C'est un peu comme ça que j'imagine l'état de l'univers "derrière le mur de Planck". Ta "seule dimension infinie" est une singularité. Si l'univers est fini, et il a une masse N, cette singularité avait une masse N. Si l'univers est infini, et donc de masse infinie, cette singularité était de taille, volume et masse infinies. Par contre, j'ai du mal à imaginer la notion de taille pour une singularité : par définition, c'est antinomique...
Tout ce que je viens de dire plus haut, c'est une idée perso, et n'a aucune valeur scientifique. Nos colistiers plus "aware" pourront dire à quel point c'est vraisemblable.
Il n'y a pas de quoi se casser la tête. Encore une fois, la métaphore du ballon est assez valable pour imaginer le big-bang de l'univers fini. Lors du big-bang, le ballon était tellement contracté qu'il se réduisait à un point (la singularité). Il a commencé à s'expandre en gonflant. Ce qui lui permet de passer de l'état de singularité à celui de minuscule ballon aux points noirs tellement denses qu'il en est tout noir, puis au stade de ballon dont les points noirs s'espacent (l'univers actuel...).
C'est approximatif, c'est très imparfait (comment concevoir que la surface du ballon ait 3 dimensions - ou plutôt 4 si l'on compte le temps ?) mais c'est une image facile à se représenter.
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