que sait t'on de la stabilité de notre système solaire?
par exemple est t'il possible que par le jeu des résonnances entre les différentes planètes la Terre quitte son orbite, voire carrément le système solaire?
merci
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que sait t'on de la stabilité de notre système solaire?
par exemple est t'il possible que par le jeu des résonnances entre les différentes planètes la Terre quitte son orbite, voire carrément le système solaire?
merci
Je ne comprends pas le " jeu de résonnance" ? Tu peux developper ton idée un peu plus ?
Ce qu'on peut dire déjà, c'est qu'il se pourrait que la stabilité soit une caractéristique relativement rare des systèmes stellaires. Le notre est notoirement stable, même si cette stabilité n'est pas si rigoureuse qu'on le pensait il y a simplement 15 ans. Les simulations d'orbite de Laskar & al montre que le système est impredictible au dela de 100 MA environ. Mais il me semble que cela concerne plus des paramètres orbitaux secondaires (inclinaison de l'axe, excentricité de l'orbite...).Envoyé par Amethysteque sait t'on de la stabilité de notre système solaire?
par exemple est t'il possible que par le jeu des résonnances entre les différentes planètes la Terre quitte son orbite, voire carrément le système solaire?
merci
Le chaos caractérise d'autant plus nettement un système que les protagonistes sont de masses égales. Il me semble que Jupiter (qui cumule 80% de la masse du cortège planétaire) joue un rôle stabilisateur.
Par ailleurs, on possède quand même la preuve par les sédiments que la Terre occupe sensiblement la même orbite depuis plusieurs milliards d'années.
POur charly : une resonnance orbitale c'est le fait que deux corps en orbites se retrouvent périodiquement dans la même configuration, c'est à dire que leur période sont dans un rapport entier : 1/2, 3/2, 3/4... De ce fait, d'une orbite sur l'autre leur influence s'additionne. Cela a pour effet soit de stabiliser la situation, soit de la faire diverger. Dans ce dernier cas, le corps le plus léger emprunte de l'énergie orbitale au plus massif jusqu'au point où il atteint la vitesse de libération et où il est éjecté "à l'infini". Le système perd alors de l'énergie, ce qui se traduit par une chute du plus lourd vers l'intérieur du système.
salut
slt
Par ailleurs, on possède quand même la preuve par les sédiments que la Terre occupe sensiblement la même orbite depuis plusieurs milliards d'années.
tu peux devlopper STP?
merci
Concerne la terre, elle tourne sur son orbite par adhérence sur l'equateur c.t.d longueur de l'obite la terre est périmètre de la terre (40000km) fois 365 jours sur un axe incliné.
Concerne le soleil, après la positionnement avec la terre il tourne sur un orbite sinusoïdale c.t.d au debut a commencé en face du pole sud apartir d'un point et a commencé de tourner et monter au meme temps, maintenant a dépasseé l'equateur de 1 degré environ et deriger vers la stationnement en face du pole nord
comme resultat, la temperature sera augmenté sur la partie nord de la terre deque la décongélation du glacial de pole nord totalemnt et par contre la partie glacial pole sud sera agrandi prochainement
j'ai oublié de dire que l'obite de la terre est dans l'obite du soleil et lorsque la terre fait une tourné dans 365 jours le soleil decale à 0.246 degré
nouveau systeme solaire qui nous repondait sur tous les questions
exp:comment se passer l'avancement et le retard du lever et coucher du soleil dans le deux jours de l'égalité le 21 mars et le 23 septembre
Salut,
concernant le sujet, j'ai entendu dans deux conférences de A. Brahic que le système solaire est plein, au sens où si l'on rajoutait une planète, une serait évacuée. Quelqu'un aurait une réf sur le sujet ?
Merci.
Envoyé par boby la pointeslt
Par ailleurs, on possède quand même la preuve par les sédiments que la Terre occupe sensiblement la même orbite depuis plusieurs milliards d'années.
tu peux devlopper STP?
merci
Si la Terre occupait une orbite ne serait ce que 10% plus éloignée ou plus proche, l'impact climatique qui en résulterait conduirait à des faciès de sédimentation (glaciaire ou désertique) caractéristiques. L'histoire du climat terrestre inscrite dans les sédiments est certe mouvementée mais pas au point qu'on puisse y lire un changement d'orbite de forte amplitude.
a+
Est-ce que cette approche ne peut pas être mise à mal par des processus de rétroaction, dus par exemple à la vie elle-même (genre pâquerettes de Lovelock, si c'est bien lui qui a introduit le premier l'idée)Envoyé par GilgameshSi la Terre occupait une orbite ne serait ce que 10% plus éloignée ou plus proche, l'impact climatique qui en résulterait conduirait à des faciès de sédimentation (glaciaire ou désertique) caractéristiques. L'histoire du climat terrestre inscrite dans les sédiments est certe mouvementée mais pas au point qu'on puisse y lire un changement d'orbite de forte amplitude.
Les sédiments ne dépendent pas seulement de l'irradiation solaire, mais aussi de l'effet de serre, par exemple, non?
Cordialement,
La stabilité du système solaire est un problème qui a occupé les gens dès la découverte de Neptune. La question a été finalement résolue dans la première moitié des années 1990 par Jacques Laskar et un paquet d'autres personnes. Ce que l'on sait, avec quasi certitude, c'est que :
- le système des 4 planètes géantes (Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune) est stable pour toute durée d'intérêt astrophysique (Uranus serait instable sur des durées de l'ordre de... 10^20 ans)
- La Terre et Vénus ont leurs paramètres orbitaux qui présentent des fluctuations de plus grande amplitude, mais qui sont toujours couplées, conférant à chacune une stabilité, mais les fluctuations de quelques pourcents de l'excentricité se produisent et ont un réel impact climatique sur Terre.
- Mars est marginalement stable. Des variations de 0.1 dans l'excentrivité et l'inclinaison se produisent sur des intervalles de quelques centaines de millions d'années, ce qui reste insuffisant pour lui faire qitter sa zone actuelle.
- L'orbite de Mercure est nettement plus instable, son excentricité pouvant dépasser 0.5. Il n'est donc pas exclu que l'orbite de Mercure aille jusqu'à croiser celle de Vénus (sur des échelles de quelques milliards d'années...), provoquant soit une collision entre les deux, ou une éjection de Mercure.
L'idée générale sur la formation d'un système planétaire est la suivante : au départ, beaucoup de planétoïdes, et un système très instable. Ensuite, aggrégation des planétoïdes, et stabilisation croissante avec la diminution de ceux-ci, soit par collision, soit par éjection. Le système évolue, connaissant quelques événements dramatiques à mesure que les collisions avec des planétoïdes, de plus en plus rares, mais de plus en plus gros se produisent. Le système solaire porte les marques de tels événements dramatiques : la Lune est le résultat probable d'une collision entre la Terre et un truc de la taille de Mars, l'axe de rotation d'Uranus est incliné de 90 degrés environ, Triton a une orbite rétrograde, sans doute résultant d'une capture (rencontre proche, donc) par Neptune. Le système évolue ensuite jusqu'à ce que le nombre de corps soit suffisamment petit pour que le système devienne stable. L'on pense aujourd'hui que Mercure est le dernier truc qui rend le système solaire marginement instable, et que si événement dramatique il y a, ce sera une collision ou une éjection de Mercure.
Source : Modern Celestial Mechanics - Aspects of Solar System Dynamics, par Alessandro Morbidelli, éd. Taylor & Francis (2002), ISBN 0-415-27939-9
Un peu de chauvinisme: Poincaré a montré dès la fin XIXème qu'il n'y avait pas de solution périodique à long terme pour le problème des 3 corps...Envoyé par alain_rLa stabilité du système solaire est un problème qui a occupé les gens dès la découverte de Neptune. La question a été finalement résolue dans la première moitié des années 1990 par Jacques Laskar et un paquet d'autres personnes.
http://www.astrosurf.com/lombry/chao...mesolaire2.htm
Cordialement,
Dans une certaine mesure si, sans doute. Du reste il faut bien expliquer les températures clémentes de l'Achéen (suffisemment clémentes pour avoir de l'eau liquide) du temps du "jeune Soleil froid"...Envoyé par mmyEst-ce que cette approche ne peut pas être mise à mal par des processus de rétroaction, dus par exemple à la vie elle-même (genre pâquerettes de Lovelock, si c'est bien lui qui a introduit le premier l'idée)
Les sédiments ne dépendent pas seulement de l'irradiation solaire, mais aussi de l'effet de serre, par exemple, non?
a+
[\quote=Amethyste] que sait t'on de la stabilité de notre système solaire?[\quote]
Il faut quand même rappeler que le plan de l'écliptique oscille autour d'un plan plus "général", stable, défini par le vecteur du moment orbital cinétique de chaque astre du Système Solaire, et qui est appelé plan de Laplace...