D'accord, dans le cas extrême d'un être humain enfant ou adulte -ah que l'Homme est un cas extrême du point de vue biologique- mais pour ce qui est d'un foetus, certes il ne pense pas, mais sauf pathologie évidemment, il donnera un être conscient dans tous les cas! C'est la notion de potentialité... Empêcher la conscience d'apparaître ce n'est pas un acte qui dispense de réflexion éthique, ce n'est pas bénin. La seule chose qui le permet dans le cadre de l'avortement, c'est qu'en face de cette potentialité d'être conscient il y a un être conscient bien réel dont l'épanouissement est en jeu : la mère.La suppression d'un être vivant et conscient est un meurtre
De là à placer le bonheur de la mère au dessus de la potentielle existence d'un enfant, c'est une question de conviction, comme je l'ai déjà dit. Les anti avortements sont donc des fanatiques dont la conviction est que les deux se valent, mais ce n'est qu'une conviction, et ils ne le savent pas, d'où leur fanatisme parfois... meurtrier! D'ailleurs le fait que les Etats Unis, théocratie par excellence, condamnent à mort les fanatiques ayant assassinés des médecins avorteurs au même titre que les droits communs m'a toujours rassuré : les états unis ne sont pas si stupides que ça.
Quoiqu'il en soit le fait qu'aujourd'hui on ait compris que le foetus n'était qu'une potentialité d'être humain (du moins au début, et ça ce n'est pas une conviction, c'est une certitude scientifique, puisque le foetus jeune n'a pas d'activité cérébrale) et non un être humain au même titre que sa mère est un progrès corollaire à ceux des droits des femmes. J'espère que les progrès continueront dans le sens pénal, en punissant de prison et d'amendes de façon systématique les entraves aux droits des femmes, comme celui qu'on a exposé ici.
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