Les trous noirs s'évaporent, semble-t'il, mais quelle est la nature et la quantité de matière qui s'en exhale et que devient, à la longue, le pauvre trou noir ?
Profane, je demande grâce aux puristes.
Merci, bonsoir.
-----
08/04/2010, 00h15
#2
invitec7c23c92
Date d'inscription
janvier 1970
Messages
326
Re : Evaporation trous noirs.
C'est un rayonnement thermique, donc des photons (et puis, vers la fin, quand la température devient vraiment super élevée, une soupe de particules élémentaires plus massives)
Je ne crois pas qu'on sache ce qu'il reste à la fin (rien du tout? un reliquat?)
08/04/2010, 08h59
#3
Deedee81
Date d'inscription
octobre 2007
Localisation
Courcelles - Belgique
Âge
62
Messages
47 509
Re : Evaporation trous noirs.
Salut,
Envoyé par telchar
C'est un rayonnement thermique, donc des photons (et puis, vers la fin, quand la température devient vraiment super élevée, une soupe de particules élémentaires plus massives)
Ce rayonnement est aussi composé d'autres particules. De tout en fait (électrons, positrons, neutrinos, etc...). Obéissant aussi à une loi de corps noir. Même si le rayonnement majoritatoire est ceux des photons car ils sont sans masse et donc "faciles à produire".
Envoyé par telchar
Je ne crois pas qu'on sache ce qu'il reste à la fin (rien du tout? un reliquat?)
Le problème c'est que le rayonnement de Hawking se calcule à l'aide de la gravité semi-classique (gravité classique + mécanique quantique). Ca reste valide tant qu'on reste dans des domaines ou ces théories sont bien validées. Mais pour les derniers instants du TN on a besoin d'une théorie de gravitation quantique... que l'on n'a pas.
A noter que calculer "l'amaigrissement" du TN est aussi très difficile car en gravité semi-classique, l'espace-temps (par exemple Schwartzchild) est imposé et la MQ calculée dans cet espace-temps. La "réaction en retour" (effet sur l'espace-temps) du rayonnement n'est donc pas triviale à déterminer.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)