Bonjour,
je casse ma tête sur cette exercice
Au sein d'un laboratoire, le chercheur Lambda a parmi ses responsabilités le dosage
et l'immunoprécipitation d'une enzyme métabolique. La non-production de cette
enzyme entraîne une pathologie précise. Le chercheur Lambda doit non seulement
doser l'enzyme, mais également la caractériser et la neutraliser par des anticorps,
afin de pouvoir déduire les valeurs critiques de base.
Tandis que Lambda étudie la présence de cette enzyme dans une population
humaine de 2500 individus qui ne sont pas forcément porteurs de la maladie
associée à ce déficit enzymatique, il fait, pour un sous-groupe de 16 individus ayant
pour seul point commun leur origine ethnique (indo-mélanaisienne), les deux
constatations suivantes :
- l'activité enzymatique chez ces sujets est à un niveau normal voire élevé
(augmentation de 150 % ± 20 % par rapport à la normale),
- la neutralisation de cette enzyme par les anticorps monoclonaux utilisés n'est pas
efficace.
Se posent alors à ce chercheur plusieurs questions :
- S'agit-il d'un gène muté dont le produit n'est pas neutralisé par les anticorps
monoclonaux neutralisants utilisés ?
- L'enzyme est-elle naturellement plus active et/ou mieux exprimée ?
- Comment réaliser, par une approche ADN, une investigation exhaustive sur la
population humaine étudiée, afin de mettre en évidence d'éventuelles nouvelles
mutations de cette enzyme ? (la mutation, complexe, génère en fait la disparition
d'un site de restriction AvaIII)
- Comment améliorer le test en le rendant globalement valide sur d'autres types de
populations humaines ?
la question en rouge est une clé, mais ça pose qqs doutes.
Avez-vous des idées ?
merci d'avance
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