Bonsoir,
il m'apparaît que nous ne pourrons jamais aborder les voyages interplanétaires (je ne parle pas de "Terre-Lune"), tant que nous ne serons pas parvenus à faire un sort à l'a-pesanteur !
Ceux-ci seraient trop inconfortables sur la durée... qui sera de toute manière incontournable, à quelque vitesse que ce fût et ce, sans, pour autant, nous désintégrer !
Nombre d'hypothèses astronauticophysiques ont été émises à ce sujet, allant du phénomène d'accélération continue (cf moteur "à ionisation", moteurs à particules nucléaires identifiées etc etc.), passant par des engins de très grands diamètres et en rotation.
A tout cela s'est toujours confronté le malaise humain (contrôle de l'équilibre = troubles de l'oreille interne, dispositions fastidieuses et contraignantes quant à la vie à bord, atrophies musculaires, fragilisation osseuse etc etc. Envoyer des humains vers Mars, pour un voyage de six mois, pour n'avoir, à l'arrivée, qu'un équipage à ramasser à la petite-cuillère... franchement, je n'aimerais pas en être !
J'imagine un autre solution - peut-être - un engin "tubiforme", offrant moins de prise aux petits corps célestes "naviguant" comme des balles de révolver, perforantes parfois, pourraient siffler à nos oreilles, alors que nous continuerions à "lentement" progresser... Une sorte de "sous-marin" de l'espace, habité, en son centre, d'une masse magnétiquement chargée et parcourant toute la longueur (un cylindre métallique, comme une colonne vertébrale) et une double coque, celle de l'extérieur étant montée sur roulement (à billes ?) rotatif autour de la coque intérieure...abritant la fameuse colonne vertébrale magnétique.
Cette dernière serait protégée dans un élément du "plancher" séparant deux niveaux : le bloc-moteur nucléaire, la soute à réserves, la halle aux systèmes de secours et la navette de survie, prévue pour "Mars", par exemple, ou pour un retour d'urgence vers la terre.
le "pont" supérieur serait, lui, occupé par : l'autre moitié (isolée plomb-béton) du moteur, le dépôt des réserves de vie courante, les dépôts d'eau et de vivres, les logements et la plate-forme, avec salle de réunion et poste de navigation.
Ce vaisseau serait mis en route vers Mars, par exemple, depuis l'espace (station ISS ou succésseure), où il serait assemblé. les personnels "naviguants", y seraient conduits par de petits lanceurs depuis la terre.
Cette "torpille", serait envoyée pour un voyage de 2 mois (en aphélie), vers Mars. Chacun(e) des membres de l'équipage disposerait d'un espace confiné privé et des lieux d'accès (couloirs), dans lesquels il pourrait s'exercer au jogging, d'une salle de détente avec appareils de sport, écran géant, bibliothèque et home cinema et liaison satellite avec sa famille (très important psychologiquement, de ne pas rompre les liens avec les siens, en plus du reste de l'équipage).
Le séjour sur Mars donnerait, lui, l'impression de l'a-pesanteur (avec son petit "tiers-terrestre"), en regard du vaisseau de transport. Il aurait pour vocation de faire quelques relevés et reconnaissances, mais surtout de disposer du matériel, en le règlant, lequel poursuivrait le travail, après le départ.
Ce séjour ne devrait pas durer plus de quinze jours à trois semaines.
Puis, utilisant la gravité martienne pour se remettre en route, le vaisseau de commande reprendrait la route de la terre, lancé comme une pierre par une fronde.
Il "apponterait" à la station spatiale, d'où une navette (grande capsule ou 2-3 petites) renverrai(en)t le personnel vers le sol... avec les collections.
Il ne pourrait s'agir, bien sûr, que d'un projet international, conduit sous drapeau de l'ONU.
Cela fait très "fiction" pour l'heure. Mais peut-être que... d'ici 2100 ? Cela pourrait devenir réalisable ?
Pyrrus 58
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