Hermes fut l'un des projets les plus motivants de l'Europre spatiale des annés 80.
Ce dernier ne manqua pas d'enthousiasmer les équipes impliquées (12 pays) de l'ESA, du CNES, d'Hermespace et des industriels (environ 120 engagés dans le développement).
Au fil du temps sa mémoire s'estompe, mais il serait bon de faire relecture plus complète de ce programme qui a mobilisé plusieurs centaines d'ingénieurs et techniciens durant une décennies.
A noter la longévité du Soyouz dans le domaine du vol habité, qualifié dans ce genre d'exercice depuis 1961 !
En effet, dans sa version initiale, elle permit à Y. Gagarine de rejoindre le premier le cosmos.
comment explique-t-on que plusieurs centaines d'ingénieurs travaillant pendant une décennie ne soient arrivés à rien de tangible? C'était quand-même pas tous des branleurs je suppose.Envoyé par Lockheed
Cela n'a rien à voir avec eux : c'est simplement que la décision de poursuivre ou non le projet est économique et politique. C'est expliqué dans ce qu'a posté Lockheed.
Après, il y a effectivement la dérive du projet vers une taille toujours plus grosse d'Hermès mais là aussi, c'est une question de pilotage du projet, de fixer des objectifs et de s'y tenir.
C'est déjà difficile sur des petits projets, sur des gros, c'est à la limite de l'impossible.
C'est un peu qu'en F1 actuellement où l'écurie Alpine (adossée à Renault) n'y arrive pas malgré un effectif de 1500 personnes (payées grassement) à se hisser au niveau des autres, notamment à celle du fabriquant de canettes Red Bull ?
Bon c'est un peu imagé, mais quand même !
MissJenny,
Parmi cette manne d'ingénieurs et de techniciens, il y a effectivement des "branleurs", mais aussi d'autres qui on fait honnêtement leur travail sans apporter un plus. Il suffit dans ce cas de trouver un ou plusieurs individus pour trouver les solutions, mais apparemment, cela n'a pas suffi pour assurer le succès de l'entreprise.
Un dernier petit rajout Hermès...
