Bonjour à tous !
Je viens de parcourir plusieurs topic concernant les quasars, mais je n'en ai pas trouvé qui répondent exactement à mes questions... D'où l'ouverture de celui ci !
=> Toute première question : qu'est ce qu'un quasar "précisément" ? De ce que j'en ai compris, c'est une galaxie active, un disque d'accrétion en rotation rapide autour d'un trou noir supermassif, soumis à des forces telles qu'un jet de matière est expulsé de part et d'autre du plan du disque, en suivant le champ magnétique engendré par la rotation. Si c'est à peu près ça, qu'est ce qui différencie un quasar d'un trou noir avec un dique d'accrétion ? La nature du disque ? Le jet ?
=> Au niveau du red shift. Peut on utiliser la formule classique de l'effet Doppler ? Au quel cas, on trouve
avec f=fréquence propre
f'=fréquence perçue
v=vitesse d'éloignement
c=vitesse de la lumière
f'=f(1-v/c)
=> lambda'=lambda/(1-v/c)
=> lambda'=lambda*(1+v/(c-v))
on aurait donc z=v/(c-v) ?
(au passage, on retrouve z=>+oo quand v=>c ...
=>Dernière question (pour l'instant ) concernant la spectroscopie appliquée à l'étude des quasars.
Lorsqu'on étudie le spectre d'un quasar, et plus particulièrement une raie de ce spectre, d'où vient cette raie ? J'ai trouvé deux possibilités :
1°) Sous l'effet de la chaleur, la matière emet un rayonnement electromagnétique. Si l'energie thermique est suffisament grande, ce rayonnement a lieu dans le domaine du visible. Cette lumière (blanche vu la température) est émise par l'intégralité du quasar. Elle le traverse donc en partie avant de parvenir jusqu'à nous. En le traversant, certaines radiations sont susceptibles d'être absorbées par les atomes et molécules constituant le quasar. Dans le spectre observé sur Terre, il manque donc des bandes au spectre continu, correspondant aux radiations absorbées.
2°) Sous l'effet des énergies mises en jeu, les atomes et molécules constituants le quasar voient leurs electrons changer d'état d'énergie. Lors de la desexcitation, ils émettent donc un rayonnement suivant les lois qu'on connait. Le spectre observé sur Terre correspond aux radiations émises par le passage des electrons d'un état plus excité à un état moins excité.
L'une des deux est elle correcte ? Et sinon, où est ce que ça coince ?
Question subsidiraire :
Entre nous et le quasar se trouvent un grand nombre de corps interposés (nuage de gaz etc...). On part du principe que ces corps sont constitués des meme éléments que ceux qu'on étudie dans le spectre du quasar (principalement l'hydrogène). Est ce que cela change la valeur de z du redshift ? Si oui, comment évaluer cette modification ?
Si besoin d'indication sur le niveau des réponses, je suis en sup.
Merci d'avance !
Penangol, tout plein de questions au reveil !
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