Je crois qu'Amanuensis a raison dans le fond.
Je viens de me renseigner; je pensais que chez les végétaux la parthénogénèse résultait d'un doublement chromosomique d'un gamète. En fait ça donne "simplement" une plante haploïde d'après ce que je lis, en tout cas en conditions naturelles. D'où mon erreur ; le concept d'homozygotie n'y est apparemment pas lié donc. Le seul point commun est une conséquence, la diminution de la diversité allélique.
Assez fou! (après je lâche la parthéno!). Il y a dû avoir purge des récessifs délétaires d'une manière ou d'une autre.Wikipedia -
Depuis 2005, la communauté scientifique se penche sur le cas du dragon – ou varan – de Komodo. Ce gigantesque lézard (2 à 3 mètres de longueur) présenterait en effet une spécificité très rare. Selon plusieurs études convergentes, les femelles seraient en mesure d'assurer leur descendance par parthénogénèse. S’il n’y a pas de mâle reproducteur dans les environs, elles pourraient d’elles-mêmes en engendrer, pour ensuite s’accoupler avec eux et donner naissance à une nouvelle génération de mâles et de femelles. Ce processus est néanmoins préjudiciable à la diversité génétique de l'espèce.
J'aime bien l'idée de Piwi je crois, d'une sorte de rapport allèles récessifs délétères vs allèles récessifs "favorables". Apparemment, ces derniers sont minoritaires (du moins si on estime que c'est une cause des effets de la consanguinité - et je crois, si on accepte l'hypothèse de dominance pour expliquer l'heterosis) alors qu'en théorie il n'y a pas vraiment de raison. Il devrait y en avoir une quantité similaire ? c'est peut-être parce qu'ils sont plus faciles à "diluer" ou à perdre.
Sinon, chez les espèces végétales quasi-strictement autogames, on a un taux d'homozygotie très proche de 100%. C'est peut-être un cas extrême conceptuellement, mais très fréquent, et ce n'est pas une stratégie "temporaire" pour une espèce.
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