Bonjour, s'il vous plaît j'aimerais aussi savoir en général à quelle altitude au moins nous sortons de notre planète ? Merci.
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Bonjour, s'il vous plaît j'aimerais aussi savoir en général à quelle altitude au moins nous sortons de notre planète ? Merci.
Salut,
Ca dépend de ce que tu entends par "sortir".
Si tu veux dire quitter le sol, la réponse est triviale : 0 m, dès que tu t'élève d'un cm tu quittes le sol.
Si tu veux dire "plus haut que la plus haute montagne", c'est évidemment l'Everest, environ 8 km.
Si tu veux dire quitter l'atmosphère, la réponse n'est pas simple car il n'y a pas de limite franche entre "atmosphère" - "plus d'atmosphère".
Regarde ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Atmosp...Exosph.C3.A8re
Tu as la description des différentes zones de l'atmosphère avec leurs altitudes.
Si tu veux dire l'orbite minimale des satellites, grosso modo, ça correspond à 2000 km.
Regarde ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Orbite_terrestre_basse
A noter qu'il reste encore un peu d'atmosphère et ces satellites retombent assez vite (sauf ajustement de leur altitude avec de petites fusées).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour,
Non çà c'est la limite haute des orbites basses.Si tu veux dire l'orbite minimale des satellites, grosso modo, ça correspond à 2000 km.
L'ISS navigue entre 350Km et 450km, d'autres satellites sont plus bas encore.
JR
Dernière modification par jiherve ; 27/10/2017 à 12h57.
l'électronique c'est pas du vaudou!
Ah oui, zut. Merci de la rectification.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
La ligne de Kármán définit la limite entre la Terre et l'espace pour la Fédération aéronautique internationale. Elle est fixée conventionnellement à 100 km au-dessus de la surface de la Terre.
Cette limite correspond au passage du monde de l'aéronautique (~ les avions) à celui de l'astronautique (~ les fusées) : plus l'altitude est élevée, plus la portance de l'atmosphère diminue, donc plus la vitesse doit être élevée pour générer une portance à l'aide de surfaces aérodynamiques. A la ligne Karman (calculée très proche de 100 km et fixée à ce chiffre rond conventionnellement), la vitesse devant être acquise pour voler en s'aidant des force aérodynamique devient égale à la vitesse de satellisation. A cette vitesse la trajectoire balistique, en l'absence de poussée fait retomber derrière l'horizon. Autrement dit, voler et être en orbite deviennent synonymes. Ceci dit, 100 km reste très bas pour un satellite : en l'absence de poussée on boucle à peine une orbite à cause des frottements résiduels qui restent assez élevés à la vitesse de satellisation.
Dernière modification par Gilgamesh ; 30/10/2017 à 01h49.
Parcours Etranges
Merci Gilgamesh.
Cette limite est intéressante physiquement et c'est tentant de la prendre comme unité, avec l'altitude terrestre comme référence.
Le rayon terrestre est alors une jolie puissance de 2.
6400/100=2^6
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Ah tiens, j'ignorais qu'il existait une limite officielle. Mais c'est assez logique en fin de compte, because réglementation.
Merci pour cette explication.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour, Par exemple s'il vous plaît j'aimerais savoir aussi à partir de quelle altitude on commence à être en apesanteur ?
Si par apesanteur tu entends que le poids apparent est nul, alors il suffit d'être en chute libre, et ce n'est pas une question de distance. Tu peux reproduire cet état dans un Airbus ZeroG, à quelque milliers de mètre d'altitude ou dans la Station Spatiale Internationale à 400 km de la Terre. Ce qui fait que les cosmonautes flottent en apesanteur, ce n'est pas le fait qu'il soient loin de la Terre, mais le fait qu'ils suivent une orbite, c'est à dire qu'ils sont en chute libre permanente.
Si par apesanteur tu entends que la gravité de l'astre ne s'exerce plus, la réponse rigoureuse est : jamais, car la portée de la force de gravité est infinie. Par contre, même si cette force s'exerce "partout dans l'univers" ce n'est pas pour autant que tu ne peux t'en délier. Pour cela, ce n'est pas une question d'altitude mais de vitesse. A la distance R d'un corps de masse M, si tu adopte une vitesse radiale v dirigée vers l'extérieure telle que v²=2GM/R, ce qu'on appelle la vitesse de libération, alors tu n'es plus liée à la masse, tu peux t'en aller à l'infini.
Si on en reste à la question de de distance on peut également conceptualiser la notion de sphère d'influence gravitationnelle (appelée également sphère de Hill, ou sphère de Roche).
wiki : En astronomie, la sphère de Hill (ou sphère de Roche) d'un corps A en orbite autour d'un autre B, plus massif, est une approximation de la zone d'influence gravitationnelle de ce premier corps A, c'est-à-dire du volume d'espace où la satellisation d'un troisième corps C de masse négligeable devant les 2 premiers, est possible autour du premier corps A, lui-même en orbite, sans être capturé par le deuxième B.
Le rayon de la sphère d'influence d'un corps dépend logiquement de la masse et de la distance de corps plus massif à proximité. Si tu es suffisamment loin de la Terre, alors c'est l'influence du Soleil qui l'emporte et tu te met en orbite autours de lui, et non autours de la Terre.
Parcours Etranges
Interessant Gilga', je connaissais la ligne de Karman mais je pensais que les 100km etait plus ou moins symbolique, sans raison physique profonde derriere. Mais cette limite est en fait pleine de sens.
T-K
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
Salut,
Un exemple plus abordable pour le quidam moyen comme moi
Dans une montagne-russe. Au moment où il plonge, on est presque en apesanteur (pas tout à fait, faut quand même que le wagonnet reste sur ses railles )
Ca donne aussi une idée de la sensation et cela explique la fréquence élevée du mal de l'espace.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)