Hello
je fais une conclusion suite à un passage en revue
Aujourd'hui, on interprète le redshift cosmologique (on laisse de côté la vitesse propre, celle que l'on mesurerait à l'aide du dipôle cosmologique dans le référentiel, et on suppose qu'on n'en a pas non plus) avec une vitesse d'éloignement, ou plutôt une dilatation de l'espace entre nous et l'objet dont on mesure le redshift
Avant de faire une quelconque interprétation, on a, mathématiquement, le choix pour décrire l'évolution de ces redshifts dans le temps (par exemple un cliché aujourd'hui, et un autre dans dix ans): soit ils augmentent (modèle actuel), soit ils diminuent. On parle alors de redshift drift, non encore mesuré, on s'attend à mesurer quelque chose avec l'ELT, on trouve aussi des articles récents, et d'autres qui datent jusque 1962 (Sandage). Je ne sais s'il en existe qui évoque les deux possibilités, ni même la deuxième
Pour dire qu'ils augmentent, l'intuition nous fait dire que les galaxies s'enfuient vers des zones où les redshifts sont encore plus prononcés, et s'enfuient donc toujours plus, toujours plus vite, via un modèle à base d'équation de Friedmann, offrant un point de vue relativiste du cosmos
Cette description semble indestructible, mais imaginons quand même qu'ils puissent diminuer, c'est une solution mathématique tout à fait considérable, en tout cas en dehors de toute interprétation et intuition
Quelles interprétations possibles aurait-on? Si une galaxie a un redshift qui diminue, ça veut déjà dire qu'elle aura, à l'avenir, un redshift de galaxie plus proche. Soit.
Restons sur l'idée que la vie d'un photon est instantanée, si l'on fait cette hypothèse, on ne peut plus trouver un quelconque mécanisme qui permettrait, en un instant, d'obtenir un résultat qui nécessite la distance parcourue par le photon. Donc, laissons de côté cette histoire de dilatation de l'espace qui dilaterait le photon tout le long de son trajet. Insistons: l'interprétation actuelle du redshift cosmo, sous sa forme relativiste, entre en contradiction avec la description relativiste du photon. On cherche ici à défendre la deuxième solution, on ne fera donc pas de cadeau aux hypothèses de la première, car oui, elle fait une hypothèse: la géométrie d'un photon peut évoluer lors de son déplacement, ce n'est pas du tout anodin (on s'évitera donc tout commentaire en ce sens) parceque d'un autre côté, on souligne qu'on ne peut se mettre à la place d'un photon, le temps ne s'y écoulant pas, il n'est pas constitué d'un quelconque paramètre qu'il pourrait lui-même régler, d'organiser sa fuite d'énergie pendant son trajet, d'en faire des crêpes non pas pour l'univers mais pour tout le reste ou je ne sais quoi
Quand nous parlons de trajectoire de photon, nous parlons d'une trajectoire rectiligne dans un espace courbe. Entendons-nous bien, pour aller d'un point A à un point B, le photon se déplace en ligne droite, son 'volant' est immobile, sa 'pédale d'accélérateur' est au max comme pour tous les photons, pour lui rien ne change le long de son trajet, c'est nous, dans notre géométrie 'toute bizzare' que nous voyons une trajectoire courbe. Tout ça pour dire que tout le long du trajet, instantané donc, strictement rien ne change pour le photon. Seuls les 'trucs' autour de lui changent, la géométrie donc
Donc, entre l'émission et la réception, la géométrie change. Bravo, merci, on vous remercie, au revoir
La géométrie change effectivement, ça on est au courant, le photon a changé d'endroit. On note surtout que lors de la réception, l'énergie du photon n'est pas celle de départ, qu'elle est plus faible que prévue. En principe, dans un cas comme ça, on doit expliquer où est passée l'énergie manquante, et j'imagine qu'on a essayé de mesurer le spectre de l'antenne réceptrice: celle-ci ne se met pas à fondre lorsqu'elle capte des signaux très redshiftés. Géométriquement parlant, ça ne peut signifier autre chose que le photon a moins de dimensions que la géométrie du récepteur et, vu la description qu'on donne désormais au photon, la géométrie émettrice était composée, lors de l'émission du photon, de moins de dimensions, forcément hein
C'est un résultat à priori important.
Parcequ'à partir de là, il devient facile d'expliquer qu'une géométrie ancienne, redshiftée, composée d'avec moins de dimensions que notre géométrie, finit par gagner des dimensions avec le temps, et devient ainsi une géométrie plus récente, moins redshiftée
Pour que notre géométrie gagne des dimensions, on peut donc supposer, inévitablement, que les vecteurs macroscopiques de notre géométrie 3D, voire 4D, sont composés de vecteurs élémentaires. Et donc dans ce modèle, il faut s'attendre à mesurer un redshift drift opposé à la mesure attendue par le modèle actuel
Et pour reparler de l'univers observable, celui-ci gonfle nécessairement en partant localement d'un nombre très restreint de dimensions, au minimum une, à t=0 par exemple. En gagnant des dimensions avec le temps, il intersecte toujours plus l'univers autour de lui, de proche en proche, nous pouvons voir, avec un même télescope, toujours plus loin dans l'espace et concomitamment dans le temps, observant alors des évènements qui étaient auparavant plus récents que la date de naissance de notre univers observable. Ce qui distingue ce modèle de l'actuel, à masse constante et à densité décroissante dans le temps, voire à masse infinie en t=0. De plus ce mécanisme nous oblige à dire qu'un nombre de dimensions double en deux fois plus de temps que le dernier temps de doublement de taille, ce qui permet de définir une inflation ultra brève et rapide de l'évolution de la géométrie aux premiers instants de l'univers, si par exemple on normalise la taille d'une dimension élémentaire avec la longueur de Planck, par exemple
Vous êtes d'accord: soit on adopte ce modèle, soit on suppose que le photon n'a pas une vie instantanée, comme semble donc le supposer le modèle actuel. Je n'ai pas fait d'hypothèse, et pourtant j'arrive à dire que non seulement le modèle actuel entre en contradiction, mais en plus qu'il existe un modèle qui écarte cette contradiction et qui répond aux mêmes observations qui ont permis d'élaborer le premier. Je sais pas vous, mais razoir d'Ockham oblige...
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