Absolument d’accord .si la portance est une force, sa définition s'appuie nécessairement, comme celle de toute force en mécanique classique, sur un transfert de quantité de mouvement
Ce que je n’aime pas dans le texte de Anderson et Eberarhdt
C’est l’image d’un sillage dévié en bloc vers le bas et l’idée d’une aile fonctionnant comme une écope.
Bonnet ne dit jamais que l'aile force l'air à descendre.Sinon, en parcourant rapidement la note de M. Bonnet, je n'y vois aucune contradiction avec le site anglais qui présente la portance à partir de l'idée que l'aile force l'air à descendre.
Vous constaterez que dans son exemple incompressible, la figure est symétrique et les lignes de courant loin en amont et en aval du profil sont colinéaires
La création de portance est induite par la courbure des trajectoires comme dans un coude de tuyauterie.
C’est bien ce qui me deplait, à grande distance , le sillage est bien trop complexe.Les deux textes sont complémentaires. Le texte de Bonnet traite en détail des relations air-aile à la surface de contact, le texte d'Eberhardt développe l'ensemble des mouvements de l'air à distance plus grande.
Que fait- on de ce qui ce passe en amont du profil ?
Vous constaterez page 14 du texte de Bonnet que les coeff. de pression sont identiques sur la partie ascendante et descendante du profil.L'interprétation des deux textes ensemble renforce bien l'idée que l'air "colle" à l'extrados et que la pente descendante de l'extrados force ainsi l'air à descendre. Ces mouvements de l'air se traduisent en force sur l'aile, comme décrit précisément par Bonnet..
Pas du tout, ce que réfute Bonnet, c’est l’histoire des temps de transit égaux, ou en d’autres termes ,l’idée selon laquelle deux particules voisines au bord d’attaque se rejoindraient au bord de fuite après avoir parcouru des chemins de longueurs différentesEn bref, quel est le problème? Les deux textes disent que l'explication par Bernouilli n'est pas acceptable, ne se contredisent pas, et présentent des visions complémentaires de ce qui se passe.
Regardez page 14 la manière dont on obtient grâce à la relation de Bernoulli les coefficients de pression
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