Bonjour.
Si l'on observe la croissance et le maintien des organismes, on voit qu'elle est basée sur la division cellulaire.
Lors de la division cellulaire, il y a copie et recopie de l'ADN. Ces copies itératives de l'ADN augmentent la probabilité d'erreurs à chaque mitose et à force il y a mort cellulaire lorsque le message génétique est trop altéré, puis mort de l'organisme par vieillesse.
Dans l'organisme la division cellulaire se fait par le biais des mitoses. Pour un organisme donné, on peut dire que le nombre total des mitoses possibles au cours du temps de la vie de l'organisme, va déterminer statistiquement la longévité de cet organisme, puisqu'au bout d'un trop grand nombre de mitoses, le message de l'ADN sera trop détérioré et il y aura mort par vieillissement.
Les organismes se perpétuent par reproduction (je ne parle que de reproduction sexuée). Les gonades se différencie très tôt lors du développement embryonnaire; et les gonades produisent des gamètes par méiose. Lors de la méiose il y a aussi réplication de l'ADN même s'il n'y a plus que n chromosomes à la fin au lieu de 2n au départ. Il y a donc encore copie de copie de copie ...de l'ADN. Les gamètes devraient être elles aussi soumises au vieillissement. Les oeufs issus de la rencontre des gamètes devraient eux aussi vieillir de génération en génération d'organismes. Au final il devrait y avoir une longévité d'espèce et un vieillissement d'espèce puis extinction "intrinsèque". Or ce n'est pas ce que l'on constate.
Pourquoi ?
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