soucis avec des affirmations de végétarienne à grosses tendances végétalienne
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soucis avec des affirmations de végétarienne à grosses tendances végétalienne



  1. #1
    invitea1dd6d9d

    soucis avec des affirmations de végétarienne à grosses tendances végétalienne


    ------

    Bonjour ou bonsoir!

    Voici mes soucis:


    Une amie de ma fille, pour justifier le bien fondé de sa décision d'être végé, cite des références d'anatomie comparée, datant du siècle dernier.
    Je voudrais savoir si la science nous permet aujourd'hui de tirer d'autres conclusions qu'une (apparente, mais pas pour moi...) évidence sur les caractéristiques de l'être humain à ne pas être omnivore mais juste végé(tarien ou lien...).

    Perso, je ne suis pas une grande carnivore, mais je crois que les sources de vit b12 par ex, sont là, avec poissons gras, huîtres...
    à mon avis, être végé ne devrait être qu 1choix d'ordre moral, pour une alimentation qui n'implique pas de souffrance animale par ex, mais qui doit être bien maîtrisée ( protéines, vitamines...)

    Autre affirmation: Il serait prouvé que les légumes et les fruits ne ressentent rien...?
    J'opterais plutôt pour un autre système nerveux que le nôtre...

    Je m'inquiète pour la santé de ma fille ( 23ans), qui suit le mouvement, et ne voit pas pourquoi il faudrait être si attentive aux sources de vitamine B12 notamment.
    à ce sujet, pourquoi les animaux d'élevages industriels en sont ils supplémentés?

    Merci pour vos futures réponses espérées!

    -----

  2. #2
    Cendres
    Modérateur

    Re : soucis avec des affirmations de végétarienne à grosses tendances végétalienne

    Etre végétarien est d'abord un choix personnel. Une grande tendance est de l'étayer par un support scientifique ou en ayant l'apparence. Divers avantages, réels ou supposés, sont mis en avant. Depuis des aliments supposés plus "sains" jusqu'à des questions éthiques (personne n'entend de cris de souffrance de la carotte ou du navet).
    En ce qui concerne le végétalisme, les choses sont plus compliquées, dans la mesure où de bonnes connaissances en nutrition sont nécessaires pour ne pas souffrir de carences, en vitamine B12 notamment.

    En ce qui concerne l'amie de ta fille, je ne vois pas trop ce que de l'anatomie comparée vient faire là-dedans. C'est d'abord une histoire de conviction.

    Et il n'est pas exclu que des végétariens viennent s'immiscer dans cette conversation afin de soulever divers points de santé et de morale afin de convaincre.
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

  3. #3
    chamouulox

    Re : soucis avec des affirmations de végétarienne à grosses tendances végétalienne

    Si l'on considère la douleur, comme un signal de danger de l'organisme, vis a vis d'une agression physique, il me semble que les plantes y sont bien sujettes, puisqu'elles sont capables de ressentir et de réagir à des infections.

    La douleur animale doit nous sembler plus réelle, surement parce qu'elle est plus proche des souffrances qui nous affectent.

    Je suis tout à fait d'accord avec toi sur la nécessité de maitriser le régime végé, peut-être d'ailleurs qu'un rdv avec un diététicien pourra aider ta fille à gérer son alimentation selon ses convictions sans nuire aux besoins de son corps.

    Concernant la relative capacité de l'homme à pouvoir se contenter de fruits, c'est oublier certains arguments pour l'évolution de l'homme (viande et apport protéique => alimentation moins fréquente et digestion plus rapide => développement social, et développement du cerveau (a prendre avec des pincettes, très décrié comme argument, mais peut etre suffisant pour convaincre ta fille (hihi))).

    Cham

  4. #4
    Ryuujin

    Re : soucis avec des affirmations de végétarienne à grosses tendances végétalienne

    Autre affirmation: Il serait prouvé que les légumes et les fruits ne ressentent rien...?
    J'opterais plutôt pour un autre système nerveux que le nôtre...
    Elles ne sentent pas rien. Ceci dit, si on parle de douleur avec des critères assez restrictifs, ça peut se justifier.
    Mais dans ce cas, on peut en dire autant des huitres, des oursins, et peut-être même des poissons.


    Une amie de ma fille, pour justifier le bien fondé de sa décision d'être végé, cite des références d'anatomie comparée, datant du siècle dernier.
    Je voudrais savoir si la science nous permet aujourd'hui de tirer d'autres conclusions qu'une (apparente, mais pas pour moi...) évidence sur les caractéristiques de l'être humain à ne pas être omnivore mais juste végé(tarien ou lien...).
    Je vois un peu de quoi il s'agit, on m'a déjà sorti des trucs du genre. C'est de la grosse propagande bien bidon : on est pas omnivores depuis un siècle.
    Ceci étant dit, je ne vois même pas ce que notre anatomie viendrait faire là : on a besoin d'un bon apport en diverses protéines et acides aminés, en sucres, lipides etc, et basta. L'important, c'est qu'il soit là, et ce n'est pas incompatible ni avec un régime omnivore, ni avec un régime végétarien.
    Par contre, plus on ajoute de contraintes, plus il devient compliqué de satisfaire tous ces besoins. Il est sensiblement plus compliqué de manger équilibré en étant végétarien qu'omnivore, et encore plus compliqué en mangeant végétalien. Ce n'est pas infaisable, loin de là, mais ça implique quand même d'être un minimum responsable et d'y faire attention.

    Au reste, quoi qu'en diront les militants vegans et autres, j'ai discuté avec pas mal d'entre eux pendant des années, et jamais ils ne m'ont donné un seul argument rationnel prônant leur régime alimentaire.
    C'est un choix personnel, subjectif, et pas plus.


    Notamment, une des raisons les plus évoquées liée au caractère sois disant non-éthique de l'élevage, ne tient pas plus de 5mn à un examen rationnel.
    Il n'y a pas de raison à priori pour que la morale humaine soit universelle au point de s'appliquer également aux animaux. L'élevage, avant de tuer des animaux, les fait vivre, leur permet de se reproduire etc...etc... la plupart du temps dans des conditions très enviables par rapport au sort des animaux sauvages. Et ne pas consommer de viande ne peut qu'avoir un impact négatif sur les conditions de vie des animaux d'élevage par rapport à une consommation responsable.

    C'est de l'ordre de la réaction épidermique, pas de la position éthique murement réfléchie etc...

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Ryuujin

    Re : soucis avec des affirmations de végétarienne à grosses tendances végétalienne

    Juste un petit exemple pour montrer le fossé entre la réalité, et les positions de certains : la consommation de lait engendre nécessairement la production de viande de veaux, et de vache de réforme (vendue comme étant du "boeuf").
    Plus l'écart entre la demande du lait, et de cette viande est important, plus les conditions de vie des animaux sont susceptibles de se dégrader.

    La viande produite par les élevages laitiers est déjà assez souvent vendue à perte. Pour s'en sortir, les éleveurs sont obligés de maximiser la production de lait à nombre d'animaux constant. Une vache qui produit peu de lait continue à manger, et la vente de ses veaux et de sa carcasse ne compensera pas le coût de son alimentation de ses soins etc...D'où des abattages précoces, une durée de vie faible.

  7. #6
    Pio2001

    Re : soucis avec des affirmations de végétarienne à grosses tendances végétalienne

    Bonjour
    J'ai lu il y a très longtemps que les acides aminés utilisés par l'humain n'était pas tous présents dans les végétaux. Est-ce exact ?
    Plus récemment, on m'a dit que ce n'était le cas que pour les végétaux habituellement consommés en France...
    Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.

  8. #7
    WizardOfLinn

    Re : soucis avec des affirmations de végétarienne à grosses tendances végétalienne

    Citation Envoyé par zabolinette Voir le message

    Une amie de ma fille, pour justifier le bien fondé de sa décision d'être végé, cite des références d'anatomie comparée, datant du siècle dernier.
    Je voudrais savoir si la science nous permet aujourd'hui de tirer d'autres conclusions qu'une (apparente, mais pas pour moi...) évidence sur les caractéristiques de l'être humain à ne pas être omnivore mais juste végé(tarien ou lien...).
    ...
    J'ai souvenir d'un fait divers un peu sordide, datant d'une dizaine d'années : des parents inculpés pour mauvais traitement envers leur enfant.
    Les parents étaient végétaliens, ne paraissaient pas se porter trop mal eux-même (pas très robustes non plus, mais ça pouvait encore passer pour une constitution normale). Par contre, ils avaient infligé le même régime alimentaire à leur enfant : le pauvre gamin était rachitique, complètement déformé, et attardé mental, probablement de façon irréversible. Cela a dû se jouer avant l'âge de scolarisation obligatoire.
    Tu peux toujours faire une recherche et lui mettre sous le nez ce genre de cas.
    C'est un peu brutal, mais pour une jeune femme en âge d'avoir des enfants, ça peut être salutaire.

    Maintenant, si on a un problème karmique avec la souffrance animale (c'est une religion qui en vaut une autre), ou si on pense que l'élevage industriel productiviste est une abomination (opinion peut-être pas infondée), on doit pouvoir éviter de manger des mammifères élevés de cette façon, ou même des oiseaux, et se rabattre sur le poisson et les coquillages. Une moule ne parait pas avoir un niveau de conscience très élevé.
    Dernière modification par WizardOfLinn ; 22/06/2012 à 05h26.

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