Cibler des cellules cancéreuses

[invitec9f0f895]

Bonsoir

Je n'ai pas vraiment suivi les progres fait par la vectorisation des molécules thérapeutiques ces dernieres années.

Est-ce que certains seraient au courant des dernieres avancées dans ce domaine. En particulier je me demande s'il est maintenant envisageable de délivrer un médicament ou une molécule thérapeutique (comme un siRNA) directement au sein de cellules cancereuses, limitant ainsi les effets secondaires de ces molécules.

Merci pour ceux qui auront des références pubmed a m'indiquer pour parfaire ma connaissance dans ce domaine

YOyo
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[inviteae6c05c4]

Mes dernières infos à ce sujet ont déjà un an mais, à cette époque, il n'y avait rien... je viens de regarder un peu sur pubmed, pas trouvé quoique ce soit de probant, tout semble encore à l'état de recherche fondamentale.

Sinon, si tu t'intéresse aux moyens de limiter les effets secondaires délétères des thérapies anticancéreuses, tu peux te renseigner sur la chronothérapie. C'est une stratégie assez peu connue, à l'image de la chronobiologie d'ailleurs, mais il y a des résultats. Le principe c'est d'administrer des molécules à des heures précises et à intervalles définis, ces moments correspondants par exemple à une moindre expression de transporteurs d'efflux et à une forte expression de la cible au niveau des cellules tumorales et dans le même temps, à une moindre activité métabolique au niveau des organes "sains".

[Edelweiss68]

Bonsoir,

Au niveau de la recherche :
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosna.../03_2_2/04.htm
http://www.tregouet.org/edito.php3?id_article=611

[invitec9f0f895]

Bonsoir

Merci pour les informations.

YOyo

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite17a570c1]

En particulier je me demande s'il est maintenant envisageable de délivrer un médicament ou une molécule thérapeutique (comme un siRNA) directement au sein de cellules cancereuses, limitant ainsi les effets secondaires de ces molécules.

De ce que je me souviens, il y avait des tentatives de faire des boîtes délivreuses à partir d'ADN. En fait, les origamis ADN étant de plus en plus faciles à faire, construire une pitite boîte et y insérer une molécule active est de l'ordre du déjà fait (une équipe iGEM en 2007, je crois). Ensuite, la boîte est dotée d'adaptamères pour reconnaître des récepteurs spécifiques à un type cellulaire donné. Je n'ai plus du tout le temps de m'intéresser à ces histoires par contre, donc je ne sais pas où ça en est.