêter n'est pas une question de choix, ni de liberté: tu ne PEUX pas (si tu es accros).
    La drogue devient alors, comme la nourriture, NECESSAIRE à la vie "normale".

    Lorsqu'une loi existe, il te reste la liberté/choix de désobéïr à cette loi. Lorsque ton corps est accro, tu n'as pas d'autre choix que de lui obéïr.


    Et nous dans tout ça ? Sommes-nous uniquement des seconds rôles dans cette Société ? Avons-nous notre mot à dire ou doit-on accepter tout et n'importe quoi du moment que... l'Etat l'a décidé ?
    Nous dans tous ça, nous votons pour nos représentants qui votent ces lois auxquelles nous choisissons d'obéïr ou non, en toute connaissance de cause.

  24. #54
    inviteba0a4d6e

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par Faith
    Oui on tourne autour du pot car j'essaie de te faire comprendre que j'estime perdre énormément de libertés lorsque mon corps m'empèche d'arrèter de consommer une drogue.
    Donc, tu es d'accord si je dis que l'Etat nous fait perdre énormément de libertés car le corps de certains fumeurs et consommateurs d'alcool (tabac et alcool légalisés ) les empêche d'arrêter de consommer cette drogue...
    Citation Envoyé par Faith
    J'essaie d'expliquer que s'arrêter n'est pas une question de choix, ni de liberté: tu ne PEUX pas (si tu es accros).
    La drogue devient alors, comme la nourriture, NECESSAIRE à la vie "normale".
    Faux ! Si je me retrouve sur une île déserte sans cigarettes (même si je suis accro), je ne vais pas mourrir. Parcontre, sans nourriture...
    Citation Envoyé par Faith
    Nous dans tous ça, nous votons pour nos représentants qui votent ces lois auxquelles nous choisissons d'obéïr ou non, en toute connaissance de cause.
    Si la France interdisait la consommation de tabac (comme l'a fait il y a peu le Boutan), tu trouverais ça normal ? Est-ce un droit et une liberté des Français de choisir selon leur volonté de fumer ou pas (ou doit-on choisir pour eux) ? A fortiori oui, c'est aux Français de choisir... Et ben pour le cannabis, c'est pareil (pas plus nocif que la cigarette, qui elle est autorisée)...

  25. #55
    invite765732342432
    Invité

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Citation Envoyé par KarmaStuff
    Donc, tu es d'accord si je dis que l'Etat nous fait perdre énormément de libertés car le corps de certains fumeurs et consommateurs d'alcool (tabac et alcool légalisés ) les empêche d'arrêter de consommer cette drogue...
    PLus ou moins: En faisant cela, il n'aide pas à éviter la perte de libertés. Il ne ferait perdre ces libertés que s'il obligeait la gens à consommer...

    Faux ! Si je me retrouve sur une île déserte sans cigarettes (même si je suis accro), je ne vais pas mourrir. Parcontre, sans nourriture...
    C'est vrai, mais je ne connais pas grand monde qui parte sur une ile déserte pour se désintoxiquer... Tant que tu as de la drogue à disposition (et si tu es accro), tu l'achète à moins de faire un effort de volonté supérieur à ce que beaucoup de gens arrivent à produire.

    Si la France interdisait la consommation de tabac (comme l'a fait il y a peu le Boutan), tu trouverais ça normal ?
    Au vu de la politique anti-drogue actuelle, oui.

  26. #56
    invite4335dc53

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Si le débat sur la dépénalisation du cannabis est si complexe, c'est que cela touche à de nombreux domaines.

    Pourquoi fume t'on du cannabis? Par plaisir diraient certains. Par besoin pourraient dire d'autres personnes... Parfois par nécessité. Et souvent pour toutes ces raisons réunies. Plaisir, parce que le fumeur trouve cela agréable. Sans plaisir, étant donné que ce produit n’entraîne pas de sujétion physique, il ne fumerait certainement pas. Par besoin… Besoin de s’évader, d’oublier, d’expérimenter… Nécessité, car souvent, ce besoin n’est pas naturel. On a juste réussit à intégrer ce nouveau produit sans lequel, bientôt, on ne pourra plus faire la fête, travailler, dialoguer… Vivre.

    On peut dire la même chose du tabac et de l’alcool, qui pourtant sont toute deux des drogues dures. Dures, car entraînant une sujétion. Entraînant une dépendance et une toxicomanie.

    On devient toxicomane lorsque l’on ne prend plus un produit lambda pour se ‘’percher’’ mais quand on a besoin de ce produit pour justement ne pas être ‘’défoncé’’ C’est le cas de l’alcoolique qui à jeun tremblera et aura mal aux tripes, mais qui au bout de quelques verres sera apte à affronter son quotidien. Mais on peu être alcoolique et donc toxicomane en ne picolant que le samedi soir. Une personne sortant tous les samedi en boite et qui se trouve dans l’incapacité de ‘’monter sur la piste de danse’’ sans avoir bu un petit verre, est dans le même cas que l’alcoolique qui a besoin de sa dose pour supporter son boulot, sa femme, ses collègues, le monde… Pourtant, ce n’est qu’un verre ! Pourquoi n’irait-il pas danser sans ce putain de verre !!? Difficile de lui répondre. Même lui n’avouera pas en avoir besoin. Il dira juste qu’il n’a pas la pêche ce soir… Mais donnez lui son sky, et vous le verrez à nouveau danser comme un bienheureux.

    La toxicomanie est liée à l’habitude. Dans le cas de l’alcoolique, il y aura celui qui aura besoin de 4 ou 5 verres de blanc/calva/pastis dés le réveil, mais aussi celui qui sera à jeun toute la journée, mais qui le soir venu, se prendra un petit whisky avant de dîner. Moi j’ai besoin de mon café et de ma clope le matin. Je pourrai m’en passer, mais non. Je ne le veux pas vraiment. Et si je faisais l’effort de ne pas prendre ce café, nul doute que j’y penserai dés que mon esprit ne sera pas occupé à autre chose. Et pourtant le café n’est pas addictif. La cigarette, c’est une autre histoire.

    Effectivement, certains produits provoquent des sentiments et états de manque plus violent que d’autres, mais le mécanisme est souvent similaire. Un fumeur régulier de cannabis peut sans problème crier haut et fort qu’il peut se passer de ses joints quotidiens… Pourtant, si rien ne vient bousculer ses habitudes il continuera à les fumer. Et si un soir il n’en a pas, bien sur qu’il n’en mourra pas, mais il serait certainement de mauvaise humeur… Et alors qu’il ne souffre pas, qu’il n’en a pas besoin, que rien de physique le pousse à en reprendre, dés le lendemain, il aura fait toute les démarches en son pouvoir pour avoir de quoi satisfaire son habitude. Juste pour se rouler un spif après le taf et faire whouaa c’est de la bombe cette skunk ! Et c’est seulement à ce moment là qu’il pourra reprendre son libre arbitre…. Et c’est là où la notion de liberté et de drogue est paradoxale. La drogue t’asservit, mais sans cette drogue, tu es encore moins libre qu’avec. Tu as soudain besoin de cet asservissement pour te sentir libéré des contraintes qui t’obnubilent. C’est parfois à se rendre fou…

    Drogues dures, drogues douces… Je ne suis pas contre, bien au contraire, de ne pas mettre toutes les drogues dans le même panier, mais nos classifications modernes sont à-côté de la plaque. Un trip de LSD, fortement dosé à bien plus de chance de te tuer qu’un énorme trait de cocaïne. Heureusement que les « gros dealers » ne sont pas trop cons, et qu’ils les dosent faiblement. Il n’est pas dans leur intérêt de tuer leur clientèle. Pourtant, seul un très faible pourcentage d’utilisateurs réguliers de LSD se défonce par besoin. Cette molécule est donc douce, car son utilisateur lambda, l’utilise surtout pour son propre plaisir. Par opposition, le tabac est effectivement une drogue dure. Ce n’est pourtant pas une simple taf qui peut te tuer ! Mais la nicotine génère un état de sujétion et en ça, elle est aussi addictive que l’alcool ou les opiacés.

    Les opiacés… c’est pareil. Et je peux en parler en connaissance de cause vu que j’en ai pris pendant un peu plus de dix ans. Pourtant je travaillai. J’avais même parfois des postes à responsabilité. J’avais une vie sociale, familiale et sentimentale… Alors ! En quoi cela pouvait déranger ma patrie que je me fixe un en rentrant du boulot ? D’autres auraient fumé un joint. D’autres encore, bu un verre de vin.

    Effectivement, en 10 ans de came, tu ne restes pas longtemps à un fixe par jour après le taf. Mais toute drogue est en définitive évolutive. Evolutive car effectivement, un jour, la dose que tu te prescrits n’est soudain plus suffisante. Alors tu doubles la mise pour en ressentir à nouveau les effets, et ceci, que ce soit par envie, besoin, plaisir ou nécessité. Dans le cas de l’héroïne, le manque entraîne un mal physique bien réel. Ce n’est pas juste un flip, un malaise, mais un véritable mal de bide, des nausées, et une faiblesse physique étonnante. Rapidement tu ne te shootes plus pour t’évader, mais juste pour ne plus avoir mal, toute comme l’alcoolique qui boit pour ne pas trembler. Tu te shootes par nécessité. La drogue t’as baisé ! Mais au final, sans cette ‘’obligation’’, qui pour le junky est aussi forte et même plus forte, que l’envie de manger tu ne peux pas faire autre chose, même penser à autres choses. Tu ne penses qu’à ça. A ce qu’il te reste. A l’heure ou tu croiseras ton dealer. Mais sera-t-il seulement là ? Même en bossant, tu ne penses qu’à ça. Et pourtant, si tu ne l’as pas… tu peux toujours penser mais tu deviens incapable de faire autre chose. Il m’en fallait dés le réveil, juste pour avoir la force de me lever. Il m’en fallait dés que j’arrivai au boulot, et plusieurs fois dans la journée. Il m’en fallait au retour. Une dose plus importante encore pour vraiment pouvoir faire : Wouahhh… avachis sur ton canapé. Il m’en fallait pour supporter de voir du monde, pour accepter d’être seul… Il m’en fallait jusqu’au couché, sans oublier qu’il fallait que j’en garde pour la nuit, et surtout, pour mon petit déjeuné. Et inutile de se dire qu’on va en prendre pour plusieurs jours… C’est le meilleur moyen d’augmenter sournoisement tes besoins, et donc ta consommation.



    Pour toutes ces raisons, et d’autres encore (et bien plus spécifique à ce produit), la came est bien différente du cannabis. Par contre, elle est très proche dans ces mécanismes de l’alcool. Et pourtant, l’alcool est autorisé. Pourquoi ne pas dépénaliser le cannabis alors… Ou pénaliser l’alcool.

    Je ne suis pas pour la pénalisation de l’alcool. Comme dit plus haut, ça entraînerait un renouveau de la prohibition et de ses techniques mafieuses.
    Paradoxalement, je ne suis pas pour la dépénalisation du cannabis. La situation actuelle me convient.

    Qui, parmi les ‘’adultes’’ de ce forum à déjà été ‘’emmerdé’’ par la police à cause du cannabis ?

    Je ne parle pas de ceux qui en ont une savonnette sur eux, mais de ceux arrêtés avec une barrette de shit. Il est devenu rare que cela entraîne des poursuites judiciaires. Les rares cas contraire sont le fait d’insultes à agents ou de comportements jugés dangereux ou violents. Adolescent par contre, la police fait la guerre aux fumeurs de shits et c’est de bonne guère Pratiquement tout le monde ici s’accorde sur le point que même légalisé, cela devrait toujours être interdit aux mineurs. Et tout le monde sait que l’interdit fascine… Si demain l’interdit n’est pas le shit ou les ecstasys, ça finira par devenir l’héroïne et ca fera malgré tout bien plus de dégâts.

    Alors effectivement, la loi française est hypocrite sur le Cannabis, mais finalement, elle ne fait chier que ceux qui agissent dangereusement par son entremise, les mineurs et les dealers qui les livrent. Ca fait quelques années que la police n’interpelle plus un ‘’adulte’’ pour la seule raison qu’il fume, même régulièrement du cannabis.

  27. #57
    invite765732342432
    Invité

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Un texte long et très interessant... Avec lequel je suis essentiellement d'accord.

    Citation Envoyé par Dude75011
    Alors effectivement, la loi française est hypocrite sur le Cannabis, mais finalement, elle ne fait chier que ceux qui agissent dangereusement par son entremise, les mineurs et les dealers qui les livrent. Ca fait quelques années que la police n’interpelle plus un ‘’adulte’’ pour la seule raison qu’il fume, même régulièrement du cannabis.
    Tout à fait.

  28. #58
    Pymous

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Le sujet et les idées que vous avez développés sont très intéressants et je me permet de vous faire part de mon opinion.


    Je voudrais tout d'abord revenir sur un point qu'il me semble essentiel et qui n'a pas été souvent exprimé, celui de la nature même du besoin.

    En effet, l'homme ne crée que pour assouvir ses besoins, et tous les objets qui nous entoure répondent à un besoin précis.
    -La voiture répond par exemple au besoin de se déplacer rapidement à une grande distance.
    -Les chaussures répondent au besoin de protéger les pieds pendant la marche.
    -La télévision répond au besoin d'acheminer des informations, des images, etc...

    Un élément peut répondre à plusieurs besoins, mais il répond forcément à un besoin précis.

    Pour en revenir au sujet principal, je voulais vous faire réagir sur le besoin du Cannabis, cigarettes, ou tout autre forme de drogue.

    A quel besoin répond le Cannabis?
    Vous allez me répondre le plaisir. Mais est-ce que le plaisir est un réellement un besoin?
    Admettons.

    Mais, lorsque je mange, j'éprouve aussi du plaisir? Mais manger répond également à un autre besoin, un besoin physiologique, primaire et nécessaire.
    Le cannabis répond-il à un autre besoin que celui du plaisir?
    Peut-être certains pourront nous en dire plus.

    Si le cannabis ne répond pas à un besoin, en l'occurence il le crée.
    En effet, avant d'avoir essayé, avez-vous senti le besoin de le consommer? Aviez-vous identifiez un besoin?




    D'autre part, je souhaitais revenir sur le terme de dépendance.
    J'ai pu lire plus haut que la télévision entrainait une dépendance, l'ordinateur, etc...

    En effet, si dépendence survient, il s'agit d'une dépendance qu'on appelle dépendance matérielle.
    C'est une dépendance liée au confort ou au service que rend un appareil, un objet.
    Si on vous l'enlève, vous allez le regrettez, car il vous aura bien rendu service.

    Peut-on le comparer à la dépendance d'une drogue?
    Bien sûr que non car la drogue fait intervenir un autre aspect, biologique.
    En effet, lorsque vous consommez une cigarette ou du cannabis, vous allez modifiez physiquement et chimiquement votre organisme.
    Comme un programme, il va executé une tâche, apporter des modifications.

    Et cela, vous n'avez pas la liberté de le choisir ou non. Une fois consommé, vous n'avez plus ce choix.

    Ce que je veux dire par là, c'est que effectivement vous avez le choix ou non de consommer du cannabis.
    Mais ce choix vous l'avez à partir et jusqu'au moment ou vous atteigniez un seuil critique, celui de la dépendance, qui n'est autre qu'une dépendance biochimique.


    En ce qui concerne mon opinion personnelle, mon choix à été vite fait. Il suffit de faire un inventaire des services et des problèmes que procure le Cannabis:

    Service:
    - plaisir? (reste encore à identifier le palisir car on peut avoir du plaisir de différentes manières)

    Problèmes:
    - Risque Dépendance
    - Santé
    - Coût

    Donc pour ma part, avoir du plaisir mais en contre-partie détériorer ma santé, me rendre dépendant et payer pour couronner le toût, je pense que la balance ne penche pas du bon côté.


    J'avais encore d'autre chose à vous faire part, mais je vois que mon texte est déjà assez long. J'en dirais donc plus par la suite si j'en ai l'occasion.

  29. #59
    inviteba0a4d6e

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    Salut Dude75011. Oui, c'est notamment sur cette hypocrisie française que j'insistais... Pourquoi alcool, cigarettes, ... et pas cannabis ? Mais comme tu l'as dit, ceux (adultes) qui désirent consommer n'ont pas trop de problèmes pour s'en procurer et fumer...

    Cependant, j'ajouterais que la distribution légale du cannabis tels que l'alcool et la cigarette éviterait de fumer de la résine coupée à je ne sais quoi (pneu, paraffine, ...) et cesser le traffic de réseaux qui s'attaquent également à la drogue dure, et l'économie souterraine. Ca permettrait d'ailleurs de rapporter un peu d'argent à l'Etat, et aux fumeurs de consommer un produit plus... "sain" (comme cela s'effectue en Hollande et où il n'y a proportionnellement pas plus de consommateurs qu'en France).

  30. #60
    invite8512ca31

    Re : Cannabis, Cocaine, drogue et psychologie

    J'ai une simple question: Quelle est l'utilité d'interdire la possession de cannabis?
    Dans les mauvais côtés, les consommateurs consomment quand même, le crime organisé a le monopole de la vente de drogues, des gens inocents ont un casier judiciaire, un handicap lorsqu'on veut voyager ou se trouver un emploi. De plus, on ne sait pas ce que l'on trouve dans ce qu'on consomme (taux de thc, cochoneries ajoutées ?) et le gouvernement dépense des millions dans des campagnes de décanabisation (nouveau mot ). Les jeunes ont de la misère a s'acheter des paquets de cigarettes, pourtant on peu faire livrer du cannabis chez sois même si on a 12 ans...

    Cette loi sert-elle vraiment à quelque chose? y a-t-il des bon côtés? quels sont-ils?

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