Jamais, c’est impossible
100 ans
100 à 1'000 ans
Dans plus de 1’000 ans
Je suis d'accord avec le constat, mais il reste qu'il n'est PAS possible de faire un voyage interstellaire exploratoire, et par étape, en mission habitée, dès lors que c'est multigénérationnel. Et si c'est une sonde, à moins de prévoir une capacité de recharge sur place, programmer un aller/retour nécessiterait des quantités assez fantastique de carburant.Avant de lancer des bases permanentes sur la lune l'homme à posé ses jalons et s'est contenté d'un minuscule aller-retour.
Il en fera de même pour Mars et probablement de même pour un premier voyage interstellaire.
D'ailleurs le titre du post ne sous entend aucune " colonisation" mais bien un voyage qui par définition est bien un aller retour.
Si l'on veut aller plus loin dans cette discussion il faut bien déterminer la masse initiale du vaisseau le nombre de personnes necessaires, tout ceci étant fonction de la durée du voyage.
D'un autre coté" utopie" dans cent ans tout est près on sait faire et on la capacité de le faire pour un aller retour de 500 ans on reste sur notre base de 200 à 300 personnes se renouvellant sur le vaisseau.
Y a t il un intérêt à faire le voyage sachant que dans 200 ans les progrès feront que le même voyage pourra se faire en 50 ans avec 50 personnes maximum, le second vaisseau doublant le premier et au besoin faisant son plein à bord du premier lancé.
Donc dans ce cas là quelle est la date retenu pour le premier voyage interstellaire humain ?
J'attends d'être contredit mais pour l'instant 200 personnes 500 ans si l'on reste sur cette hypothèse à minima c'est 100 000 tonnes de ravitaillement hors énergie à embarquer et à arracher à l'attraction terreste.
Pour l'instant L'ISS 10 ans quelle masse totale a du quitter la terre pour 6 astronautes au maximum en orbite basse?
56 tirs sur les 11 dernières années
38 tirs de navettes à 2000 tonnes
21 tirs de soyouz à 300 tonnes
2 ATV à 750 tonnes
soit pas très loin de 85000 tonnes
De plus le rapport masse au décollage sur masse satellisée ne s'est pas vraiment amélioré depuis 10 ans
S'il faut un ratio masse de départ/masse de structure de M pour faire un fly by, il faut un ratio de M2 pour une mise en orbite et un ratio de M4 pour un A/R (retour d'échantillon). A moins d'utiliser une voile photonique, mais dans ce cas la sonde est très petite et jne ramène que qq grammes...
En tout cas l'absence de retour et l'absence d'essai "pour voir", c'est ce qui change toute la donne, selon moi.
Donc dans mon hypothèse le trajet doit être "comme rien" pour les partants. Ils vivent d'abord depuis des génération dans l'espace, en accumulant du carburant, puis finissent par partir. Le fait d'être en mouvement plutôt qu'au repos par rapport au système solaire, ça ne change rien à leur mode de vie, à part l'entretien d'une puissance énorme de fusion, bien entendu.
Et étant la seule nation vivant dans l'espace, ils forment la seule population à pouvoir partir (éventuellement de manière étagée), les trajets interstellaires n'étant pas accessibles aux simples équipages.
a+
Dernière modification par Gilgamesh ; 28/06/2011 à 12h09.
Parcours Etranges
Donc tu te places d'emblée dans l'option multigénérationnelle, tu ne retiens pas les hypothèses qui permettent d'attendre que les progrès de la propulsion puisse faire que ce voyage soit faisable sur une génération sur l'étoile la plus proche, quitte à attendre un peu plus longtemps mais au final y parvenir plus vite.
Parfois une seule invention technique, une seule découverte nous donne une avance considérable.
Entre le premier bond d'un avion et la lune 70 ans. Puis panne d'avancée depuis 40 ans.
Sans raison impérieuse de quitter cette terre, le trajet exploratoire interstellaire multigénérationnelle me semble une utopie.
Moi à la place de christophe colomb j'aurais attendu qu'on invente le paquebot comme cela j'y serais allé rapidement découvrir l'amérique ...
Car en gros dire qu'on ne voit pas l'intérêt d'un voyage générationnel (hormis une planète rendue impropre à la vie) , revient à dire la même chose ...
Bonjour,
Si j'ai bien compris Gilgamesh, il n'imagine pas un voyage interstellaire habité pour autre chose qu'une planète extrasolaire habitable "tête nue". Et il estime que ce serait étonnant qu'on en trouve une à moins de 1000 a.-l. A une telle distance, un voyage direct ne peut s'envisager, dans l'état actuel de nos connaissances, qu'avec un vaisseau multi-générationnel.Donc tu te places d'emblée dans l'option multigénérationnelle, tu ne retiens pas les hypothèses qui permettent d'attendre que les progrès de la propulsion puisse faire que ce voyage soit faisable sur une génération sur l'étoile la plus proche, quitte à attendre un peu plus longtemps mais au final y parvenir plus vite.
Pour des raisons que je n'ai malheureusement plus en mémoire, il me semble que la vitesse maximale que l'on peut espéré d'un vaisseau interstellaire, est voisine de 0,2 c.
Il y a bien le statoréacteur interstellaire de Robert Bussard, qui à partir d'une vitesse de 0,05 c pourrait théoriquement utilisé le carburant aspiré dans le milieu interstellaire pour atteindre une vitesse proche de celle de la lumière.
Mais dans la pratique, apparemment, le concept du statoréacteur interstellaire comporte également des problèmes pouvant être considérés comme insurmontables dans l'état actuel de nos connaissances.
Je n'ai malheureusement pas de références à fournir à ce sujet.
Cordialement
Dernière modification par Geb ; 28/06/2011 à 15h57.
Oui mais tu y serais quand même arrivé après lui.Moi à la place de christophe colomb j'aurais attendu qu'on invente le paquebot comme cela j'y serais allé rapidement découvrir l'amérique ...
Car en gros dire qu'on ne voit pas l'intérêt d'un voyage générationnel (hormis une planète rendue impropre à la vie) , revient à dire la même chose ...
Tu aurais fait plus vite ton trajet, mais Colomb serait quand même arrivé avant le paquebot.
Maintenant sur les durées qui nous intéressent, le premier parti ne sera pas forcément le premier à l'arrivée et même si le voyage se passe bien.
Le premier ordinateur s'étant lancé dans la détermination des nombres premiers bien que parti largement en avance s'est largement fait remonter et dépasser depuis.
C'est à peu près la seule illustration qui me soit venu spontanément à l'esprit
Bonjour,
La notion que toute mission interstellaire serait dépassée par une mission lancée plus tard (en vertu d'une technologie plus avancée) est aujourd'hui appelée postulat de l'obsolescence incessante (incessant obsolescence postulate, en anglais). Il s'agit d'un postulat et non d'un théorème ni même d'un principe. Ce n'est donc pas quelque chose d'insurmontable, mais plutôt l'expression du fait que peu importe la date de la première mission, cela semble décourager l'envoi d'une mission interstellaire.
Il y a eu d'autres termes associés au même fait : Zeno's paradox in reverse par David Brin (1994), le postulat susmentionné que l'on doit à Marc Gillis (1999), et plus récemment, l' Incentive trap par Andrew Kennedy (2006).
Andrew Kennedy a aussi inventé l'équation d'attente (wait equation), qui traduit le caractère non-linéaire de l'augmentation de la vitesse de vaisseaux interstellaires par l'avancement technologique (lui-même non-linéaire). Il y aurait un point optimum, un point au-delà duquel attendre plus longtemps ne nous permet pas t'atteindre notre destination plus tôt. D'autant plus si on admet la vitesse limite de 0,2 c (non relativiste) avec notre physique actuelle.
Cordialement
Très interessant et ce point optimum quel est-il ?Bonjour,
La notion que toute mission interstellaire serait dépassée par une mission lancée plus tard (en vertu d'une technologie plus avancée) est aujourd'hui appelée postulat de l'obsolescence incessante (incessant obsolescence postulate, en anglais). Il s'agit d'un postulat et non d'un théorème ni même d'un principe. Ce n'est donc pas quelque chose d'insurmontable, mais plutôt l'expression du fait que peu importe la date de la première mission, cela semble décourager l'envoi d'une mission interstellaire.
Il y a eu d'autres termes associés au même fait : Zeno's paradox in reverse par David Brin (1994), le postulat susmentionné que l'on doit à Marc Gillis (1999), et plus récemment, l' Incentive trap par Andrew Kennedy (2006).
Andrew Kennedy a aussi inventé l'équation d'attente (wait equation), qui traduit le caractère non-linéaire de l'augmentation de la vitesse de vaisseaux interstellaires par l'avancement technologique (lui-même non-linéaire). Il y aurait un point optimum, un point au-delà duquel attendre plus longtemps ne nous permet pas t'atteindre notre destination plus tôt. D'autant plus si on admet la vitesse limite de 0,2 c (non relativiste) avec notre physique actuelle.
Cordialement
Donc par caractère non linéaire il faut plutôt comprendre une progression logarithmique tendant vers 0.2C plutôt qu'aléatoire ?
Bonjour,
Je ne suis pas parvenu à trouver le papier de Kennedy, mais il a son propre article sur Wikipedia :
Wait Calculation
L'équation tirée de l'article susmentionné :
avec :
: le temps qu'il faut en 2007 pour arriver à destination
: le temps qu'il faut après l'attente t pour arriver à destination
: taux de croissance moyen de la production d'énergie en base annuelle
CordialementTaking a journey to Barnard's Star, six light years away, as an example, Kennedy shows that with a world mean annual economic growth rate of 1.4% and a corresponding growth in the velocity of travel, the quickest human civilization might get to the star is in 1,110 years from the year 2007.
Bonjour à tous,
j'ai relu récement la trilogie marsienne de Kim Stanley Robinson et j'imagine que les voyages intersidéraux seront le fait d'une autre civilisation ou même une autre humanité.
Une humanité née loin de la terre et de notre chaud soleil, loin de notre vie grouillante, habituée à puiser ses ressources dans des astéroides et les radiations froides des géantes gazeuses.
Une humanité, depuis plusieurs générations "génétiquement modifiée" pour se contenter de la lumières froides de ces planètes lointaines, de l'absence de pesanteur, des bases spatiales glaciales pour nous autres terriens.
Une humanité prète pour le grand saut... qui n'en sera pas un pour elle, juste un voyage sans retour mais plein de promesses prométhénnes, de création illimitées. Porteur de leurs rèves.
Vivre sur mars est un rève presque accessible à notre génération. Apporter la vie solaire autour de proxima du centaure sera le leur.
Bonjour,
Sachant qu'une étoile proche se trouve à 4.5AL de notre systeme solaire. Alpha Centori B par exemple.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5157
Sait-on si une des étoiles (A B ou C) se rapproche ou s'éloigne de nous ?
Histoire de savoir si on doit la rattraper ou l'attendre.
J'ai trouvé des calculs à ce sujet.
http://www.astrosurf.com/luxorion/me...eleste-ex2.htmEnvoyé par AstrosurfA quel instant t l'étoile Proxima du Centaure se trouvera-t-elle à la plus courte distance du Soleil sachant que la vitesse spatiale de l'étoile (ses vitesses radiale Vr = -22 km/s et tangentielle Vt = 23 km/s) forme avec le rayon visuel de l'observateur un angle y et connaissant sa parallaxe p = 0.758", son mouvement propre m = 3.68" et sa magnitude apparente m = 0.06 ?
Nous devons déterminer la durée que l'étoile mettra pour parcourir la distance MS, ce qui nous conduira à calculer sa parallaxe future ainsi que son mouvement propre et sa magnitude visuelle future à partir des valeurs données.
../..
Si Vr < 0 et t < 0, l'étoile se rapprochera dans le future.
Appliqué à Proxima du Centaure, nous trouvons : t = 30050 ans, p' = 1.05", m' = 7.11", m' = -0.09.
Si les données sont réelles(?), et si j'ai vaguement compris le calcul(?) elle serait plus proche dans 30500 ans.
C'est plus facile de faire un vol interstellaire court non ?
Bonjour,
Ce qui est sûr ce que ce ne serait pas une mission très ambitieuse, même avec notre technologie actuelle.
L'article de Wikipedia au sujet du système Alpha Centauri nous dit ceci :
Des 5 sondes interstellaires lancées jusqu’ici (la dernière étant New Horizons), la sonde Voyager 1 est la plus rapide. Elle s’éloigne du Système Solaire à une vitesse d’environ 550 millions de kilomètres par an.By about 29,700 AD, in the present-day constellation of Hydra, Alpha Centauri will be 1.00 pc or 3.26 ly away.
Pour atteindre Alpha du Centaure en l’an 29 700, il nous suffirait de lancer d’ici 20 ans (le temps de monter une mission) une sonde à peine 2 fois plus rapide (1 115 millions de kilomètres par an).
Il m'est cependant très difficile d'imaginer que du matériel artificiel puisse être utilisable au bout d'un voyage de près de 28 000 ans. L'option "accélérée", par exemple un trajet de un siècle, me semble plus raisonnable.
Cordialement
Dernière modification par Geb ; 05/07/2011 à 03h17.
Oui c'est vrai 28000 ans, c'est trop long, surtout dans l'espace.Envoyé par GebIl m'est cependant très difficile d'imaginer que du matériel artificiel puisse être utilisable au bout d'un voyage de près de 28 000 ans. L'option "accélérée", par exemple un trajet de un siècle, me semble plus raisonnable.
Par contre, il y aurait possibilité technique de propulser des sondes avec des laser. Ca demande amélioration, vu le gigantisme de ce projet.
Ca parait raisonnable comme technique ?
Tout le carburant etant à l'exterieur de l'engin.
http://www.astrosurf.com/voyager3/as...r/encadre4.htmEnvoyé par AstrosurfAu Laboratoire de propulsion spatiale de Pasadena, nous avons étudié les compromis techniques pour le coût des missions entre la puissance de lasers individuels et la taille d'une batterie de lasers. L'ouverture requise pour une mission interstellaire est énorme. Pour envoyer une sonde en 40 ans vers l'étoile proche Alpha du Centaure, la batterie de lasers devrait avoir un diamètre de 1 000 kilomètres. Heureusement, les missions dans le Système solaire requièrent des ouvertures moindres : l'envoi d'une charge utile de dix kilogrammes vers Mars en dix jours nécessite une ouverture de 15 mètres avec un laser de 46 gigawatts qui éclairerait une voile de 50 mètres de diamètre recouverte d'or. Avec ce mécanisme, on pourrait envoyer une sonde jusqu'à la frontière entre le vent solaire et le milieu interstellaire, aux confins du Système solaire, en trois ou quatre ans.
Ca a l'air interresant pour l'envoi dans le systeme solaire.
10 jours pour envoyer 10kg sur mars avec "un" laser de 46GW.
(une fois le(s) laser construit(s).)
Bonjour,
Samedi dernier, la premiére de l'émission on verra ça demain parlait des voyages spatiaux... L'émission ne restera pas entre 100 et 1000 ans en réécoute.
http://www.franceinter.fr/emission-on-verra-ca-demain
Faut déjà retourner sur la lune et faire un réacteur a fusion avec l'hélium 3.
Ah, qu' est ce qu' il y a qui fait réver sur Mars ?
Il ya pas d' eau pour se baigner, il y a pas de gonzesse, on risque la decalcification des os. Et on risque à tout moment de s' asphixier.
Et le climat est épouvantable.
N'a t on pas colonisé certains pays avec des cargaisons de bagnards ?
Pas besoin de leur consentement.
Et puis ils connaissent pour certains la promiscuité et l'isolement, un atout dans ce genre de voyage.
C'est vrai qu'a part eux vu l'aspect ludique proposé à un tel challenge autant resté sur notre terre même en voie de pourriture.
Une humanité mutante mieux à même de voyager et supporter une vie en apesanteur, ce n'est pas impossible.
l'homme a grandi d'environ de 20 cms en 1 siècle sans trop de problème .
Imaginons qu'il fasse le contraire à l'instar de certaines espèces comme les fourmis qui pour certaines faisaient 5 ou 6 cms de long et pour d'autres 2 à 3 mm.
Si les besoins en nourriture conduisait l'homme à évoluer à la façon des fourmis il pourrait se retrouver à ne mesurer que quelques dizaines de cms un poids divisé par 10 ou 20 et des besoins en nourriture infiniment réduit, un vaisseau spatial beaucoup plus léger du coup et une quantité d'énergie nécessaire bien moindre.
Comparaison non valable.
Les bagnards une fois rendu sur place à l' époque ne coutaient rien à la nation qui les y avait envoyé.
Des bagnards sur Mars il faudrait leur assurer des equipements de production d' Oxygéne, des installation pressurisées pour vivre, des protection anti rayonnement, des régulations de temperature, etc etc .....
Des milliards de $ par an. Comme pour des vrais astronautes non bagnards en fait.
D'accord sur le coût mais pas sur que tu trouves des volontaires pour subir une telle VDM.Comparaison non valable.
Les bagnards une fois rendu sur place à l' époque ne coutaient rien à la nation qui les y avait envoyé.
Des bagnards sur Mars il faudrait leur assurer des equipements de production d' Oxygéne, des installation pressurisées pour vivre, des protection anti rayonnement, des régulations de temperature, etc etc .....
Des milliards de $ par an. Comme pour des vrais astronautes non bagnards en fait.
Le problème ne se pose pas avec des bagnards ils sont entraînés à la solitude et la vie en promiscuité et plus s'ils tentent de faire rater la mission ils y passent.
Ne pas choisir les suicidaires quand même.
Dans l'état actuel des choses cela ne doit pas être bien marrant cette vie d'explorateur dans le vide sidéral.
Passer 20 ans ou plus loin des siens dans un cadre de vide intersidéral ?
Tiens cela pourrait être l'objet d'un sondage après avoir listé les contraintes d'un tel voyage.
Qu'en est -il de la supposée mission martienne testée à terre par six pseudo-astronautes en gravité terrienne.
a priori ils sont sur le chemin du retour
cela me rappelle d'ailleurs le ratage de l'expérience Biosphère II
qui pourrrait être un bon exemple de communauté martienne
bonjour,D'accord sur le coût mais pas sur que tu trouves des volontaires pour subir une telle VDM.
Le problème ne se pose pas avec des bagnards ils sont entraînés à la solitude et la vie en promiscuité et plus s'ils tentent de faire rater la mission ils y passent.
Ne pas choisir les suicidaires quand même.
Dans l'état actuel des choses cela ne doit pas être bien marrant cette vie d'explorateur dans le vide sidéral.
Passer 20 ans ou plus loin des siens dans un cadre de vide intersidéral ?.
quelle drole d'analyse.
la prison est justement l'endroit ou l taux de suicide est l plus élevé.
et en général, les prisonniers de longue durée ne sont pas des enfants de coeur.
et la "vie en communauté en prison" dont tu parles, ce n'est pas le club med!
mais plutôt une eternelle tension liée au pouvoir des uns sur les autres.
et qu'ont-ils à gagner à collaborer ?
enfin, qui dit "bagnards" ( le mot est desuet non? ) dit aussi service de sécurité.
j'imagine mal la motivation du "maton" père de famille,dans cet espace clos.
enfin une telle mission suppose aussi des personnels hautement qualifiés techniquement.
la cohabitation risque d'être extrèmement problématique socialement.
C'est peut-être le problème le moins technique qui est le plus préoccupant.Envoyé par Anssetla cohabitation risque d'être extrèmement problématique socialement.
Comme cité ici
Envoyé par Ventilopommecela me rappelle d'ailleurs le ratage de l'expérience Biosphère II
qui pourrrait être un bon exemple de communauté martiennehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Biosph%C3%A8re_IIEnvoyé par WikipediaLa seconde mission débute le 6 mars 1994, pour une durée annoncée de 10 mois. L'équipage se compose de Norberto Romo (Capitaine), John Druitt, Matt Finn, Pascale Maslin, Charlotte Godfrey, Rodrigo Romo (pas de lien de parenté avec Norberto) et de Tilak Mahato.
Le 1er avril 1994, une dispute au sein de l'équipe de direction a lieu. Le 5 avril 1994, à 3 heures du matin, Abigail Alling et Mark Van Thillo, membres du premier équipage, vandalisent délibérément le projet en ouvrant des portes et en violant l'étanchéité du lieu. Peu après le capitaine Norberto Romo (alors marié avec Margret Augustine) quitte Biosphère. Il est remplacé par Bernd Zabel, qui avait été nommé capitaine lors de la première mission mais avait été remplacé à la dernière minute. Deux mois plus tard Matt Finn est remplacé par Matt Smith.
L'entreprise Space Biospheres Ventures, qui possède et dirige Biosphère est officiellement dissoute le 1er juin 1994. La deuxième mission prend fin prématurément le 6 septembre 1994.
Il faudrait éviter qu'ils ouvrent les portes...
Personnellement, je verrais plutot des astronautes, triés sur le volet, comme on le fait déja.
http://www.swissinfo.ch/fre/actualit...ml?cid=6557230Envoyé par SwissinfoMétier de rêve donc, mais pas métier pour les rêveurs. Le futur astronaute doit cumuler au moins la rigueur d'un scientifique, la condition physique d'un sportif accompli et le sang-froid d'un pilote de chasse. Sans oublier une immense motivation.
Xoxopixo je voulais dire qu'ils auraient pu tenter l'expérience avec des candidats comme ceux qui ont été sélectionné pour la simulation du voyage vers Mars .
S'ils veulent rester un peu sur Mars ils ne peuvent pas compter tout le temps sur des conserves
bonjour,
je ne pense pas qu'un premier voyage ait pour but de rester longtemps.
mais simplement d'avoir la prouesse technique de le réaliser.
( tout comme à l'epoque les petits sauts de puce sur la lune ).
a noter : la Nasa jete l'éponge sur ses navettes ( récent )et fait appel à des sociétés privées ( appel d'offre ).
parmi les prétendants boing par exemple.
certes les allers/retours sur la station orbitale seront payants mais le retour médiatique aussi.
a l'instar de la F1 qui correspond surtout à un investissement marketing.
Je crois qu'il faut aussi arréter de phantasmer sur les capacités des USA.... (au vu de leur situation financière / économique)
Pour Mars le trajet étant nettement plus court je pense qu'ils n'auront aucun problème à trouver des volontaires avec les capacités requises.
Mes supputations concernaient juste un vaisseau spatial devant quitter une Terre encore nourricière et accueillante pour une planète à coloniser en partant de rien et peut-être en milieu hostile.
Fini la partie de golf, les 35 heures, le repos hebdomadaire et les vacances au bord de mer.
Difficile de trouver dans ces conditions les 1000 ou 50000 personnes volontaires aux capacités requises pour effectuer le trajet.
Il y a eu des moments dans l'histoire ou il y a eu un manque de volontaires pour la colonisation en effet certains n'étaient pas prêts à un voyage sans retour et abandonner une vie certes difficile mais connue pour une une incertitude voir une certitude de galère.
Beaucoup furent désignés volontaires d'office.
Bonsoir,
Robert Bussard avait envisagé la chaîne proton-proton (PP1), qui comprend 3 étapes :Pour des raisons que je n'ai malheureusement plus en mémoire, il me semble que la vitesse maximale que l'on peut espéré d'un vaisseau interstellaire, est voisine de 0,2 c.
Il y a bien le statoréacteur interstellaire de Robert Bussard, qui à partir d'une vitesse de 0,05 c pourrait théoriquement utilisé le carburant aspiré dans le milieu interstellaire pour atteindre une vitesse proche de celle de la lumière.
Mais dans la pratique, apparemment, le concept du statoréacteur interstellaire comporte également des problèmes pouvant être considérés comme insurmontables dans l'état actuel de nos connaissances.
Je n'ai malheureusement pas de références à fournir à ce sujet.
p + p → 2D + e+ + v + 0,42 MeV
2D + p → 3He + γ + 5,49 MeV
3He + 3He → 4He + 2 p + 12,86 MeV
Le positron libéré lors de la première réaction de fusion se désintègre en libérant deux photons gamma selon la réaction :
e+ + e- → 2γ + 1,02 MeV
Cette première réaction libère également des neutrinos électroniques qu'on considère comme des pertes (0,26 MeV). Les 2 deutérium possède le reste de l'énergie produite par la réaction (0,16 MeV). L'énergie nette potentiellement libérée par la chaîne proton-proton PP1 est de 19,53 MeV.
Bussard considérait la section efficace de la première réaction de la chaîne proton-proton comme un obstacle, sans pour autant être en mesure de proposer une solution :
Galactic Matter and Interstellar Flight
La solution vint 15 ans plus tard, en 1975, lorsque sur une intuition de Richard G. Couch, Daniel P. Whitmire écrivit un article proposant 2 substituts :the reaction rate is limited by the necessity of beta-decay of a proton to a neutron plus positron
Relativistic Spaceflight and the Catalytic Nuclear Ramjet
1) Le cycle CNO suivant :
12C + 1H → 13N + γ + 1,95 MeV
13N → 13C + e+ + ν + 2,22 MeV
13C + 1H → 14N + γ + 7,54 MeV
14N + 1H → 15O + γ + 7,35 MeV
15O → 15N + e+ + ν + 2,75 MeV
15N + 1H → 12C + 4He + 4,96 MeV
Dont la section efficace est supérieure d'un facteur 1018 à la chaîne proton-proton précédente.
2) La chaîne néon-sodium suivante :
N'ayant pas trouvé de référence sur internet, j'ai calculé l'énergie libérée par chaque réaction moi-même.
20Ne + p = 21Na + γ + 2,43 MeV
21Na = 21Ne + e+ + v + 3,55 MeV
21Ne + p = 22Na + γ + 5,61 MeV
22Na + p = 23Mg + γ + 7,07 MeV
23Mg = 23Na + e+ + v + 4,06 MeV
23Na + p = 20Ne + 4He + 1,87 MeV
Dont la section efficace est supérieure d'un facteur 1019 à la chaîne proton-proton.
La vitesse de réaction dans le réacteur à fusion d'un statoréacteur interstellaire a été multiplié d'un seul coup par 1018-1019. Pas mal. Mais la réaction reste toujours la même : 4 protons rentrent et un atome d'hélium sort. La seul différence c'est l'emport d'un "catalyseur" (du carbone ou du néon), qui comme son nom l'indique, est restité à la fin de la réaction.
Apparemment, le statoréacteur de Robert Bussard est dévoyé par un autre Robert, Zubrin celui-là, mais j'ignore pour quel raison. Si quelqu'un trouve la publication de Zubrin...
Cordialement
Dernière modification par Geb ; 04/10/2011 à 21h19.