Bonjour,
Il semblerait que le concept du "principe holographique" s'appliquerait entre autre à la physique des trous noirs.
Leonard Susskind postule que ce qui constitue notre monde, jusqu’à nous-mêmes, compose un hologramme projeté jusqu’aux confins de l’espace.
Patrick
Je donne un avis purement intuitif , de non spécialiste , disons de poète...:
Je trouve cette idée extrêmement intéressante car elle met le concept d'information au coeur de notre conception de l'univers.
Une première question à laquelle il me semble intéressant de répondre est :
L'univers est-il un continuum ?
Si oui , cela signifie que l'univers est un tout indécomposable et que tout point de l'espace étant dépendant des autres, tout point de l'espace subit l'influence de tous les autres.
Il s'agirait alors de considérer l'univers comme un tout hyper-complexe.
Un ensemble pouvant se contenir lui-même. Ou un des éléments de l'ensemble peut entrer en relation avec tous les autres en même temps.
Cela impliquerait aussi que l'information totale soit accessible sous certaine condition en tout point.
Cela pourrait par exemple expliquer le phénomène de corrélation à distance des particules quantiques, sans violation de la loi de causalité, et sans induire de paradoxes temporels...
L'univers étant un tout indécomposable, le principe anthropique fort s'y appliquerait, et donc la conscience reflèterait à son niveau la complexité inhérente de l'univers...conscience comme une facette de l'univers lui-même.
La partie dans le tout, le tout dans la partie....Tant pis pour la logique binaire...
Cordialement,
Mumyo
Je poursuis toujours sur le mode "poétique" afin d'envisager certains aspects logiques et épistémologiques qui me semblent intéressants.
Dans un tel univers : La complexité de la vie, devient une simple actualisation de l'univers lui-même. Le statut du vivant n'est plus une évolution du moins complexe, vers le plus complexe, mais une actualisation de la complexité inhérente de l'univers lui-même.
Dans un tel univers la loi de variété requise de Rosh Ashby est respectée, en toute logique.
Les composantes matérielles et énergétiques représentant des réductions de complexité par rapport à la complexité totale.
L'univers se structurerait en niveau d'organisation, à partir de la singularité "big bang".
Si l'univers est un continuum, on peut imaginer un univers bootstrap.
revenant périodiquement à sa configuration initiale.
Nous éliminons tous les paradoxes liés au début et à la fin de l'univers...C'est d'une certaine élégance logique.
http://agoradurevest.over-blog.com/article-6243481.html
Sur le plan de la connaissance : Dans ce cadre aucune théorie de peut prétendre à circonscrire la complexité inhérente de l'univers.
La complexité de l'univers se reflétant plus ou moins dans toutes ses structures, toute théorie est nécessairement un point de vue, sur un ordre de complexité supérieur.
Cela est-il compatible avec les autre aspects de la physique....
Là je laisse les scientifiques en parler...
Cordialement,
Mumyo
Tu as un brève explication de Rincevent iciEnvoyé par ù100fil
Et ici compte rendu de l'article La gravité est-elle illusion ?, Juan Maldacena, Pour la Science no 339, 01/2006, p46
a+
Parcours Etranges
En fait j'aurais du écrire l'univers est-il une structure unitaire, et finie.L'univers est-il un continuum ?
d'éléments structuraux en interaction...
Ce qui impose un structure finie et discontinue.
Cordialement,
Mumyo
