A l'époque du CMB, la matière (en général, noire ou pas) était répartie de manière quasiment homogène. C'est bien son action gravitationnelle qui a permis aux très petites inhomogénéités (sur-densités) de donner naissance aux structures qu'on connaît dans l'univers actuel, en "résistant à l'expansion" comme tu le dis. Mais inversement, les régions sous-denses sont devenus les vides cosmiques de l'univers actuel, dont l'expansion contribue à éloigner les amas les uns des autres, même au sein d'un superamas. Les amas eux-même ne se "disloquent" pas - en tout cas pas à l'époque actuelle (plus tard ça dépendra de l'accélération de l'expansion), puisque leur contenu est suffisamment lié par la gravitation pour que l'expansion n'y soit pas ressentie.
Et, oui, à ce niveau, les scénarios de MN sont encore valables. Ce n'est que grâce à une masse suffisante de MN qu'on explique la vitesse à laquelle les structures se sont formées après le CMB. Toute théorie alternative devra être capable de rendre compte des mêmes observations.
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, et éviter les fauxdébat :
respectivement de la densité de matière noire et de la densité de matière baryonique selon le modèle LambdaCDM. Certes, à l'époque du CMB, la perturbation de la densité de MN continue de croître contrairement à l'autre, mais elle est encore très petite, d'un facteur 10-7 par rapport à l'époque actuelle. Autrement dit, l'effondrement de la MN dans les puits gravitationnels dont tu parles est très loin d'être terminé.
Tu as parfois une façon d'interpréter les propos des autres qui est sidérante