industrie importante ... bof
avec ~4 a 6 tirs par an ça fait pas vraiment beaucoup de boosters a créer.
N'oublions pas simplement que la poudre est nettement moins chère que le cryo et considérablement plus simple a mettre en oeuvre.
Un de ses seuls vrais (et gros) points noir c'est la pollution comparée.
Presque tout le reste est en faveur de la poudre au moment du décollage : facilité de construction, cout de production, rendement comparé au cryo, tout plaide en faveur de la poudre au décollage.
La poudre ne permet cependant pas d'espérer l'utiliser lorsqu'on a besoin de précision d'allumage ou d'extinction, ça reste donc confiné à la première phase du vol.
Un premier étage "tout poudre" n'a rien de si surprenant.
les boosters, c'est + de 80% de la poussée du Shuttle ou d'Ariane au décollage, ne l'oublions pas.
Les boosters du shuttle, c'est sans aucun doute le poste qui a le moins subit d'inflation avec le temps, lors du developpement de cet engin.
Fiabilité, cout moins élevé, facilité de production et de mise en oeuvre, voir réutilisation, tout plaide en faveur de la poudre au décollage.
Si ça ne polluait pas autant, le tableau serait presque parfait.
Elle s'impose d'elle même dès le largage du premier étage, jusqu'a la mise en orbite.La cryogénie aussi a besoin d'être soutenue d'ailleurs.
C'est là son vrai royaume.
On parle d'un ensemble a deux étages pour le futur.
Pour l'instant, ce choix semble approprié, le plus dur étant d'y arriver.
2 étages, c'est moins cher que 3 étages, au décollage, même si, paradoxalement, le ratio ergols/CU va augmenter avec 2 étages : il faudra plus d'ergols pour la même CU, mais l'ensemble coutera tout de même moins cher.
Les équilibres ne sont jamais évidents dans cette branche et les spécialistes concernés sont au moment des choix, a l'heure actuelle.
Je ne vous fais pas un dessin sur leurs aptitudes a savoir faire ces choix.
Attendons de voir ce qu'ils vont décider, je suis certain qu'il le feront bien.
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