Même un des derniers records qui leur reste, celui de la plus grande durée consécutive en vol (atmosphérique), va être battue d'ici quelques temps par des drones de surveillance.
Il me semble que c'est les albatros qui detiennent ce record du monde animal volant.
Avec plusieurs semaines.
Même pendant le dodo.
Bien entendu, ils doivent pêcher pendant cette période, mais ce ne sont que de très brefs épisodes, d'un vol de plusieurs semaines.
Vu comment il galère au decollage, on comprends quand même qu'il répugne à se poser
Oiseau très impressionant que cet albatros.
Ca vit jusqu'a 40 ans il me semble.
Certes, mais au niveau du rapport énergie dépensée / durée du vol par exemple, il me semble que les oiseaux ont encore de la marge, par exemple.
Certains rapaces lourd et chargés sont de superbes planeurs et détecteurs d'ascendances, très loin devant toutes nos technologies... Ces mêmes rapaces sont également très maniables et résistants. On sais faire des planeurs très performant, et des planeurs très maniables. Mais ce ne sont pas les mêmes...
On étudie de près les artifices aérodynamique des oiseaux pour dévelloper notre aéro !
Par exemple les bouts d'ailes triangulaires des albatros ont inspiré Dornier pour ses fameux "saumons Dornier". Les winglets viennent aussi de l'observation des oiseaux. Plus recemment à reproduit sur un MCR01 les extrémités d'ailes en "persiennes" des gros rapaces terrestres, et ont constatés un grande amélioration d'ensemble sans devoir agrandir les ailes ! D'ou gain de poids, de résistance, etc... La Nasa à plein d'essais depuis fort longtemps sur des ailes souples sans gouvernes, et auto-adaptive (qui gère elles-même les rafales)...
Les oiseaux sont fait pour voler, intrinsèquement, via une longue et lente évolution. Nos avions, notre technologie essaye d'imiter cela en ne maitrisant pas tous les paramètres...
Quand je suis avec un de mes planeurs modèles réduits de 700 grammes pour 1.80m d'envergure (léger, et fait pour la perfo, conception récente) en train de ramer au bord d'une falaise pour tenir en l'air, que je croise le vol d'un rapace de 6/8 kilos pas plus grand que mon planeur, et que lui semble tenir en l'air sans trop d'effort alors que je rame, je me dis que l'on a encore des progrès à faire !
@+
on a des genres d'écureuils, marsupiaux sur les bords je crois, australiens et néanmoins planeurs qui échappent à leurs prédateurs arboricoles en planant quelques dizaines de mètres, voire des petites centaines, avec la peau entre leurs pattes avants et arrières qui se tend en voile, on peut y voir une amorce d'évolutionEnvoyé par Argyre;en fait, il n'y a aucune preuve qu'un de ces grands oiseaux reptiles ait pu voler un jour.
on a les chauves souris qui ont une ascendance souris sans ailes, il me semble,
et n'ont pas encore eu en tant que bestioles volantes autant de millions d'années d'évolution que les dinos volants pour devenir des voiliers,
alors faute de preuves, quand t'en fais des maquettes et que tu vois que sans force propulsive, ça plane et se manoeuvre très bien, les probabilités que les dinos volants aient été d'excellent voiliers sont notoirement élevées
Je me place d'un point de vue plus pragmatique, notre technologie nous a permis de créer des avions en utilisant des techniques différentes des oiseaux : réacteurs à la place des muscles, ailes rigides, etc...
Et au final, ça s'avère beaucoup plus efficace que pour les oiseaux.
De la même manière, un planeur consomme moins d'énergie qu'un oiseau pour planer.
C'est d'ailleurs la même chose avec l'informatique, c'est bien joli de dire que l'ordinateur n'a jamais dépassé le cerveau, mais je ne connais aucun cerveau capable d'effecteur des milliards d'opérations arithmétiques par seconde. Et sans cette puissance de calcul, on serait bien incapable de faire tout ce que l'on fait aujourd'hui.
Certes, mais tu parles ici de puissance pure, de technologie, de performance.Je me place d'un point de vue plus pragmatique, notre technologie nous a permis de créer des avions en utilisant des techniques différentes des oiseaux : réacteurs à la place des muscles, ailes rigides, etc...
Et au final, ça s'avère beaucoup plus efficace que pour les oiseaux.
De la même manière, un planeur consomme moins d'énergie qu'un oiseau pour planer.
C'est d'ailleurs la même chose avec l'informatique, c'est bien joli de dire que l'ordinateur n'a jamais dépassé le cerveau, mais je ne connais aucun cerveau capable d'effecteur des milliards d'opérations arithmétiques par seconde. Et sans cette puissance de calcul, on serait bien incapable de faire tout ce que l'on fait aujourd'hui.
Moi je parle plutôt d'intelligence, chose beaucoup plus difficile à quantifier et qualifier. On continue à mettre des pilotes de chasse dans nos avions car ils savent s'adapter très rapidement à un situation complexe, de prendre des décisions, brèf, d'improviser et de s'adapter. Un drone ne sait pas le faire. Il jongle entre plusieurs scénarii mais ne sais pas en inventer de nouveaux.
Un avion de ligne ou un planeur est certe plus efficace en performance pure sur tel ou tel point (vitesse et finesse dans ton exemple), mais par contre sa structure et ses passagers fatiguent dans les turbulences ou l'avion se fait secouer. L'oiseau lui s'adapte en temps réel et sans avoir à réfléchir. Ses ailes souples vont absorber le choc de la turbulence tout en conservant les performance d'ensemble de l'oiseau. Il va même profiter de ces turbulences pour sa propulsion et sa portance.
On peut regarder les oies en transhumance. Elles volent en patrouille et en forme de V, non parce que c'est beau, mais parce que en se plaçant dans le vortex de l'oie là précédent, elle va consommer 20 à 30% d'énergie en moins pour faire le trajet. Seule l'oie de tête à besoin de tous les watts,c'est pour cela que ça change régulierement d'oie de tête... Techniquement, l'oie suiveuse va instinctivement chercher la manière de voler qui lui fait consommer le moins d'énergie => et elle trouve.
Autre phénomène étudié dans pas mal d'endoits et pas encore tout à fait au point en avion : la stabilité.
Un oiseau est ultra maniable et s'adapte automatiquement aux variations de cette stabilité. Par exemple un rapace qui attrape un proie lourde (laaaaapin...), ou qui cherche à monter dans les courant d'air d'une falaise à quelques décimètres de celle-ci. Tout leur corps travaille à cette ultra-maniabilité. Et c'est naturel.
Un Rafale, ou autre chasseurs modernes, sont également instables, mais pas sur tous les axes, et il faut un sacré ordinateur de bord pour gérer ça ! Et malgré ça leurs gouvernes et les structures interne ne permettent pas des manoueuvres aussi vives que les rapaces en chasse...
Alors oui, on a jamais vu un rapace à Mach 2 (mais on croise régulièrement des oies avec des avions de ligne en croisière...), mais bon, bizarrement on continue d'étudier de près le vol et la mécanique des oiseaux... et des insectes (pour les micro-drones...)
@+