Bonjour,
ayant comme mission de synthétiser un triplex d'oligonucléotides contenant un troisième brin ayant des liaisons phosphorothiolates, et n'étant ni biochimiste ni biologiste de formation, je m'interroge quant à quelques caractéristiques des liaisons de type Hoogsten et Reverse-Hoogsten...
Je vois très bien que le troisième brin ne vas pouvoir venir s'hybrider que sur un site riche en bases puriniques pour cause de disponibilité de sites accepteurs/donneurs de liaisons H sur ce que j'appelle le ''deuxième'' brin. Cette disponibilité est en effet plus importante sur des bases puriniques.
Pour les liaisons de Hoogsten, je remarque que les liaisons hydrogènes se font par un site donneur/accepteur (carbonyle ou amine) du cycle à 6, et par un site accepteur du cycle à 5... Y a-t-il d'autres configurations possibles, d'autres moyens d'effectuer ces liaisons, ou cette configuration est-elle la seule possible?
De plus, ayant toujours été très mauvais dans l'espace, quelle différence peut-il exister dans le sens des différents brins? J'ai lu dans un papier qu'une troisième brin de nature pyrimidique se ''liera'' dans un sens parallèle au site purinique, et inversement pour un troisième brin purinique... Comment est-ce possible? J'avoue m'embrouiller depuis pas mal de temps...
Quelle est la différence entre une Reverse-Hoogsten et une Hoogsten (si ce n'est que la base semble être ''retourné'' de 180 degrés)?
L'espace, je vous jure...
Je vous remercie de votre attention, bon appétit à tous.
Airplane
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