Stockage des infos dans le cerveau
Bonjour à tous,
je me demandais comment les informations (images, textes, noms, etc.) étaient stockées dans le cerveau, de quelle manière? On sait que les nerfs font circuler les "messages" par impulsions électriques, mais comment les neurones entre autres stockent-ils les informations?
Merci d'aance
->>>>>>>> up!
Il me semble qu'on ne sait pas précisément comment ça fonctionne...Envoyé par original12
Mais grosso modo, ce serait l'agencement des neurones entre-elles qui serait le "mode de stockage".
Réponse un peu vague, désolé.
Bonsoir !
Je ne sais pas tellement ce que vaut ce site, mais ça m'a l'air assez correct, un peu vulgarisé mais pas trop (non?) :
http://www.csrs.qc.ca/MitchellMontca...NEUROMOD/2.htm
Extrait de ce qui traite le plus du 'stockage' :
Pour critiquer ceci je dirais qu'au final on ne sait pas tellement la 'forme' que prend ce stockage, càd comment la combinaison des interactions électriques dispersées dans tout le cerveau permet de créer une pensée, une image (dans le sens d'objet imaginé par le cerveau), etc... C'est un coup a rendre un athée défendant la thèse d'une "âme" qui observerait comme un médecin devant son écran les zones d'activités synaptiques pr traduire ça en une idée (... merde alors).Un processus des plus extraordinaires permet la mise en mémoire de ce vase. Premièrement, notre cerveau est divisé en différentes zones sensorielles: la zone visuelle, la zone auditive, la zone tactile… etc. Le vase est donc capté point par point par les neurones de la rétine de l'œil et acheminé, potentiel d'action par potentiel d'action dans la zone visuelle. Celle-ci traite les potentiels d'action et reconstruit l'image grâce à un réseau extrêmement bien structuré de milliers de neurones. Les potentiels d'action représentant le vase sont par la suite envoyés, de la zone visuelle vers le système limbique via les neurones de la voie occipito-temporale, gigantesque autoroute reliant ces deux zones. Rendus au système limbique, les potentiels d'action passent premièrement par le cortex rhinal et par l'amygdale. Ces deux zones serviraient à répéter et à répéter les potentiels d'action à l'hippocampe jusqu'à ce que celle-ci décide de les accepter ou non. Ce serait donc ici que prendrait place la mémoire à court terme! Si l'hippocampe n'accepte pas les potentiels d'action et que le cortex rhinal ainsi que l'amygdale décident de cesser de les répéter, l'information n'existe plus: elle est oubliée. Si, au contraire, l'hippocampe accepte les potentiels d'action, l'information (le vase dans cet exemple-ci) passe de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme.
Ou pas.
Cet athée peut aussi penser plus rationnellement qu'il s'agit d'un phénomène qui nous dépasse et que le cerveau n'est pas capable de réussir l'exploit de comprendre son propre fonctionnement puisqu'il s'étudie tout seul. Logique qui vaut ce qu'elle vaut, mais qui amène au fait que l'informatique va peut-être nous permettre d'avancer dans ces recherches !
J'espère avoir fait avancer le débat, que j'oriente ici vers la question du 'comment des flux électriques éparpillés aux quatre coins d'un organe peuvent-ils constituer une idée à part entière ? Comment marche la mémoire, i.e. comment marche l'association d'idées ?
Pour la constitution d'idées, je dirais qu'au vu du nombre de synapses c'est le nombre qui nous dépasse. C'est une dimension qu'on a du mal à aborder. Jsuis un peu fatigué et jvais abréger (comment se fait-il que le cerveau fatigue ? Non, ne lançons pas une autre variante sur le débat 'cerveau', allons...) ; mais on pourrait comparer ac un ordinateur et ses octets. Au final, un ordinateur ce n'est que des 0 et 1, codés par des signaux électriques eux aussi (courant qui passe ou non / connection synaptique active ou non), et on arrive à créer des images très complexes sur un écran avec ça !
Sur ce, je vais me coucher avec Lara Croft
Bonne nuit !
En modifiant la force des synapses, c'est-à-dire en modifiant la capacité des neurones à exciter/inhiber d'autres neurones.
Bonjour,
l'information n'est pas toujours stockée de la même manière. Par exemple, chez la mouche, la mémoire à long terme implique une synthèse de protéines dans le cerveau, alors que ce n'est pas le cas de la mémoire à court terme. On peut donc empêcher l'apprentissage à long terme en bloquant la synthèse des protéines dans le cerveau pendant un exercice chez ces insectes.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant. (Pierre Dac)
Disons plutôt qu'il y a plusieurs manières de changer la force des synapses
salut!
Je suis entierment d'accord avec Jiav, juste si tu veux en savoir un peu plus reinseigne toi sur la LTP(long term potentialisation).
Coordialement.
