Eh bien sur le modèle des aléas tels que tu les vois sur le mode de l’accident et pour lequel je ne vois aucune raison d’être en désaccord avec toi, je rappellerais que trois « petits » aléas se sont déjà produits aux vingtième siècle sous la forme de gigantesque pannes ayant privé d’électricité les 150 ou 200 millions d’être humains du nord-est de l’Amérique du Nord pendant des jours et des semaines et que cela n’a provoqué la mort de personne ni empêché les accouchements dans les cliniques et les hôpitaux. L’humain semble avoir des capacités de réaction et de prévision étonnantes. Toutes les cliniques et les hôpitaux du nord-est de l’Amérique était équipées depuis bien longtemps de génératrices de secours qui ont toutes parfaitement fonctionné !
Mais de toute façon, je constate que tu es en position de m’enseigner pas mal de choses car ton savoir me paraît bien supérieur au miens.
Profites-en, car je ne demande que ça !
(Psst, psst, de mon côté, je serais bien tenté de t’apprendre qu’en français, on ne dit pas « légende urbaine », mais « rumeur », ce qui serait chercher - et trouver - un poil sur un œuf et qui serait aussi un peu hors sujet - et qui serait par la même occasion un peu méchant de ma part. Or je suis tout ce qu’il y a de plus gentil, alors je m’abstiens ... )
Puisque tu parles plus haut de S. J. Gould, permets-moi de citer l’un des parrains du Futura-Science, Yves Copens.
Il disait un jour à quelqu’un qui l’interrogeait sur le risque encouru par l’humanité à cause d’une éventuelle « explosion » du soleil que d’ici que ça se produise, l’homme, ou plutôt ses descendants, auraient quitté le système solaire depuis belle lurette.
Personnellement, j’en ai déduit que si l’homme voulait un jour être capable d’une telle prouesse, il ferait bien de commence tout de suite. Il n’y a pas de raison d’attendre. Et c’est ce qu’il me semble vouloir faire avec la station spatiale internationale.
Vois le raisonnement que j’en déduis : Si nous partons du principe qu’un jour une météore géante aura les mêmes effets dévastateurs que celle qui pourrait avoir provoqué la dernière extinction massive, et qui n’est pas partie uniquement d’une augmentation de la température de l’air mais qui est partie aussi du soulèvement d’une gigantesque masse de poussière, origine véritable de cette extinction de masse (corrige-moi si je me trompe), si nous partons de ce principe, disais-je, pourquoi nous enterrer dans des caves sur le modèle de l’espèce de rat qui est à l’origine de tous les mammifères sur terre, humain compris ? Rien ne nous garantit qu’un tel enterrement réussirait de nouveau ! Et puis le risque de disparaître serait immense pour beaucoup d’espèces. Alors pourquoi ne pas grimper dans une station spatiale assez volumineuse pour contenir non pas un échantillon de tous les êtres vivants de la terre sur le modèle de ce que nous raconte l’histoire pour enfants qu’est la Genèse mais les gens les plus malins (ceux qui se seraient débrouillés à grimper dans la station serait par définition les plus malins...) et aussi le patrimoine génétique de la terre entière (Noé battu sur son propre terrain!). Il suffirait alors d’attendre que la poussière retombe sur terre puis d’y redescendre pour continuer à évoluer à partir des « spécimens » humains les plus malins et du patrimoine génétique ainsi sauvegardé, sans être obligé de tout recommencer à zéro.
Oui, oui.
Complètement, complètement.
Revenons sur terre. Revenons sur terre.
Revenons sur terre, c’est-à-dire, de façon générale, au problème concernant le risque que pourrait représenter un jour un aléa pour l’humanité dans le cas où il s’orienterait vers une utilisation extrêmement poussée de la technique en vue d’assurer son développement futur comme dans le cas d’une césarienne appliquée à toutes les naissances en vue de favoriser une augmentation du volume crânien des nouveau nés dans une optique d’amélioration générale de leurs capacités cognitives.
Je pense quant à moi que l’humanité a plus d’un tour dans son sac grâce à ses capacités cognitives actuelles. Je pense que rien ne nous empêche d’être optimiste à son sujet. Je pense que l’humanité est capable de bien des prouesses, à commencer par celle qui consisterait à se protéger parfaitement des dangers qui la guetterait si son exceptionnelle dépendance par rapport à la technique continuait de s’accentuer sur sa lancée actuelle.
- - -
-----