les femmes
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les femmes



  1. #1
    invited961e9f2

    salut


    Pourquoi les femmes sont elles obliger encore aujourd'hui de prouver leur professionnalisme.
    Souvent ce comportement entraine des conflits dans les entreprises.

    Elles sont tres tres dynamique....., veulent tout remettre en question, se permettent de rabrouer des anciens salariés , alors que l'entreprise fonctionne tres bien.

    Mais ne montre pas d'exemple et crie au secours des qu'il y a une petite breche. 8) 8)


    Un paradox de comportement continuelle.....


    au secours, j'en peux plus..

    -----

  2. #2
    invited961e9f2

    excusez moi pour les fautes, c'est l'émotion...... ops: ops:

  3. #3
    invitee369853d

    on a beau dire ce qu'on veut, on vit encore dans une societe machiste, ou la femme n'a pas encore de vrai place, autre que le foyer familiale.
    Une evolution de la societe est en cours, de plus en plus de femmes travaillent ( et tres bien!! ), occupent des postes qui etaient reservés aux "males"!
    comme toutes revolution culturelle, ca prendra du temps avant que tout le monde l'accepte, hommes comme femmes, et en attendant, il y a certains problemes: les hommes qui n'acceptent pas qu'une femme prenne leur poste, les femmes qui se sente oppressées dans un milieu masculins,....
    Pour pallier a ca, les gens ont developpé leur propres defenses: pour certains hommes ca sera d'etre sarcastique, pour d'autres d'etre content, pour certaines femmes ca sera d'etre tres dynamique et de montrer qu'on en veut, pour d'autres d'etre soumise pour se faire accepter...

    bref ces comportements sont normaux, et en rien choquant... c'est simplement la societe qui evolue plus vite que les mentalités, ce qui induis un certain flou chez les personnes.

  4. #4
    invitea4a042cf

    Salut Salem,

    D'abord, ça me gonfle qu'on dise "les femmes", comme si elles étaient toutes pareilles (ou qu'on disent "les hommes", comme s'ils étaient tous pareils).

    Ensuite, si certaines femmes ont le comportement que tu décris, c'est parce qu'à compétence égale, on choisit un homme (les statistiques le prouvent, et j'en ai vu personnellement des exemples). Alors certaines croient qu'il faut en faire dix fois plus.

    J'ai bossé à plusieurs endroits différents. J'ai vu des femmes horribles et des femmes géniales, de même pour les hommes. Alors arrêtons les généralisations !

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite155fa095

    Bonjour tout le monde,

    il y aura toujours une difference entre les hommes et les femmes ( heureusement ) mais cette difference doit etre approfondi et doit pouvoir devenir utile.

    Je rejoins donc la pensée de Cecile en y rajoutant qu'il faut arreter de caractériser tout le monde et en particulier par rapport au sexe de la personne ...

    Pouch.

  7. #6
    invite09c6c378

    Citation Envoyé par salem
    sont tres tres dynamique....., veulent tout remettre en question, se permettent de rabrouer des anciens salariés , alors que l'entreprise fonctionne tres bien.
    Tiens, il n'y aurait pas une erreur...moi ça me rappelle certains hommes... jeunes...

  8. #7
    invite778609db

    Je pense que les femmes sont perdantes car, non seulement elles vont travailler (sans doute aussi bien que les hommes en général), mais en plus elles ont toujours la maintenance de leur foyer ....

    C'est peut etre la transition, je sais pas si un jour ce serat les hommes qui feront la lessive, la vaiselle, le repasage, ... enfin tout quoi ....

  9. #8
    invitea4a042cf

    Salut John,

    Chez moi, on essaie de partager équitablement les tâches dans le couple. De plus en plus d'hommes le font, me semble-t-il, même si c'est loin d'être généralisé.
    Et toi, es-tu prêt à partager les tâches avec ta future compagne ?

  10. #9
    invitea4a042cf

    J'oubliais de dire qu'on n'est pas perdantes, contrairement à ce que tu affirmes, car travailler est un choix quand ce travail nous passionne. Et ce, malgré la lourdeur de la "double journée".

  11. #10
    invite778609db

    Citation Envoyé par Cécile
    Salut John,

    Chez moi, on essaie de partager équitablement les tâches dans le couple. De plus en plus d'hommes le font, me semble-t-il, même si c'est loin d'être généralisé.
    Et toi, es-tu prêt à partager les tâches avec ta future compagne ?

    Oui.

    Mais j'ai encore le temp d'attendre ......... enfin ca veindra certainement plus vite que je ne le pense ......

  12. #11
    invite778609db

    Citation Envoyé par Cécile
    J'oubliais de dire qu'on n'est pas perdantes, contrairement à ce que tu affirmes, car travailler est un choix quand ce travail nous passionne. Et ce, malgré la lourdeur de la "double journée".
    Tant mieux si tu le vis ainsi, mais je ne sais pas si la majorité des femmes voient le travail comme un choix...

  13. #12
    invite09c6c378

    Citation Envoyé par John
    Tant mieux si tu le vis ainsi, mais je ne sais pas si la majorité des femmes voient le travail comme un choix...
    Si, bien sûr que si...et pour des tas de raisons!
    Je dirais en passant que femme au foyer est un travail... aussi!

  14. #13
    invitea4a042cf

    Je dirais en passant que femme au foyer est un travail... aussi!
    Et parfois plus fatigant ... surtout s'il y a des enfants non encore scolarisés.

  15. #14
    invite0aa1883c

    Salut à tous

    Je vais faire une contribution complètement rèac'...

    Si j'étais une femme (aie aie ca commence fort) je trouverais finalement pas dégradant du tout de ne me faire entretenir par mon mec, en élevant les enfants et en m'occupant de la maison, en s'investissant dans l'associatif ou dans mes passions.
    Je me suis rendu compte de ca tout récemment (depuis que je suis au chomage). Je fais plein de chose que je ne faisais pas avant, je me suis trouver plein de petites occupations complètement impensable lorseque je bossais (ex : cuisine, jardinage, faire le marché etc etc ...). Faire le mènage ou les courses, sortir le klebs etc etc.. n'est plus une corvèe et ca élimine bien des tensions. Et franchement c'est cool de ne pas devoir tout le temps courrir, moins de stress, bien que, comme l'indique Cécile, c'est aussi beaucoup de travail.

    Ceci dit je reprends le boulot avec plaisir.

    Enfin je ne suis pas certain du tout que toutes les nenettes qui bossent en usine ou en supermarché, en sus de la seconde journèe en rentrant aux foyer, le fasse par plaisir ou par choix. Tout compte fait, je reste en mec...

    J

  16. #15
    invitea4a042cf

    Salut John

    En fait, tu as répondu toi-même à ton objection :
    Ceci dit je reprends le boulot avec plaisir.
    S'arrêter un peu, c'est bien. Mais au bout d'un moment, on tourne en rond.
    Elever ses enfants, c'est bien. Mais pour certaines (dont moi), c'est insuffisant pour s'épanouir. Les contacts avec les gens sont plus limités, et on a besoin de faire autre chose que changer les couches / ménage / bouffe / linge ....
    Mais comme tu dis, c'est surtout vrai quand on a un boulot intéressant.

  17. #16
    kinette

    Bonjour,

    Si j'étais une femme (aie aie ca commence fort) je trouverais finalement pas dégradant du tout de ne me faire entretenir par mon mec, en élevant les enfants et en m'occupant de la maison, en s'investissant dans l'associatif ou dans mes passions.
    Effectivement ça n'est pas dégradant mais ça pose des problèmes...

    En cas de divorce faut ensuite se démerder (retrouver du boulot après des années d'interruption...).
    De même en cas de décès du conjoint si on n'a pas été assez prévoyant...

    K.lité de vie
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  18. #17
    invite09c6c378

    Bonjour,

    Citation Envoyé par John78
    Ceci dit je reprends le boulot avec plaisir.
    Tout est là! Les "nenettes" pensent comme toi!
    Y a encore du boulot... pour qu'un homme se mette dans la peau d'une femme !

    Enfin je ne suis pas certain du tout que toutes les nenettes qui bossent en usine ou en supermarché, en sus de la seconde journèe en rentrant aux foyer, le fasse par plaisir ou par choix. Tout compte fait, je reste en mec...
    J'espère que "les mecs" se rendent compte qu'il y a en effet une seconde journée .... et comme le dit Cécile qu'ils y participent!
    Sinon, ce n'est pas dégradant de ne pas travailler à l'extérieur, car les femmes ne se font pas entretenir, elles travaillent bel et bien chez elle...
    Mais en travaillant à l'extérieur, elles peuvent acquérir une indépendance qui dans certains cas est nécessaire... je parle des "nenettes" sus-citées....

  19. #18
    invite5314b967

    Salut Salem et tous les autres,

    je suis assez d'accord avec toi, mais si les femmes vivent mal leur émencipation c'est peut-être parce qu'elles l'ont mal faite. En l'occurence, il me semble qu'elles ont été manipuilées par les médias et leur soit disante "Liberation". Bien sûr il était important qu'elles puissent voter etc. mais au lieu de s'integrer à leur vraie nature Feminine, elles ont sombrées dans le Féminisme. Et quelle erreure ! Une comparaison simple : connaissez vous les femmes Italiennes ? Elles sont beaucoup plus ouvertes à leur feminité : un amour tendre pour la famille et leurs hommes.

    En fait pour s'adapter à notre société de consommation des espris et des compétences elles ont voulu faire comme les hommes au lieu de reprendre la part de masculinité qui gie en elles, elles ont simplement tous pris sans y ajouter leur touche de Féminté. N'oublions pas que les hommes et les femmes se ressemblent beaucoup et sur beaucoup de sujet, la différence c'est qu'ils fonctionnent en inverse. Un exemple simple : les rapports amoureux. Les hommes ont un comportement sexuel que je nommerai continu et un comportement sentimental discontinu ("à bulles"), cela implique leur côté un peu collant de temps en temps et une sexualité "où tu veux quand tu veux". Contrairement ou plutôt inversement la sexualité feminine est "à bulles" : maintenant tout de suite sinon laisse tombé, et un sentiment continu une femme qui aime le sait et point, elle a moins besoin de l'exprimmer sur l'instant.

    En bref : Mesdames prennez les reines, vous dirigez le monde sans le savoir, mais faites attention car il existe un troisième sexe qui vous contrôle : non pas les hommes ... les enfants.

    PS : Heuresement qu'ils ne travaillent pas !

  20. #19
    invite09c6c378

    Citation Envoyé par Manéthecelphares
    Bien sûr il était important qu'elles puissent voter etc.
    Il n'était pas important, mais obligatoire!

    la différence c'est qu'ils fonctionnent en inverse. Un exemple simple : les rapports amoureux. Les hommes ont un comportement sexuel que je nommerai continu et un comportement sentimental discontinu ("à bulles"), cela implique leur côté un peu collant de temps en temps et une sexualité "où tu veux quand tu veux". Contrairement ou plutôt inversement la sexualité feminine est "à bulles" : maintenant tout de suite sinon laisse tombé, et un sentiment continu une femme qui aime le sait et point, elle a moins besoin de l'exprimmer sur l'instant.
    Interessant...

  21. #20
    invite0aa1883c

    Citation Envoyé par Manéthecelphares
    En bref : Mesdames prennez les reines, vous dirigez le monde sans le savoir, mais faites attention car il existe un troisième sexe qui vous contrôle : non pas les hommes ... les enfants.
    PS : Heuresement qu'ils ne travaillent pas !

    Je trouves ta contrib vraiment démagogique. Il suffit de regarder quelques chiffres sur le ratio des femmes en politiques, sur des postes de cadres supérieur ou de dirigeant, de prix nobel, et j'en passe, pour se rendre compte que les ficelles sont tenues par les hommes. Affirmer le contraire relève d'une contre vérité évidente. Et réduire la femme à une mère.... pffffff...... sans commentaire.

    J'ai bien aimé le couplet sur la femme en Italie. J'adore ce pays, je le connais un peu je crois, mais j'aurais pas aimé y naitre fille. Parceque que question maschisme, du sud au nord, elles sont pas gatées !

    Enfin j'ai rien compris au truc des bulles et de la sexualité continue. Parceque des nenettes qui se plaignent que leurs mecs est trop collant, j'en connais pas beaucoup. Par contre l'inverse, oula !

    A+
    John

  22. #21
    kinette

    Hello,
    Bon j'avais commencé à répondre, mais vu que je partage entièrement le point de vu de John, et que je n'ai rien de plus à dire, je me contenterai d'appuyer ses propos

    K.i rigole encore de l'histoire de bulles
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  23. #22
    invitea4a042cf

    Une comparaison simple : connaissez vous les femmes Italiennes ? Elles sont beaucoup plus ouvertes à leur feminité : un amour tendre pour la famille et leurs hommes.
    T'as déjà discuté avec des Italiennes ? Je peux te dire que beaucoup d'entre elles en ont marre de ne pas pouvoir concilier vie de famille et travail car les structures ne les y aident pas. Et contrairement à ce que tu peux penser, "un amour tendre pour la famille et leurs hommes" ne suffit pas à remplir une vie.

    je suis assez d'accord avec toi, mais si les femmes vivent mal leur émencipation c'est peut-être parce qu'elles l'ont mal faite.
    Est-ce les femmes qui vivent mal leur émancipation, ou les hommes qui vivent mal l'émancipation des femmes ?
    Ensuite, si l'émancipation n'est pas parfaite, c'est aussi parce que beaucoup d'hommes n'y mettent pas du leur (regardez autour de vous au boulot, dans 90 % des cas, c'est la femme qui garde les enfants à la maison quand ils sont malades).

  24. #23
    invite0aa1883c

    Citation Envoyé par Cécile
    Ensuite, si l'émancipation n'est pas parfaite, c'est aussi parce que beaucoup d'hommes n'y mettent pas du leur (regardez autour de vous au boulot, dans 90 % des cas, c'est la femme qui garde les enfants à la maison quand ils sont malades).

    Je ne sais pas si tu as vu la soirée théma sur Arte sur les féministes en 2003 d'une part et les problèmes des femmes dans les banlieues d'autre part. C'était impressionant le décalage. On relativise beaucoup les problèmes usuels des femmes en général en France quand on voit l'enfer que vivent plein de filles dans les banlieues. J'ai éteint la télé, j'avais pour la première fois de ma vie presque honte d'etre un homme....

    A+
    John

  25. #24
    invitea4a042cf

    Je n'ai pas vu l'émission. Mais je suis d'accord : les problèmes des femmes de banlieue sont certes sans communes mesure avec ceux des femmes en général. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut "relativiser" ceux des femmes en général : les droits des femmes vont de paire, et une régression générale serait également mauvaise pour les femmes des banlieues.

  26. #25
    Narduccio

    Les droits des femmes sont sans cesse remis en cause.
    Il y eut l'attaque frontale avec la loi d'interruption invonlontaire de grosesses, il y en a de plus sournoises...
    Une petite anecdote pour ceux qui pensent que la loi autorissant l'IVG est un fait acquis.
    . Il y a environ 2 ans, j'avais lu sur un forum que des fondamentalistes chrétiens anti avortement investissaient en masse les centre de planning familial. Sur l'instant, j'y ai prèté peu d'attention.
    Un de mes collègue de travail m'a raconté l'histoire un peu malheureuse qui est arrivée à sa fille a peine majeure. Voici quelques mois, elle est allée vivre avec un garcon d'environ son age. Après 3 ou 4 mois (les 2 ne travaillant pas), elle est revenue vivre chez ses parents, d'abord avec le gars qui a fini par foutre le camp et la larguée. Voila que ses parents apprennent qu'elle est enceinte. Après discution, les parents réussissent a faire comprendre a la fille qu'il est de son intérèt et de celui du futur enfant de se faire avorter.
    De la visite obligatoire chez la psychologue, la fille est sortie en pleurant, elle allait assasiner un pauvre innocent. D'autant plus qu'elle allait bénéficier d'un tas d'aides aussi bien pécuniaires que par des assistantes. Dixit la psychologue.
    Les parents durent faire un tas de démarches administratives pour lui montrer qu'elle ne pourrait jamais vivre et faire vivre décemment son enfant avec les "aides" promises et qu'en plus si elle voulait continuer ses études ou aller travailler elle dépenserait toutes ces aides pour faire garder cet enfant.
    Les français et surtout les françaises on réagi vigoureusement à la loi d'interruption invonlontaire de grosesse, mais la loi sur les IVG est pernicieusement remise en cause chaque jour par des gens qui pour sauver une vie enfoncent dans le malheurs toutes celles qui ont "fautés" et qui croient leurs boniments.
    En ces temps, ou le fait religieux revient sur devant de la scène, nombreux sont ceux qui cherchent a remettre en causes les acquis de la république.

  27. #26
    invite0aa1883c

    Bonjour

    Votre réponse Narducio, me met vraiment mal à l'aise.

    D'abord l'ignorance des moyens de contraception moderne par une jeune fille a peine majeure, c'est déjà grave en sois en 2003. Que font les parents, ils ne lui ont pas expliqué, la pillule c'est tabou encore en 2003 ? Et identiquement l'irresponsable qui n'a d'homme que le nom qui ne doit pas connaitre non plus le latex. C'est ça qui est terrible dans votre histoire, pas le reste. Si vous considérez l'avortement comme un moyen contraceptif vous n'avez strictement rien compris aux droits de la femme.

    Ensuite en vous lisant, on a l'impression que l'avortement c'est un acte banal, usuel, on avorte comme on va se faire arracher une dent. Mais vous savez que psychologiquement c'est très difficile à assumer, que c'est une vraie épreuve, un acte lourd de conséquence. Encore heureux qu'il y a des rencontres avec un psy et que l'on essaie de mettre en balance les tenants et les aboutissants d'une telle décision.

    Enfin cette phrase elle me fait hurler :

    "Après discution, les parents réussissent a faire comprendre a la fille qu'il est de son intérèt et de celui du futur enfant de se faire avorter"

    Qu'est ce que vous en savez de l'interet du futur enfant ? Par contre l'interet des parents de la jeune femme, là oui, on sait. Le droit des femmes c'est de décider, en leur ame et conscience, et certainement pas sous la pression d'un quidam, fut il un père, une mère, un mari, un amant, un prêtre, un imam ou que sais je encore !

    A+
    John

  28. #27
    invite072b030b

    tout à fait d'accord. L'avortement est et doit rester la solution de secours quand la contraception a failli (ce qui arrive, et très souvent si on n'utilise que le préservatif qui a 25% d'échec dans cette utilisation).

    Je ne comprend pas, une fille "à peine majeur", le temps qu'elle finisse sa grossesse, elle a 19 ans. C'est loin d'être une fille-mère selon moi! D'autant plus qu'à cet âge justement, ni parents ni psychologues n'ont à lui dire quoi faire : ce n'est pas un cadeau pour un enfant d'avoir une mère à qui on a pas laissé la responsabilité de l'enfant dès la conception!

    Je ne comprend pas la notion d'intérêt de l'enfant. Supprimer quelqu'un dans son intérêt? Je ne suis pas un toquard anti-avortement (mes interventions dans les forums le prouvent) mais je pense que c'est uniquement dans le cadre de l'ITG (thérapeutique) qu'on pense au sort de l'enfant... dans les autres cas, c'est une conviction sociale : entre un être immature qui n'a pas d'activité cérébrale et un humain déjà présent on choisit le plaisir du déjà présent.
    Quant à dire que c'est bien ou mal, celui qui prétend avoir la réponse est un prétentieux. Nous sommes à la limite du raisonnement éthique, c'est le domaine de la conviction, pas de la certitude.

    Pour retourner au sujet, ce qui marque un progrès avec l'avortement, c'est que le refus de l'avortement était typiquement masculin (la morale judéochrétienne est une invention masculine), les femmes se sont senties un peu plus maîtresses de leur existence même si avorter n'est pas un passage obligé dans leur vie. D'autre part, loi ou pas, il y avait des milliers d'avortements sauvages qui donnaient lieu à de véritables drame. La loi a simplement "détoxifié" une situation abominable.

    Je suis intéressé par ce fil, car j'ai toujours pensé que les idées de quelqu'un par rapport aux femmes dans la société sont une mesure correcte de la bêtise ou de l'absence de bêtise de la personne en question.

  29. #28
    Narduccio

    Je suis d'accord dans le fait que l'avortement n'est ni un acte banal, ni un moyen contraceptif. J'ai raconté l'histoire en raccourci sans m'étendre sur les différents détails.
    Ce qui me choque dans cette histoire est que la psychologue n'a pas présenté un point de vue objectif permettant a cette presque adulte de choisir en son âme et conscience. Mais qu'elle a (pour des raisons idéolgiques) fait subir un véritable lavage de cerveau, culbalisant a mort cette jeune fille et lui présentant la réalité financière sous un jour favorable.
    Pour ce qui est l'état d'esprit de la fille, elle s'est fait "larguer" par un gars qui a démissionné de son rôle de presque père et éventuellement de soutien de famille. Les parents de la fille étaient prèts à les soutenir, le gars a foutu le camp dès qu'il a compris qu'il lui faudrait simpliquer concrètement (chercher du travail ou étudier).
    Ensuite, quelle chance a une fille de 18 ou 19 ans avec un enfant à charge, sans travail et sans diplome. Quelle chance a--telle de refaire sa vie et de rendre heureux son enfant. Dans l'adversité ne risque-t-elle pas de reprocher un jour à son enfant de vivre. Il s'agit d'un milieu modeste, l'aide que peuvent apporter les parents est limitée.
    Les affaires d'enfants battus et massacrés ne sont-elles pas assez nombreuses? Sur ce point, je persiste et signe, si l'enfant n'est pas pleinement accepté, un avortement est préférable à de nombreuses autres "solutions". De plus, au risque de choquer, un avortement n'est pas la suppression de quelqu'un. La suppression d'un être vivant et conscient est un meurtre. Les femmes ont gagné grace à Simone Veil du droit de disposer de leur "ventre" sous certaines conditions légales. C'est contre la remise en cause sournoise et en sous-mains de ce droit par des lobbys intégristes et traditionnalistes que je m'élève. Ils savent que la majorité des femmes est pour le maintien de cette loi, ils savent qu'il ne pourront pas dans un court délai obtenir le concensus nécessaire pour remettre en cause cette loi. Elle préfèrent faire pression sur des jeunes filles et des jeunes femmes qui sont dans des situations pénibles. Car sauf cas particuliers, la plupart des femmes qui ne veulent avoir d'enfants préfèrent la contraception à l'avortement. Savez-vous que dans certains millieux, les "accidents" entrainant la perte du foetus sont en recrudescences ?? Est-ce là ce que vous voulez?
    Je préfèrerais qu'il n'y ait pas d'avortement. C'est malheureux à dire,mais je pense qu'il aurait été mieux que Dylan et Prescilla ne voient jamais le jour.

  30. #29
    Narduccio

    En réponse à :
    Citation Envoyé par John78
    D'abord l'ignorance des moyens de contraception moderne par une jeune fille a peine majeure, c'est déjà grave en sois en 2003. Que font les parents, ils ne lui ont pas expliqué, la pillule c'est tabou encore en 2003 ? Et identiquement l'irresponsable qui n'a d'homme que le nom qui ne doit pas connaitre non plus le latex.
    Ma fille à 17 ans, nous vivons dans un petit village de 2000 habitants qui n'est pas en périphérie d'une grande ville. Le taux de chomage n'est pas bien élevé et l'ont ne peut pas dire que nous soyons défavorisé ni économiquement, ni socialement. Le rêve quoi pour beaucoup. Si je donne ses renseignement ce n'est pas pour me mettre en valeur et pour couper court a toute expliquation misérabiliste. Eh bien dans ce petit paradis, en 1 trimestre j'ai appris que parmis les jeunes filles qui ont environ l'age de ma fille, il y en a eu 5 qui s'ont tombées enceinte et 4 ont avortés. J'aimerais qu'un jeune m'explique où est le problème! J'aimerais comprendre car je pensais comme John78 que nous avions tout fait pour que leur vie soit heureuse. Quand je dis "nous", je parle de ma génération.

  31. #30
    invite0aa1883c

    Citation Envoyé par Narduccio
    Ma fille à 17 ans, nous vivons dans un petit village de 2000 habitants qui n'est pas en périphérie d'une grande ville. Le taux de chomage n'est pas bien élevé et l'ont ne peut pas dire que nous soyons défavorisé ni économiquement, ni socialement. Le rêve quoi pour beaucoup. Si je donne ses renseignement ce n'est pas pour me mettre en valeur et pour couper court a toute expliquation misérabiliste. Eh bien dans ce petit paradis, en 1 trimestre j'ai appris que parmis les jeunes filles qui ont environ l'age de ma fille, il y en a eu 5 qui s'ont tombées enceinte et 4 ont avortés. J'aimerais qu'un jeune m'explique où est le problème! J'aimerais comprendre car je pensais comme John78 que nous avions tout fait pour que leur vie soit heureuse. Quand je dis "nous", je parle de ma génération.


    Vous savez, quoi que l'on fasse, on ne pourra jamais arriver à prévenir à 100% les risques de grossesses non désirée. Il y a la naïveté, l'ignorance, l'irresponsabilité parfois. C'est un peu le propre de l'adolescence. Parents, structure sociale, médécin, n'y peuvent rien changer. On croit toujours que ca n'arrive qu'aux autres. C'est un peu fataliste ce que je dis mais je l'écris parcequ'il ne sert à rien de se culpabiliser a postériori. Si on faisais la liste sur ce forum de toute les filles qui ont oublié un jour de prendre leur pilule, ou des gars qui ont réfléchis a deux fois avant d'enfiler un préservatif, vous savez, ca ferais une longue colonne de noms.

    Dans son malheur, cette jeune fille de 17 ans, a une grande chance. Celle d'avoir des parents aimants et pret à tout pour l'aider. C'est essentiel, pour la suite, pour son avenir. C'est ça qui est important.....

    A+
    John

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