Salut,
quelles techniques utilise-t-on pour mesurer l'expansion de l'univers?
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Salut,
quelles techniques utilise-t-on pour mesurer l'expansion de l'univers?
Bonjour
Dans le spectre de la lumière d'astres lointains, on constate que les raies caractéristiques de certains éléments, sont décalées vers le rouge
On attribue ce décalage à un effet de l'expansion de l'univers.
Le spectre constitue un petit "arc en ciel" fait avec la lumière de l'astre étudié.
Les raies sont des lignes sombres observées sur cet "arc en ciel"
On sait reproduire ces raies dans un laboratoire, en chauffant certains éléments ( oxygène, etc..)
Dans le laboratoire, ces éléments chauffés sont donc immobiles par rapport à l'observateur
On constate que ces mêmes raies ne sont plus à la même place dans l'arc en ciel fait avec la lumière des astres lointains
Voila une des techniques utilisées pour mesurer le fameux "red shift" ce qui veut dire "décalage vers le rouge" : les raies des astres lointains sont décalées vers le coté rouge de l'arc en ciel , comme si les astres lointains s'éloignaient de nous
Attention, c'est valable pour les astres très très lointains la nébuleuse d'Andromède qui est une galaxie à 2 millions d'années lumière de la notre, se rapproche ! A cette distance c'est encore la gravitation et pas l'expansion, qui joue !
Andromède a donc un....."blue shift" !
Bonnes lectures
bb98 décrit ici la technique la plus précise pour mesuré le redshift, appelé redshift spectrometric.
En pratique une telle technique n'est pas applicable à plusieurs million d'objet (comme c'est le cas des survey couvrant de grande portion du ciel).
Dans ces cas on utilise une technique dit de redshift photometric. Ou l'on mesure le spectre de la source mais dans des bande de fréquences plus large (impossible donc d'observé les raie en particulier dans le spectre). On effectue ensuite un ajustement, entre l'intensité attendu dans chaque bande de fréquence en fonction du spectre supposé de la source et de la réponse fréquentiel de chacune des bandes utilisé.
Cette technique à le défaut d'être bien moins précise que le redshift spectrometric, mais permet l'étude d'un plus grand nombre d'objet.
Salut,
La mesure du redshift permet de déterminer l'expansion depuis le moment de l'émission, mais cela ne suffit pas pour connaître l'évolution de l'expansion au cours de l'histoire de l'Univers. Il faut rajouter une mesure de distance.
Pour cela, on utilise ce qu'on appelle des "chandelles standards", c'est-à-dire des astres dont on connaît la luminosité absolue. En mesurant la luminosité observée, on peut donc en déduire la distance. Il existe différents types d'astres pouvant jouer le rôle de chandelles standards. Par exemple, historiquement, Edwin Hubble a mis en évidence l'expansion de l'Univers en s'intéressant aux Céphéides, des étoiles variables dont la période est directement reliée à la luminosité. Plus récemment, on a découvert que l'expansion accélérait en mesurant la relation entre redshift et distance pour des astres encore plus lointains. Pour cela, on a utilisé les supernovae de type Ia, qui sont bien plus lumineuses que les Céphéides et pour lesquelles on connaît des corrections empiriques permettant d'en faire des chandelles standards.
Salut et merci pour vos réponses,
on mesure donc l'expansion grace au red shift,un décalage vers le rouge des raies issue d'une source de lumière.
Mais que sont ces raies exactement et pourquoi apparaissent-elles?
La matière possède divers état d'excitations particuliers correspondant aux résonance du noyau, à l'ionisation de l'atome, au saut d'un électron d'une couche A à un couche B, de rotation de la molécules, etc. Quand un gaz est traversé par un rayonnement étalé sur un spectre continu de longueur d'onde, une fraction va être absorbée par ces états d'énergie précise et réemis dans toutes les directions. Sur la ligne de visée, cela se traduit par un assombrissement précisément délimité (une raie spectrale), d'autant plus important que l'absorption est importante.
a+
Parcours Etranges
Merci Gilgamesh,c un peu compliqué mais je pense plus ou moins comprendre,je vais aller voir raie spectrale sur wikipedia,ça devrais le faire^^
Imagine un partie de ballon prisonnier avec des ballons de taille variable. Un camps est bombardée en permanence par ces ballons de toutes tailles (le spectre), et il contient des enfants de 6 ans et de 16 ans. Les gamins de 6 ans peuvent uniquement retenir les ballons de 6 cm (le reste est trop gros ou trop petit pour leur main - la taille des main est l'analogue de l'état d'excitation : seule une taille de ballon est capable d'exciter cette taille là) et ceux de 16 ans les ballons de 16 cm. Une fois qu'ils ont choppé un ballon, ils le renvoient dans toutes les directions (oui, ils ne sont pas très doués).
Si tu te places derrière ce camps, tu vas observer un déficit spécifiquement sur ces deux diamètres de ballons : c'est la raie spectrale, alors que les autres ballons passent normalement (spectre continu).
a+
Parcours Etranges
Bonjour,
petite question :
est-ce que les objets célestes se déplacent dans l'univers ou bien est-ce l'univers qui grandit ? (comme deux points que l'on prendrait sur un ballon que l'on gonfle)
Si l'univers est infini, peut-il grandir ? (c'est peut être un peu métaphysique comme question)
merci
C'est une histoire de Pankake (univers) qui gonfle, et la distance qui sépare les pépites (galaxis)s'agrandis. (Ce n'est pas les pépites qui se déplacent).
L'univers "grandit" dans quoi ? Dans un autre univers inconnu ? dans du "vide" ?
Quand on parle d'univers en expension, en réalité qu'est ce qui grandit ? L'energie noir ?
Salut,
C'est une question de point de vue mais, en effet, habituellement, et c'est le point de vue de la relativité générale, c'est l'espace qui est en expansion et pas les objets qui se déplacent.
Dans rien puisque par définition univers = tout.
Les images de pankake ou de balons ne sont que... des images. Des analogies. Et il faut un peu s'en méfier.
La distance entre les objets.
On ne connait pas sa nature et, par conséquent, il est assez difficile de dire comment elle varie.
Concernant un univers infini, oui, il peut grandir. La distance entre les objets peut doubler. L'univers reste alors infini, tout le temps.
C'est exactement la même chose que faire une dilatation, en géométrie, sur le plan (infini).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Merci.
Ce qui n'est pas facile à comprendre c'est que la gravitation ne joue pas le rôle qu'on s'attend qu'elle joue.
Pourquoi n'a t'on pas un univers infini, qui se dilate, mais avec toute la masse rassemblée en son centre (centre de gravité de tout les objets massiques de l'univers) ?
Aaaaah, tu mets le doigt sur un problème qui a tracassé bien des physiciens pendant longtemps.
Déjà, du temps de Newton, ils avaient constaté ce problème. Quelle que soit la distribution d'étoiles, même dans un univers infini, l'ensemble est instable. La moindre petite perturbation et les étoiles s'effondrent les unes sur les autres.
Newton avait supposé que Dieu faisait les petits ajustements nécessaires à l'équilibre
Puis Einstein découvre la relativité générale et décrit avec elle un univers statique (sans expansion, en ajoutant une "constante cosmologique" à ses équations, la plus grande erreur de sa vie selon lui, elle a refait surface récemment pour essayer d'expliquer l'énergie noire).
Ce qu'il n'avait pas remarqué c'est que cette solution là aussi était instable.
Puis Hubble a découvert l'expansion de l'univers et Lemaitre (et d'autres) ont découvert que la relativité générale prédisait tout natuellement (sans constante cosmologique) un univers en expansion (on comprend qu'Einstein a du sacrément raler de ne pas l'avoir prédit).
Qui plus est, un tel univers est stable. Comme les objets s'écartent les uns des autres, ils n'ont pas l'occasion de tous s'effondrer les uns sur les autres. Ils s'écartent trop vite.
Tout au plus, de petites perturbations dans le gaz primordial ont permit au gaz de s'effondrer sous son propre poids dans de petites zones, formant les premières étoiles. Localement, les étoiles ne seffondrent pas toutes les unes sur les autres (par exemple les étoiles de notre galaxie) car elles tournent en rond (autour de la galaxie), comme les planètes autour du Soleil.
Remarquable équilibre, la nature est bien foutue
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Merci pour toutes ces réponses.
Cette dilatation de l'espace est-elle consiérée comme une force ? Comme la gravitation en est une ?
Cette vitesse d'expansion est donc bien connue, sa valeur est mesurée. A petite échelle c'est la gravitation qui prend le dessus pour former des systèmes solaires stables, des galaxies stablent, etc..
Si cette "force" de dilation était plus importante, on n'aurait aucun système solaire.
Si l'univers se dilate, notre système solaire doit se dilater et donc les planètes doivent finir par sortir du champ gravitationnel de l'étoile.
Avec une plus grande vitesse de dilatation on pourrait même envisager que chaque atome soit éparpiller à quelques années lumières les uns des autres ...
l'univers se dilate de moins en moins vite ou à vitesse constante ?
Non
En relativité générale, la gravitation n'est pas une force non plus... La matière courbe l'espace et l'espace dit à la matière comment se déplacer...
En présence de matière seulement, l'univers se dilate de moins en moins vite. Mais on a découvert récemment que l'expansion ne ralentissait pas aussi vite que prévu, c'est ce qu'on appelle l'accélération de l'expansion. En fait si c'est une constante cosmologique (appellée énergie sombre) qui en est l'origine, la vitesse de dilatation est constante...
Ce qui est extraordinaire, c'est que connaissant les équations décrivant ça (les équations des géodésiques et les équations d'Einstein) on peut l'appliquer à l'univers comme un tout.
Attention, ça c'est une hypothèse, l'énergie sombre, on n'est pas du tout sûr que ce soit la même chose qu'une éventuelle constante cosmologique.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
L'énergie sombre c'est le truc global dont on ne sait pas ce que c'est, qui explique l'expansion.
La constante cosmologique c'est une des explications possibles pour l'énergie sombre. Voilà pourquoi j'ai dit "si c'est une constante cosmologique" en parlant de l'énergie sombre...
Et si notre univers n'était pas l'Univers mais seulement une partie de l'Univers (le Tout)?Envoyé par shisha
L'univers "grandit" dans quoi ?
Deedee81 dit :
Dans rien puisque par définition univers = tout.
Parce que, à la rigueur, si notre univers n'avait pas eu de "naissance" (bigbang)et si il restait fixe, dans ces cas là je comprendrais qu'on puisse dire que notre univers représente le Tout.
Mais ce n'est pas le cas.
Je trouve donc illogique, que l'on affirme, que notre univers tel que nous le connaissons représente le Tout.
Non ! L'accélération de l'expansion. Pas l'expansion tout court.
Ah, là, pardon, j'avais mal inteprété ton "si" (je croyais qu'il s'aplliquait au début de la phrase et pas à la phrase entière )
Tu as raison, c'est aussi une hypothèse envisagée. Bien qu'elle n'ait pas de rapport direct avec la remarque soulevée (expansion dans quelque chose). J'y reviens ci-dessous.
A noter que dans ce cas, parler de "plusieurs univers" est une faute de français mais, bon, l'usage veut qu'on parle d'univers multiples
Attention ! Il ne faut pas confondre :Parce que, à la rigueur, si notre univers n'avait pas eu de "naissance" (bigbang)et si il restait fixe, dans ces cas là je comprendrais qu'on puisse dire que notre univers représente le Tout.
Mais ce n'est pas le cas.
Je trouve donc illogique, que l'on affirme, que notre univers tel que nous le connaissons représente le Tout.
"l'univers tel que nous le connaissons/voyons est tout".
Ca je n'affirme pas ça (d'ailleurs, rien que l'univers [U]observable/U] est plus petit que l'univers en expansion décrit par la relativité générale).
Avec
"l'univers complet c'est tout"
par simple définition du mot univers qui est synonyme de tout.
Dire "il y a quelque chose autour de l'univers" est une faute de logique. Car alors s'il y a quelque chose autour... ce n'est plus l'univers, c'est juste une partie de l'univers.
Ce serait comme dire "il y a des humains en plus que l'ensemble de tous les humains"
En outre, on peut parfaitement parler d'un univers fini, sans bord, en expansion, sans devoir imaginer qu'il y a quelque chose d'autre. C'est possible qu'il y ait autre chose, mais on n'en sait rien et on n'en a pas nécessairement besoin.
C'est notre vision humaine "galiléenne" (euclidienne, newtonienne...), ancrée dans notre quotidien, dans notre génétique,... , une vision restrictive, bornée, qui rend difficile d'imaginer ça.
Il faut dépasser ça et évacuer du cerveau les images mentales trop simplistes pour arriver à penser ce que les maths et la physique nous montrent comme étant des possibilités.
Une exemple : le tore plat : un espace plat, comme une feuille. Sans courbure. Noté T2 par les mathématiciens. Quand tu vas toujours tout droit, sans tourner, tu te retrouves.... à ton point de départ (comme Pacman dans son jeu). Il n'y a évidemment pas d'extérieur possible (dans ces directions, en restant à deux dimensions).
Mais c'est assez difficile à visualiser, j'en conviens !
(si en plus on se rappelle que la géométrie locale de l'espace-temps n'est pas Euclide mais Minkowski avec son intrication de l'espace et du temps, ça devient franchement horrible, notre cerveau n'est pas cablé pour "voir" ça. Peut-être quand nous aurons génétiquement évolué, passant d'homo sapiens à homo modernicus puis à homo relativus ).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Veuillez bien vouloir encore excuser ma totale ignorance.
Mais je ne comprends pas trop comment l'univers peut accélérer son expansion.
l'accélération de l'expansion est-elle comme une sinusoide ? (j'y crois pas c'est pour cela que je comprends pas.)
Au début du big-bang, l'univers est passé de vraiment pas grand chose à très très grand.
L'accélération de l'expansion a été énorme.
Et maintenant vous dite que l'expension de l'univers accélère toujours .. alors qu'elle est moins forte qu'au début du big-bang ... il y a donc eu un "minimum" ...
Hé bé non, pour le coup tu n'es pas plus ignorant que nous.
Personne ne sait justement pourquoi l'univers accélère. Alors on a appelé ça "énergie sombre" (en fait le terme ajouté à l'équation d'Einstein a la dimension d'une énergie) traduction de "ça accélère mais on ne sait pas pourquoi"
On a bien quelques hypothèses : énergie sombre = constante cosmologique (ce qui n'éclaircit pas entièrement sa nature), énergie sombre = énergie du vide (mais personne n'arrive à faire coller les chiffres ), univers non homogène à très grande échelle,....
Mais tout ça reste spéculatif.
Des mesures sont en cours pour savoir comment a changé cette accélération. Est-elle constante, est-ce qu'elle augmente, est-ce qu'elle est cyclique (sinusoidale ou pas),... Est-elle partout la même dans l'univers,... ?
Ca donnera des indices sur sa nature.
Peut-être et effectivement c'est une des questions soulevées : est-ce la même raison qui a provoqué l'inflation et l'accélération actuelle.Au début du big-bang, l'univers est passé de vraiment pas grand chose à très très grand.
L'accélération de l'expansion a été énorme.
Et maintenant vous dite que l'expension de l'univers accélère toujours .. alors qu'elle est moins forte qu'au début du big-bang ... il y a donc eu un "minimum" ...
Comme quoi il y a encore matière à chercher Tant mieux, si on savait tout on serait au chomage.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Salut
J'ai pas compris la relation entre L'expansion accélérer et l'inhomogeneité de l'univers à grande échelle
bon,d'après toutes les réponses,une seule chose est sur sur ce sujet dans l'état actuel des connaissances,c'est que nous n'en sommes qu'aux théories.Je ne prendrai donc pas pour un fait que l'univers est en expansion mais comme une éventuelle possibilité sans exclure l'infinité d'autres explications que l'on peu donner sur ce phénomène que l'on "interprete" actuellement comme une expansion.
L'expansion de l'univers est un fait observationnel parfaitement établie, c'est plutôt son mécanisme qui est mal compris, ou du moins son évolution. Il n'y a pas, à ma connaissance (qui, certes, est vraiment très modeste), une "infinité d'autres explications" pour expliquer les redshifts des objets lointains.Je ne prendrai donc pas pour un fait que l'univers est en expansion mais comme une éventuelle possibilité sans exclure l'infinité d'autres explications que l'on peu donner sur ce phénomène que l'on "interprete" actuellement comme une expansion.
Cordialement.
Attention ! Il ne faut pas confondre :
"l'univers tel que nous le connaissons/voyons est tout".
Ca je n'affirme pas ça (d'ailleurs, rien que l'univers [u]observable/U] est plus petit que l'univers en expansion décrit par la relativité générale).
Avec
"l'univers complet c'est tout"
par simple définition du mot univers qui est synonyme de tout.
Le problème, c'est que les gens ont tendence affirmer, que l'univers qu'il connaisse (pas voye) (mécanique quantique, relativité générale, expension, bigbang) représente le Tout.
C'est pour çà qu'il faut différencier notre univers tel que nous le connaissons avec l'Univers.
Oui c'est justement ce que je penseDire "il y a quelque chose autour de l'univers" est une faute de logique. Car alors s'il y a quelque chose autour... ce n'est plus l'univers, c'est juste une partie de l'univers.
Ce n'est donc pas une faute de logique, mais de français.
Notre univers est en expension, il grandit forcément dans un "environnement" qui existe et qui existait déja lors du bigbang. (Un peu comme un univers dans un autre "univers", ou plutot une partie de l'univers dans une autre).
Mais je suis bien d'accord avec toi, c'est quelque chose qui nous dépasse.
Salut
je pense pas que notre univers est une partie de l'UNIVERS,
Sinon qu'est-ce qu'il contient cet UNIVERS,
Oh non, faut arrêter de penser que la cosmologie c'est pour les rêveurs derrière un stylo...bon,d'après toutes les réponses,une seule chose est sur sur ce sujet dans l'état actuel des connaissances,c'est que nous n'en sommes qu'aux théories.Je ne prendrai donc pas pour un fait que l'univers est en expansion mais comme une éventuelle possibilité sans exclure l'infinité d'autres explications que l'on peu donner sur ce phénomène que l'on "interprete" actuellement comme une expansion.
Toutes la cosmologie est basée sur les observations. L'expansion de l'univers c'est une observation, l'accélération de l'expansion aussi... La théorie vient seulement dans l'interprétation...
Les gens peut-être, pas les scientifiques. Quand ils parlent de l'univers il y a 2 choses: l'univers dans son ensemble qui comprends donc tout, et l'univers observable, la partie potentiellement visible de notre univers. Après on utilises souvent univers pour parler de l'univers observable...Envoyé par shishaLe problème, c'est que les gens ont tendence affirmer, que l'univers qu'il connaisse (pas voye) (mécanique quantique, relativité générale, expension, bigbang) représente le Tout.
Et c'est quoi la différence? L'univers ou Univers c'est pareil, c'est l'univers...Envoyé par shishaC'est pour çà qu'il faut différencier notre univers tel que nous le connaissons avec l'Univers.
Et non, l'univers grandit dans rien (et encore je devrait juste dire "l'univers grandit point barre". Si y a un "en dehors" de l'univers alors ce qu'on appellait univers avant n'est plus l'univers. Et donc le nouvel univers comprends l'ancien + le dehors.Envoyé par shishaNotre univers est en expension, il grandit forcément dans un "environnement" qui existe et qui existait déja lors du bigbang. (Un peu comme un univers dans un autre "univers", ou plutot une partie de l'univers dans une autre).
Mais si l'univers est en expansion,alors que deviendrons les galaxies à très long terme?
Est-ce que ces galaxies vont finir par compacter toutes les étoiles qu'elles contiennent en une seule masse et est ce que ces masses vont continuer à s'éloigner l'une de l'autre pendant un temps infini sans qu'il n'y ai plus aucune interactions entre-elles?
L'Univers comprend le tout, c'est en effet la bonne définition. Mais personne ne sait ce que comprend le Tout. Et ce dont nous connaissons, imaginons, pourrait très bien représenter un grain microscopique du tout.Les gens peut-être, pas les scientifiques. Quand ils parlent de l'univers il y a 2 choses: l'univers dans son ensemble qui comprends donc tout, et l'univers observable, la partie potentiellement visible de notre univers
Notre univers tel que nous le connaissons (espace, temps, matière, espace-temps, expansion etc..) a de forte chance de ne représenter qu'une infime partie de l'Univers, du Tout.Citation:
Envoyé par shisha
C'est pour çà qu'il faut différencier notre univers tel que nous le connaissons avec l'Univers.
Gloubiscrapule dit : Et c'est quoi la différence? L'univers ou Univers c'est pareil, c'est l'univers..
C'est pas très français ce que tu viens de dire.Et non, l'univers grandit dans rien
Il ne peut pas à la fois grandir et à la fois grandir dans Rien. Je trouve cela illogique. (D'autant plus que par définition, rien, n'existe pas ..).
Donc cela toi, et beaucoup d'autres je pense,notre univers se développe dans un environnement qui n'existe pas ?
C'est là ou je ne suis pas d'accord, selon moi notre univers se développe quelque part dans des "terres inconnues". C'est pour cela, (entre autre) que je différencie notre univers de l'Univers.
Car en plus de cela, on pourrait très bien penser également, que l'évènement qui est à l'origine (cause ==> effet) du Big bang soit à l'origine d'autres Bigbang.
On peut également penser, que l'évènement qui est à l'origine de l'origine du Bibang soit responsable d'autres plans d'existences.
Et, etc..
Quoi de plus rationnel que le légendaire cause/effet.
C'est pour cela que je trouve important de différencier notre univers tel que nous le connaissons avec l'Univers (notre "univers" + tout ce que nous ne savons pas mais qui probablement existe).
C'est pour ça qu'on parle d'univers observable et de principe cosmologique, le reste ce n'est plus de la science, ou c'est de la spéculation...
Et pourquoi donc?
C'est pas parce que tu trouves que c'est illogique que c'est faux!! Dans ce cas tu dis "je ne comprends pas".
C'est juste qu'on est conditionné par notre vision humaine que quand ça grandit ça grandit dans quelque chose. Mais rien n'empêche d'avoir des espaces-temps fini ou infini, et c'est tout. Je peux même pas dire "rien" autour, parce que dire "il y a rien" va avec le "il y a". Donc tu as "juste un espace-temps" qui est l'univers.