j'ai besoin de votre aide s'il vous plait .
je recherche des informations sur la symbiose mycorhizienne et ses différents types a savoir
merci
-----
j'ai besoin de votre aide s'il vous plait .
je recherche des informations sur la symbiose mycorhizienne et ses différents types a savoir
merci
Bonjour,
Voilà le lien d'une équipe de recherche proche de la mienne qui travaille sur les mycorrhizes, et explique quelques trucs :
http://mycor.nancy.inra.fr/fr/about/...hogenesis.html
Bonjour,
quelles informations recherches-tu précisément ? Les mycorhizes sont extrêmement complexes et variées, et il est difficile de t'aider d'une façon globale sans risquer de tomber à côté du sujet...
Cordialement, Guillaume.
merci je cherche sur les différents types des mycorhizes surtout les endomycorhizes et ectomycorhizes
Merci, mais c'est encore très vaste ! Tu cherches des informations sur leur histoire évolutive ? Sur leur répartition mondiale respective ? Sur leurs caractéristiques morphologiques ? Sur les échanges physiologiques entre les deux partenaires ? Bref... beaucoup à dire. A tout hasard, je colle ci-dessous un texte assez vulgarisé que j'ai écrit récemment sur les différents types de mycorhizes (j'ai supprimé les figures), en espérant que cela te dépanne :
Le terme mycorhize désigne l’association symbiotique entre le mycélium d’un champignon et les racines d’une plante. Le mycélium ne s’associe pas toujours de la même façon aux cellules végétales, et ceci définie différents types de mycorhizes, reliés à différentes catégories de plantes.
LES ENDOMYCORHIZES : le mycélium pénètre dans les cellules de la plante.
Il existe trois grands type d’endomycorhizes : les endomycorhizes à vésicules et arbuscules (souvent notées « VA »), les endomycorhizes éricoïdes, et les endomycorhizes des orchidées.
Les endomycorhizes VA est le type mycorhizien le plus répandu, bien qu’elles soient inégalement réparties à la surface du globe. Le partenaire fongique est toujours un Gloméromycète, principalement des genres Glomus, Acaulospora et Gigaspora. Ce sont des champignons microscopiques qui ne forment donc pas de carpophores à la surface du sol. Les plantes qui possèdent ce type de mycorhizes sont variées, depuis les plantes herbacées (maïs, tabac, tomate, blé, etc.) jusqu’aux végétaux ligneux (ifs, érables, merisier, frêne, peuplier, eucalyptus, etc.). Les fougères aussi possèdent ce type de mycorhizes, et même certaines hépatiques (on parle alors, étant donné que ces végétaux n’ont pas de racines, de mycothalle).
Les hyphes pénètrent à l’intérieur de la cellule et se ramifient pour former un arbuscule caractéristique, certaines autres se dilatent pour former des vésicules inter- ou intracellulaires.
Les endomycorhizes éricoïdes forment des pelotons qui ressemblent un peu aux arbuscules des endomycorhizes VA, mais jamais de vésicules. Elles sont caractéristiques de nombreuses Éricacées (genre Calluna, Erica, Vaccinium, etc.).
Les endomycorhizes des orchidées nous obligent à nous arrêter un peu plus sur une symbiose étonnante. En effet, comme plus de 90 % des végétaux, les orchidées sont mycorhizées. Mais, particularité tout à fait remarquable à cette famille, les champignons sont aussi nécessaires à la germination de la graine.
Les graines des orchidées sont souvent minuscules — penser aux graines de la vanille — et ne contiennent pratiquement aucune des réserves qui, dans les autres graines, permettent la pousse de la plantule. Qui plus est, ces graines ne renferment même pas de plantule composée d’une amorce de racine, de tige et de feuilles comme dans les autres plantes à fleurs, mais simplement un massif de quelques cellules indifférenciées…
Pour que cette graine « incomplète » germe et pousse dans de bonnes conditions, la présence d’un champignon est nécessaire : il va pénétrer dans la graine, apporter des nutriments et induire la multiplication et la différenciation des cellules de l’orchidée. La graine va alors produire un embryon nommé protocorme, qui va devenir progressivement chlorophyllien. Les mécanismes de cette stimulation sont encore très mal compris, bien que des analogues d’hormones végétales, comme l’auxine, produites par le champignon, soient susceptibles d’intervenir. C’est à partir de ce protocorme, après quelques évolutions cellulaires, que vont se différencier les futurs organes de la plante adulte, parfois en plusieurs années, souvent sous terre.
En ce qui concerne les mycorhizes, les filaments fongiques pénètrent dans les premières couches de cellules de la racine — le parenchyme cortical —, plus rarement dans celles d’autres organes souterrains comme les rhizomes (chez les Corallorrhiza) ou les tubercules (chez les Spiranthes). Dans nos régions tempérées, les espèces à tubercules semblent plus mycorhizées que celles à rhizomes. Singularité des orchidées, les filaments fongiques forment dans les cellules qu’ils pénètrent des « pelotons » (voir figure ci-dessous) tout à fait remarquables, qui ont donné leur nom à ces mycorhizes. De plus, ces pelotons ne persistent que quelques jours dans les cellules, et sont vite digérés par des réactions cellulaires complexes dont le sens biologique est mal connu : seuls les pelotons âgés sont peut-être attaqués, ou bien s’agit-il d’une réaction de défense de la plante limitant l’invasion du champignon.
LES ECTOMYCORHIZES : le mycélium ne pénètre pas dans les cellules de la plante.
Le mycélium du champignon forme cette fois un manchon dense autour de la racine, nommé manteau, et pénètre entre les cellules en formant un réseau nommé réseau de Hartig.
De très nombreux arbres, dans nos régions tempérées, et souvent même des familles entières, forment ce type de mycorhizes (essentiellement Pinacées, Fagacées, Tiliacées, Abiétacées, Ulmacées et Salicacées, mais aussi Myrtacées). Souvent, ces arbres possèdent à la fois des endo- et des ectomycorhizes.
LES ECTENDOMYCORHIZES : ces mycorhizes, comme leur nom l’indique, associent des caractères des endo- et des ectomycorhizes. Elles forment un réseau de Hartig, mais pénètrent aussi dans les cellules du partenaire. Les mycorhizes arbutoïdes, présentes chez l’Arbousier (Arbutus unedo), mais aussi chez les Arctostaphylos, et les mycorhizes monotropoïdes, typiques du Monotrope suce-pin (Monotropa hypopitys) mais aussi des Pyrola, en sont deux exemples traditionnels.
Excusez-moi, j'ai collé un texte non corrigé dans lequel subsiste quelques coquilles et fautes de frappe... désolé !
Cordialement, Guillaume.
bonjour moi je recherche des élément sur le role du calcium dans l'expression des mycorhize, comment agit il sur les gene d'expression, ou dans la signalisation...
merci Guillaume Eyssartier
j'ai besoin de votre aide s'il vous plait .
je recherche des informations sur le développement des mycorhizes.
merci
mes amis y a-t-il qlq un qui conne qlq chose sur la systematique des endomycorhizes svp
Ar, il y a une discussion récente là dessus...je n'arrive pas à retrouver le lien. Mais comme ce sont des champignons il doivent être classé en tant que tels, je pense.
ces vrais qu ils sont des champignon.mais mon dans mon expose de doit donne la systematique des endomycorhizes.et jusqua maintenean j rien trouve
Voir cette ligne de message :
http://forums.futura-sciences.com/thread220367.html
Pour les mêmes raisons qu'il n'existe pas de "systématique des ectomycorhizes", il n'existe pas de "systématique des endomycorhizes". Il est donc normal que vous ne trouviez rien sur ce sujet...
Cordialement, Guillaume.
Voir aussi tout ce que j'ai écrit plus haut dans cette même ligne.
Guillaume.
merci mes amis
j'ai trouve ça sur la taxonomie des endomycorhizes
La recherche taxonomique sur les champignons endomycorhiziens arbusculaires a connu un grand essor durant les dernières décennies. Ces microorganismes appartiennent à une catégorie très ancienne de champignon, les zygomycètes et ont été regroupés récemment en un ordre, les Glomales (Morton et Benny, 1990) qui comprend toutes les espèces capables de vivre en symbiose avec les plantes. L’essentiel des espèces connues appartient à la famille des Glomacées (Pyrozynski et Daplé, 1989) formée des genres Glomus et Sclerocystis. L’ensemble des CMA compte actuellement environ 160 espèces distribuées en trois familles et 6 genres, avec une distribution mondial :
• Acaulospora
• Entrophosphora
• Gigaspora
• Glomus
• Sclerocystis
• Scutellospora
L’essentiel des espèces connus ont été décrites durant les deux dernières décennies, ce qui indique d’une part l’intérêt accru pour ces organismes et d’autre part la difficulté inhérente à leur traitement taxonomique. En fait, la plus grande difficulté vient de ce que toute la taxonomie de ces organismes repose actuellement sur les caractères morphologiques des spores. Il s’agit de structures unicellulaires, de forme généralement globoïde, à paroi épaisse formée de plusieurs couches de différentes textures, reliées au réseau filamenteux par un hyphe suspenseur de morphologie variée. Les caractères morphologiques étant réduits et souvent variables selon la maturité des spores étudiées, les études ultrastructurales permettent d’appuyer les observations faites préalablement en microscopie optique. De plus les approches moléculaires bien qu’encore exploratoires permettent de détecter pour quelques espèces seulement, à l’aide de sondes spécifiques de présence qualitative et quantitative d’un champignon directement dans son substrat (Moutoglis, 1997).
Oui, cela complète le message que j'avais envoyé précédemment.
Mais une correction, cependant : il ne s'agit pas d'un message sur "la taxonomie des ectomycorhizes" (d'ailleurs on doit normalement utiliser taxinomie et non taxonomie, mais c'est un autre problème). Il s'agit d'un message sur la taxinomie des champignons qui forment les endomycorhizes, ce qui est très différent (voir mes précédents messages).
Cordialement, Guillaume.