Salut,
Tiens tiens, le véto 1 n'était peut-être pas si mauvais en fin de compte puisqu'il s'agit exactement du même traitement : antibio + AINS + collyre combinant les deux...la veto m a conseillé de continuer baytril et beta septigen et m'a dit de lui donner un peu de tolfédine aussi pour la fievre..
Ca ça risque de prendre du temps. Minimum 10 jours en général à partir de l'envoi et souvent, il faut compter 2 semaines.j'attends aussi dans la semaine les resultats de l'echantillon que j'ai envoyé vendredi pour les analyses toxo et pif..
L'haemobartonellose, en effet, c'est une hypothèse avec un certain crédit. Pour la lepto (j'en reparlerai à propos des urines ensuite), j'y crois pas trop. Et s'il s'avérait que Lulla a en effet une lepto, il faudrait sûrement vous mettre sous surveillance. Mais depuis le temps, je pense que vous auriez aussi déclaré des signes cliniques. La lepto se transmet essentiellement via la poussière des urines de rats. Et si la chatte l'a attrapé chez vous, vous avez des chances de l'avoir aussi. Franchement, je n'y crois pas trop. On aura sûrement le fin mot de l'histoire un jour avec toutes les analyses que vous faites faire, on verra bien, mais c'est une grosse cote.elle trouve que les hypotheses de l'haemobartonnellose et de la lepto ne sont pas a negliger (surtout a marseille ou il y a beaucoup de rats..)
Il y a quelques jours, j'ai failli parler d'anticoagulants avant de finalement supprimer mon paragraphe. Le souci, c'est qu'à l'instant, impossible de me souvenir pourquoi j'en avais parlé. Par contre, je me souviens l'avoir supprimé car trop peu probable : sans traitement et en cas d'intox massive, la chatte serait déjà morte, aucun des traitements qu'elle a reçu ne joue sur la vitamine K. (Ah oui, ça me revient, l'histoire de l'hématome suite à la prise de sang où je pensais répondre un truc du genre "si ça ne se résorbe pas au bout de quelques jours, il faudra la mettre sous vitamine K1 et chercher des anti-coagulants".) Mais non, c'est très peu probable étant donné le timming et les signes cliniques qui auraient été repérés par au moins l'un des vétos.elle m'a aussi dit de verifier qu elle ne subirait pas un empoisonnement a la mort aux rats.. j ai donc verifié tous les coins mais je n'ai rien trouvé..
Attention, qu'on se comprenne bien : ni Piwi (j'imagine ne pas me tromper en le disant à sa place) ni moi n'avons dit que c'était un cas bénin. C'est un cas à prendre très au sérieux, à suivre. Mais entre un suivi très régulier et constant et une modification de traitement toutes les 5min, il y a un monde.je suis votre conseil: je laisse le temps a la nature et au traitement pour agir.. mais je continue a faire suivre mon chat assez etroitement. la veto m a confirmé que ce n etait pas un cas a traiter a la legere..
L'autre jour m'est venue une comparaison : c'est comme une enquête policière. On a la police qui cherche l'assassin poussée par la famille de la victime qui a fait la liste exhaustive de toutes les personnes ayant habité le village ces 10 dernières années. La police suspecte d'abord les gens présents le jour du crime alors que la famille suspecte le forgeron du village, parti 4 ans auparavant sous prétexte qu'en 1950, un forgeron dans un village Belge avait assassiné quelqu'un. La lepto c'est un peu le forgeron : possible mais vraiment vraiment pas à mettre en première page. Et il ne viendrait pas à l'esprit de la famille de faire changer 3 fois en 3 semaines d'équipe d'enquêteurs avec de nouvelles analyses à faire à chaque nouvelle équipe. On attend les résultats, les policiers n'arrêtent pas sans preuve mais elles mettent du temps à venir, ou alors ils mettent en garde à vue le suspect le plus probable.
Pour y avoir un peu réfléchi, je pense que ça permet le relâchement de l'uvée d'où le moindre risque de micro-lésions.ps: au sujet de l'atropine, selon la veto du dispensaire, il semble que l'interet soit d'eviter les micro lesions de l'oeil.
Ouais, à mon avis, l'argent que coûte cette analyse peut être mieux employé, ce qui explique que les vétos n'en parlent pas.pour la numerotation leucocytaire, j'avoue que je n'y ai pas pensé et qu aucun veto n'en a parlé jusqu'ici..mais je note pour plus tard que cela pourrait etre envisagé..
Alors, il faut être précis : c'étaient des hématies, pas de la globine ? (Différence hématurie/hémoglobinurie ou globinurie)la veto du dispensaire soupcone une intoxication, elle a relevé des traces de sang dans son urine (alors que celle ci paraissait claire a l oeil nu)
elle trouve qu il serait interressant de faire un test de coagulation pour savoir si elle coagule bien..
Des hématies en petites quantité (pour ne pas avoir coloré les urines) peuvent se rapprocher des hypothèses type lepto (et lésions des reins avec passage des hématies, et là je pense que c'est vraiment pas bon niveau pronostic) ou type intox aux anti-coagulants. Mais vous disiez l'autre jour que les saignements dans les selles avaient cessé. En plus, apparemment, les vétos n'ont pas sentis de lésions particulières, n'ont pas été choqués par un temps de coagulation augmenté lors des prises de sang qu'ils ont eu à faire.
Avec une intox aux anti-vitamine K (puisqu'il s'agit du mode d'action des anti-coagulants), l'hématome se serait étendu sous la peau, la palpation abdominale serait douloureuse et les vétos auraient sentis sûrement quelque chose (c'est l'argument le moins évident), il y aurait encore du sang dans les selles, la chatte aurait déjà fait soit une hémorragie interne directe, soit une CIVD (Coagulation IntraVasculaire Disséminée) qui mène indirectement à une hémorragie interne fatale, elle montrerait au minimum une anémie (visible facilement à l'examen clinique de base) et depuis le temps, on aurait des lésions secondaires d'ischémie (et sûrement un ictère, une insuffisane rénale et hépatique, une urée et une créat au plafond), bref, ça irait beaucoup plus mal. Sans compter que ça ne donne pas de fièvre normalement. Donc vraiment, j'y crois pas trop, vu de là où je suis (c'est à dire loin de l'animal, sans toutes les infos et toutes les connaissances requises, donc ça vaut ce que ça vaut comme avis).
Ceci, faire un temps de Quick et un temps de Céphaline-Kaolin, c'est vite fait.
Une coronavirose est quelque chose de pas forcément rare chez le chat. (J'ai eu récemment un cas chez un chien qui a failli y passer et ça a été une surprise de trouver ça, mais chez un chat ça l'est moins.)les resultat de l'analyse du veto specialiste on revellé une forte concentration d'anticorps
sensible au corronavirus de l intestin.
si celui ci a muté il peux entrainer une pif seche et il n'y a a ce jour pas de traitement..
Quant aux virus qui mutent, c'est pas moi qui vais vous l'apprendre, mais c'est quand même pas si fréquent que ça. Oui ça arrive, plus souvent que chez nous, certes, mais les coronavirus ne font pas partie (dans les souvenirs que j'en ai) des virus qui sont réputés pour leur taux de mutations affolant.
Par contre, en effet, contre la PIF, il n'existe aucun traitement.
Bon pour ça, vous êtes sûrement plus qualifiée que moi pour apprécier chacune de ces méthodes. Si la PCR est assez sensible, j'aurais quand même une petite préférence pour l'électrophorèse. D'ailleurs j'ai une question : par une forte chaleur comme en ce moment, c'est la galère pour régler les machines dans les labos : est-ce qu'alors l'électrophorèse a un avantage vis-à-vis de la PCR par rapport à tout ce qui est témoins, migrations, étalonnage, etc ?pour affiner le diagnostic il propose une electroforèse des proteines ou une pcr..
Oulà, l'interféron carrément !? Bah c'est sûr que niveau prix, il n'y a vraiment pas photo.apres avoir transmis les resultats aux vetos, le veto 1 propose deux traitements:
soit par interferon en 4 injections de virbagen à 3 millions d'unités sous cutanées jusqu'a remission.
ou soit par cortisone : cortensil 1 et 5 (6 mg/jour)
et/ou? predisolone 10 mg/ kg
quels sont les avantages et les inconvenients? je sais que financierement l'interferon est bien plus cher que la cortysone mais au niveau therapeutique?
Par contre, j'avoue avoir un peu de mal à comprendre l'autre solution. Ce qui fait que je vais donner mon interprétation, mais je n'en suis vraiment pas sûr du tout.
Avec l'interféron, l'objectif est de bloquer le virus autant que faire se peut. Sachant qu'on ne pourra que le ralentir et sous réserve qu'il s'agisse bien d'une PIF.
Avec les corticoïdes (je pense que c'est l'un ou l'autre), une cherche à diminuer l'inflammation. Mais on diminue la réponse immunitaire. On privilégie le confort de l'animal face à la maladie.
Donc je pense que dans un cas, on ralentit comme on peut, dans l'autre, on s'occupe de l'animal mais plus du virus. (Sachant que les 2 sont complètement incompatibles puisqu'ils s'opposent.)
Pour la PCR, c'est pas grand chose. Je ne sais pas s'ils travaillent sur sang ou humeur vitrée. Dans le premier cas c'est vraiment bénin, dans le second, ça doit être un geste classique pour un véto spécialiste. Par contre, il vaut mieux que ce soit un spécialiste. D'ailleurs, personnellement, sans être spécialiste, je me verrais mal tenter un prélèvement dans l'oeil pour la première fois...je ne sais pas si je dois lui faire subir la pcr..
j'ai trouvé cette page sur la pif qui propose d envoyer du serum et du sang a glasgow ou a sophia antipolis pour plus de test serologiques..peut etre qu il serait interessant d'en envoyer d ici quelques temps pour observer une diminution ou non des anticorps..
Quant à l'envoyer dans des labos et des labos, je n'en vois pas du tout l'intérêt. Déjà, je ne suis même pas sûr qu'il s'agisse de labos vétos et c'est quand même plus sûr dans un cas un peu hors du commun comme le vôtre de travailler avec un labo où ce sont des vétos qui feront les analyses et les interpréteront. Ensuite, un véto a l'habitude de bosser avec un labo pour tel ou tel type d'analyses. Une valeur dans un labo ne dit pas la même chose que la même valeur dans un labo à côté.
Et puis pour une cinétique d'anticorps, c'est un protocole précis, on doit le faire avec un seul labo pour pouvoir comparer les valeurs et les intervalles grands sont conseillés. En plus de ça, la concentration des IgG n'aura pas de variations intéressantes étant donné que ça fait plus de 3 semaines.
Et bien qu'il existe un test comparatif entre les IgM et les IgG, il n'aura à mon avis pas d'intérêt à cause de la durée de l'inflammation qui est là depuis plus de 3 semaines. Donc les IgM ont sûrement disparu au profit des IgG depuis une bonne semaine.
Non, on ne mélange pas les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) et les AIS (anti-inflammatoires stéroïdiens). Ils n'agissent pas sur les mêmes enzymes et il serait dangereux pour certains organes de laisser la tolfédine pour rien (je pense aux reins et à l'estomac surtout). D'ailleurs, si les reins ont un souci, ne vous étonnez pas de la suppression de la tolfédine. Ce n'est pas elle qui aura créé les lésions mais elle ne permettra pas leur amélioration donc on la supprime. (Car les AINS ciblent une enzyme, la COX-2 (voire la COX-1 et 2 pour les plus vieilles molécules), qui intervient dans l'inflammation mais aussi dans le métabolisme des reins et de la muqueuse gastrique.)je note pour plus tard quil a ajouté que la tolfedine n'est pas compatible avec les corticoides..
Bah les possibilités à court terme, c'est le diagnostic ou non plus poussé, le choix d'une option plutôt qu'une autre vis-à-vis d'une possible PIF (à voir en fonction des examens complémentaires que vous choisirez de faire).je voudrais d abord avoir plus d'infos sur les differentes possiblités a court et long terme pour elle et pour moi..
A plus long terme, c'est savoir à quoi s'attendre par rapport au pronostic vital et une éventuelle PIF. Donc aussi voir le traitement choisi parmi les 2 options.
Diagnostiquer une PIF, c'est savoir que c'est une maladie incurable. Donc avoir une idée de la durée de vie, des conditions de ce temps qui reste en fonction du traitement. C'est aussi se préparer à la perdre. Mais aussi savoir que tel ou tel traitement, sur une durée qui peut être longue, c'est un budget énorme à prévoir.
Par contre, infirmer une PIF, c'est soit laisser tomber et tenter un traitement symptomatique (qui jusqu'à présent n'a pas donné grand chose, notamment par rapport à la fièvre, je suis un peu étonné) et voir comment ça se passe, soit repartir dans l'enquête, chercher de nouveaux indices, mettre encore de l'argent sur la table pour confirmer ou infirmer de nouvelles hypothèses.
Mais quoiqu'il en soit, je pense que vous vous êtes engagée dans une démarche qui risque de vous coûter, tant sur le plan financier qu'affectif.
Maintenant on peut aussi voir les choses avec optimisme et se dire que c'est peut-être une bactérie, que le fait d'avoir enfin stabilisé le traitement antibiotique va permettre de régler le problème sans trop de frais en plus. Mais faut être optimiste...
Cordialement,
Ecthelion
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