La grande question que je me pose est celle-ci :
"si la matière noire n'existe pas, comment fonctionne l'univers ?"
Pour donner une réponse à cette énigme il faut une théorie qui fasse apparaitre de la gravitation à grande échelle dans les zones vides de l'univers, une force de répulsion qui stabiliserait les galaxies, certains appellent ça l'énergie du vide.
Cette théorie doit évidement être en accord avec les observations, mais aussi et c'est le plus important avec la relativité qui revêt à mes yeux un caractère indiscutable.
Je pense être en mesure désormais de vous présenter une théorie qui réponde à ces critères.
La chose qui m'es apparue évidente ou tout du moins aisée pour expliquer cette force du vide a été de supposer l'existence dans le vide profond de structures ayant les caractéristiques inverses de celles des trous noirs, deux extrêmes relativistes.
Et de supposer qu'il y avait une relation simple pour arbitrer tout ça.
Laquelle ?
Les caractéristiques de l'un sont l'inverse de l'autre et il doit y avoir conservation, on doit donc pouvoir déterminer une mesure M qui caractérise l'un et une mesure C qui caractérise l'autre de telle sorte que l'on ait :
MC=cst
Nous naviguons là dans les courbures d'espace-temps, caractérisées par un rapport entre l'espace et le temps, la relation devient tout naturellement :
DT=cst
D étant une mesure d'espace ou de distance et T une mesure de temps.
On voit tout de suite que si l'on fait diminuer une valeur jusqu'à tendre vers un zero, l'autre augmentera dans de grandes proportions.
On sait calculer l'influence du temps, on comprend que s'il y a une différence d'écoulement du temps entre deux points la perception des évènements ne sera pas la même selon le cas, on les verra défiler plus ou moins vite.
Et bien pour les déformations d'espace la mécanique est la même.
Quand on considère les courbures d'espace-temps rencontrées en direction du vide, la RG décrit très bien ce qui est perçu depuis la terre, une densité d'énergie qui tend vers zero, un temps qui ralenti, on sait calculer les distances telles qu'on les perçoit avec les calculs sophistiqués de courbures.
Mais ce qui manque pour faire tenir la construction c'est la bonne estimation de l'espace tel qu'il est perçu depuis les zones de vide.
DT=cst nous donne la réponse
Prenons une fusée et allons en direction du vide.
Plus nous avançons, plus l'énergie de l'espace est dilué et le temps lent, mais cela fait augmenter les distances, plus on avance vers le vide et plus l'univers nous apparait grand, du coup il devient difficile d'atteindre les zones de vide profond, plus on s'en rapproche et plus ils semblent vouloir s"éloigner.
Vu de la terre on ne verra pas les distance augmenter, l'espace enfler, on verra juste la fusée ralentir.
Et voilà la gravitation souhaitée.
Dans l'autre sens, vers l'infiniment petit, c'est le contraire, les distances sont perçues comme étant de plus en plus petites et le temps comme défilant de plus en plus vite, si le raisonnement est bon cela doit mener à expliquer les propriétés du monde quantique et à unifier les forces.
-----